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Selon l’I4CE, la transition écologique est trop chère pour les classes moyennes

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Jeudi 19 octobre, l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), un think-tank fondé par l’Agence française de développement (AFD) et la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), a publié une étude examinant la portée des aides publiques dans les domaines de la rénovation énergétique des logements et de l’achat des véhicules électriques.

L’enjeu du document, dont les auteurs avaient également collaboré au rapport Pisani-Ferry remis à la Première ministre au mois de mai, est de déterminer si les classes moyennes sont en mesure d’investir dans les nouvelles technologies de décarbonation de l’économie en fonction de leurs moyens et du soutien public actuel.

Sans surprise, les rapporteurs constatent que les aides à l’achat d’un véhicule électrique ou d’accompagnement de la rénovation thermique ont littéralement explosé depuis 2008, de 20 à 50 000€ par ménage, soit une augmentation de 160 %. Ce montant permet de couvrir entre 25 et 60 % de la dépense correspondante selon qu’il est à destination des ménages les plus aisés ou des plus modestes, la classe moyenne naviguant entre ces deux bornes.

Cependant, malgré la générosité de l’État, les sommes qui restent à débourser pour la rénovation d’un logement demeurent, en moyenne, équivalentes à un an de revenus pour les ménages des classes moyennes et ce au moment où les taux d’emprunts augmentent dangereusement. Pour l’achat d’une voiture électrique, le même calcul à été effectué et montre que son coût (après intégration des aides) représente entre 8 et 15 mois de revenus pour le même public.

Preuve est faite de l’échec coûteux d’une politique de transition écologique réalisée au forceps, sans tenir compte ni des forces du marché, ni de l’intérêt du contribuable. Le seul moyen de rendre accessibles ces nouvelles technologies à tous est donc de laisser s’exprimer librement l’initiative des entrepreneurs, en la déliant raisonnablement de contraintes excessives pour lui permettre de trouver des solutions moins coûteuses. C’est d’ailleurs exactement le chemin que suit Elon Musk avec son projet de voiture électrique à 25 000 $.

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3 commentaires

Laurent46 26 octobre 2023 - 6:52

Il faut une étude de crétins pour arriver à cette conclusion qui saute aux yeux de tous , ce que les politiques et des administrations bien payés avec beaucoup de temps libre et de loisirs ne peuvent voir ni comprendre. Il faut 10 années de commissions et d’études stériles pour faire croire qu’ils en sont conscients.

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AlainD 26 octobre 2023 - 4:54

Vous mettez dans le mille, tous ces gens qui palabrent et tous ceux qui nous ont inventé la décarbonation à tout prix, tous ces gens ne sont pas confrontés aux difficultés de la vie quotidienne. Décarboner est devenu une fixation déraisonnable, une marotte que les escrolos ont réussi à imposer à des politiques, trop contents de pouvoir nous asphyxier en imposant de nouvelles normes de contrôle des habitations, des voitures et maintenant des 2 roues. Tout c’est de l’argent que l’Etat nous pique ! C’est vrai aussi qu’il en faut pour arroser cette multitude d’associations qui vivent bien à nos frais !

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Albatros 26 octobre 2023 - 3:08

On reviendra de cette « transition » rien qu’en considérant les chiffres et en réfléchissant au moins deux minutes :
1. La demande dans le monde d’énergies reste trop élevée pour correspondre aux objectifs de réduction des émissions de GES.
2. Ces énergies restent « fossiles » à hauteur de plus de 80% aujourd’hui et sans doute de plus de 50% en 2050, ce qui rend l’objectif de « neutralité carbone » intenable à cette échéance.
3. L’électrification du parc automobile est absolument contraire à la décarbonation, considérant l’énergie primaire pour la production de l’électricité (>80% fossile) et les dépendances en matières pour les batteries, considérant l’absence de solution de stockage de cette énergie.
Une belle étude de crétins, effectivement, ce dont I4CE est constitué sous l’appellation fallacieuse d’Institut, le « I » correspondant davantage à Idiots.

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