La présidente des députés Insoumis Mathilde Panot continue de vivre dans une réalité parallèle en matière d’immigration.
Invitée sur Franceinfo le 28 janvier, la députée Insoumise Mathilde Panot a une nouvelle fois déclaré n’importe quoi sur l’immigration dans notre pays.
Réagissant aux termes employés par François Bayrou sur LCI le 28 janvier, « le sentiment d’une submersion » en matière migratoire (expression aussi ambiguë que le Premier ministre puisqu’il ne s’agit pas plus d’un simple « sentiment » que le « sentiment d’insécurité » cher à un ancien garde des Sceaux…), Mathilde Panot a sans surprise nié l’évidence : « C’est faux, ça ne correspond à aucune réalité, il n’y a aucune submersion migratoire en France ». Noyant le poisson, elle a poursuivi : « Nous sommes d’ailleurs un des pays d’Europe de l’Ouest avec le plus faible taux d’accueil des personnes exilées », tout en accusant : « Ce sont les mots de l’extrême droite ». François Bayrou néonazi ?
« La question migratoire va se poser de manière de plus en plus forte », a-t-elle ensuite déclaré, mais aucun journaliste ne lui a demandé s’il n’y aurait pas alors demain une « submersion migratoire »… Quelle sera la cause de cette pression migratoire ? La dictature ? Le socialisme ? Que nenni ! « Le dérèglement climatique » pardi ! « On voit ce qui s’est passé à Mayotte ». Là encore, aucun journaliste le lui a demandé s’il existait d’ores et déjà une « submersion migratoire » dans le département français d’outre-mer… Cela dit, les auditeurs auront appris que l’immigration à Mayotte serait donc due au climat et nullement à la dictature ou à la pauvreté aux Comores voisines… La députée LFI a d’ailleurs accusé les « politiques d’inaction climatique » et les « accords de libre-échange » qui poussaient « les gens à partir de chez eux ».
Revenant à la situation en métropole, elle a vigoureusement défendu l’immigration illégale avec ces mots qui passeront au rang d’apophtegme : « Les travailleurs sans papiers travaillent ». « Ils doivent être régularisés, c’est normal ». De plus, les titres de séjour devraient immédiatement être portés de 1 à 10 ans. Aucun journaliste ne lui a demandé si cela ne créerait pas un nouvel appel d’air, vers une « submersion migratoire » peut-être…
Mathilde Panot a ensuite étalé sa culture en comparant Bruno Retailleau à Pétain (dont le nom est finalement connu du côté des Insoumis…), le ministre de l’Intérieur menant une « offensive raciste ».
En contrepoint, elle a prétendu que la France avait « toujours été une nation politique (?!) » et elle a appelé à la fin des divisions du peuple français. Il va de soi que les Insoumis ne divisent nullement les Français entre riches et pauvres, racistes et non racistes, juifs et musulmans. Ces derniers ont évidemment fait l’objet de la défense communautariste habituelle des Insoumis : « On stigmatise tous les citoyens et les citoyennes de confession musulmane ». En contrepoint là encore, elle a osé : « Nous sommes des humanistes ».
Toujours sur le même thème, elle s’est insurgée contre les « insultes racistes » dont aurait été victime la liste Insoumise de Louis Boyard lors des élections municipales à Villeneuve-Saint-Georges. Interrogée sur la présence d’un autoproclamé « militant antiraciste contre l’islamophobie » sur cette liste, un charmant militant pro-Hamas, elle a préféré répondre à côté. Une humaniste, vraiment.