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Les trois-quarts des Français défavorables à l’intervention de l’Etat dans leur entreprise

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A l’occasion de la fête des entreprises organisée ce jeudi 19 octobre par Ethic (Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance), l’organisation patronale dirigée par Sophie de Menton, Opinion Way a réalisé un sondage riche d’enseignements sur la relation que peuvent avoir les Français avec leur entreprise.

Tout d’abord, 64 % d’entre eux déclarent l’aimer, un chiffre stable qui s’était littéralement envolé pendant la crise financière de 2008 en affleurant les 80 % et qui concerne toutes les tranches d’âges, y compris les jeunes (67 %).

Les sondés sont 75 % à penser que, quant à la gestion de leur entreprise « c’est le rôle du patron et qu’il sait le faire », seul le quart restant réclamant l’intervention de l’Etat. Sans surprise, plus la société est petite plus les personnes interrogées ont confiance dans leur dirigeant et sont plus fortement hostiles à un rôle directeur des pouvoirs publics.

Peu à peu, l’idéologie et la politique ont donc cessé d’interférer dans les relations de subordination au travail pour laisser place à un climat plus dépassionné et sans doute plus rationnel. La perte de la valeur travail chez les salariés doit également être relativisée même si, d’une manière générale, l’âpreté à l’effort diminue chez les générations nées après les années 2000 à cause notamment d’un système d’aides sociales organisé pour les inciter à la paresse.

Notons également le flou artistique entretenu par les partis politiques sur leur vision des entreprises : s’il est logique que les Républicains et la majorité soient perçus comme ayant une attitude favorable au secteur privé (à des degrés différents), il peut sembler surprenant que le Rassemblement national soit encore considéré comme une formation politique pro-entreprise eu égard à son programme économique.

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1 commenter

DELPHI 25 octobre 2023 - 12:12 am

Je vois mal les résultats de l’implication de l’Etat dans les entreprises étant donné que les comptes des Administrations sont déplorables, ce serait la banqueroute totale.

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