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L’État de New-York recase les fonctionnaires licenciés par Trump

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« You’re hired » ! C’est-à-dire « Vous êtes embauché ». Tel est le slogan de la campagne de recrutement lancé par l’État de New-York a destination des fonctionnaires de la capitale fédérale qui seraient victimes des coupes claires du département de l’efficacité gouvernementale d’Elon Musk, le fameux DOGE.

En février, il y aurait eu 62 242 suppressions d’emplois dans 17 agences fédérales, principalement des employés en période d’essai et donc récemment recrutés ou ayant pris un nouveau poste. Ils s’ajoutent aux 75 000 personnes qui auraient accepté une transaction financière avant que les licenciements ne soient lancés. Dernièrement, c’est l’Agence d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) qui a été visée avec environ 800 licenciements. La prochaine cible pourrait être le ministère des Anciens combattants où 80 000 suppressions de postes seraient planifiées.

La plupart de ces licenciements ont eu lieu à Washington, DC. Kathy Hochul, gouverneur (démocrate) de l’État de New York a donc eu l’idée de lancer une campagne de recrutement dans la gare de la capitale fédérale (Union Station). Des affiches y ont été placardées et des brochures y sont distribuées pour inciter les ex-fonctionnaires fédéraux à postuler à l’un des 7 000 postes à pourvoir dans l’État de New-York.

Pour Kathy Hochul, ces fonctionnaires fédéraux ne devraient pas être vilipendés par le président et recevoir une lettre de licenciement, mais « être félicités pour leur service ». Hochul leur a lancé : « Nous vous apprécions. Nous voulons vous souhaiter la bienvenue dans la famille new-yorkaise ».

La semaine dernière, le ministère du travail de l’État de New York a organisé des séminaires en ligne gratuits à l’intention des travailleurs fédéraux afin de les guider dans le processus de candidature à un emploi dans l’État de New York.

Quand on sait que Trump a réuni 6,7% des voix dans le district de Columbia (et Harris, 92,4% !) en novembre 2024, on comprend bien que Kathy Hochul, en recrutant ses fonctionnaires dans la capitale fédérale, ne cherche pas seulement à venir en aide, comme elle le prétend, aux victimes d’un « groupe de tueurs de carrières » qui ont « des factures à payer et des familles à faire vivre ». Elle recrute aussi de nouveaux électeurs démocrates.

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