Porte-parole de François Fillon en 2017, Thierry Solère avait tourné casaque quand le « Penelopegate » avait éclaté. Aujourd’hui on apprend qu’il a été placé sous le statut de témoin pour avoir employé sa propre épouse comme collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017. Non par ce que c’était interdit alors, mais parce que cet emploi manquait peut-être de réalité, ce qui est reproché à M Fillon.
Il faut dire que déjà en 2019, le député LREM des Hauts-de-Seine qui a très vite rejoint la Macronie et est devenu un conseiller actif du président de la République pour aller pêcher les maillons faibles de la droite (Estrosi, Falco…), a fait l’objet de poursuites  pour fraude fiscale. Il est aujourd’hui également mis en examen pour « détournement de fonds publics », « trafic d’influence passif » et manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Les juges s’intéresseraient encore à l’emploi de sa belle-mère comme collaboratrice à l’Assemblée, de 2016 à 2017.
Pour le moins, il semble que M Solère adore naviguer en eaux troubles.
Les juges sont manifestement moins prompts à vérifier les déclarations à la Haute Autorité de M Macron que celles de ses conseillers. Ils ont tort car celle du président le mériterait comme nous l’avons exposé au procureur de Paris et la Haute Autorité en 2017 ainsi que l’a exposé.
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Macron a l’art de s’entourer de gens « chargés » d’affaires avec la justice, un tout nouveau vient d’arriver en la personne d’E. Woerth. Que voilà des personnes qui vont donner au gouvernement son exemplarité.