Dimanche 11 septembre s’achevait l’université d’été de Reconquête, qui réunissait les jeunes militants et cadres depuis jeudi soir. Eric Zemmour a prononcé son meeting de rentrée devant quelque 7 000 personnes, abordant le nucléaire, l’identité française, le matraquage fiscal, l’Etat régalien, et surtout l’école. Le sujet, cher au candidat malheureux à la présidentielle et aux législatives, semble être le nouveau cheval de bataille du parti pour les prochaines années.
“Protégeons nos enfants” crée un réseau de “parents vigilants” dans tous les établissements de France pour recenser les cas d’endoctrinement LBGT, pro-immigration ou anti-France. On peut déjà en trouver dans les manuels d’Histoire, mais aussi de SVT (sciences et vie de la Terre, matière qui a remplacé la biologie), puisque ces cas promeuvent parfois la théorie du genre. Selon Reconquête, “l’école doit rester neutre et renouer avec la discipline, le mérite et l’excellence”. Une conception qu’est loin de partager Pap Ndiaye, qui semble accorder plus d’importance à l’éducation sexuelle dans les écoles qu’à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Bien que la France obtienne des notes légèrement supérieures à la moyenne de l’OCDE dans les classements PISA, elle ne parvient pas à les augmenter, donc à améliorer le niveau de son système éducatif. Pire, l’enquête montre qu’elle est l’un des pays de l’OCDE où l’origine socio-économique de l’élève a le plus d’influence sur ses résultats , ce qui écorne quelque peu l’image d’une école égalitaire. Si les petits Français arrivent encore à sortir la tête de l’eau, ce n’est pas grâce à l’école, mais grâce à leurs parents. Il est de ce fait urgent de redonner aux professeurs le temps et les moyens d’enseigner la lecture, l’écriture, le calcul mental et les bases de l’instruction civique. Ils ne peuvent plus être accaparés par l’indiscipline de certains élèves ou par l’enseignement d’idéologies progressistes qui, en plus d’être fausses, sont inadaptées aux enfants. Le réseau de parents vigilants peut permettre d’exercer une pression sur les établissements, voire sur les élus.
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Je ne suis pas sûr que la France stagne, je crois que l’écroulement continue. Des élèves des lycées privés ne peuvent pas rejoindre les lycées publics. Ils reçoivent des fins de non-recevoir de la part des établissement publics. Bizarre lorsqu’on sait que la plupart du public veulent aller dans le privé. La France, du moins le ministère de l’Education Nationale, a un vrai problème d’ordre psychiatrique !!!