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Les pauvres, les Noirs, les Hispaniques…derrière le riche homme blanc nommé Trump !

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Désunion, polarisation, l’Amérique coupée en deux… C’est ce qui caractérisait ce pays sous l’épouvantable Trump, selon la plupart des médias et des « experts ». Or, maintenant que les résultats sont pratiquement définitifs, ils découvrent une Amérique plus unie que jamais derrière… l’horrible Trump. Qui a remporté tous les Etats clés (les sept « swing states ») et même le vote populaire avec plus de 72 millions de voix (5 bons millions de différence avec Kamala Harris). Qui a amplifié son électorat dans 48 Etats sur 50, dans les comtés ruraux et les bourgades, mais aussi dans les villes et les banlieues. Son score a explosé dans les États démocrates comme ceux de New York, du New Jersey et l’Illinois. A New York – la ville –, il a même engrangé 38 % des voix dans le Queens et 27 % dans le Bronx ! Les marges de victoire de Kamala Harris dans des États démocrates depuis des dizaines d’années comme celui de New York (11,6 %), ou dans l’Illinois (8,2 %), le Minnesota (4,3 %), le New Jersey (5 %) et le Nouveau-Mexique (5,5 %), ont diminué d’environ la moitié par rapport à celles de Biden en 2020.

A la base traditionnelle du parti républicain, Trump a ajouté des électeurs de la classe ouvrière non diplômés de toutes origines ethniques, des jeunes, et une très grosse part du vote hispanique (45%) qui n’avait pourtant pas manifesté de tropisme républicain depuis au moins 2004. La population noire non plus n’avait pas autant voté pour les républicains depuis des décennies. Il a aussi remporté 38 % des voix asiatiques. C’est beaucoup plus qu’en 2016 (voir le graphique plus bas). Le soutien des Indiens-Américains, quant à lui, est passé de 22 % il y a quatre ans à 31 % aujourd’hui. On remarque que le soutien des hommes est majoritaire chez les jeunes, les Hispaniques (54% de ceux qui ont voté en sa faveur) et les Noirs (avec environ 20%, il a doublé son score). Les femmes pourtant ont, cette fois-ci, beaucoup voté pour Trump le misogyne. Il bat même Kamala Harris sur ce terrain chez les 45/64 ans, à 50 contre 49 % !

Les Américains gagnant moins de 100 000 dollars par an ont massivement soutenu Trump. Encore plus impressionnant, ceux qui se situent en-dessous de la barre des 50 000 dollars/an ont voté pour lui à 49%. Ce sont 9 points de plus qu’en 2016.  En France, on hait les riches. En Amérique, on vote pour eux (rappelons que les très riche Trump a fait campagne avec, à ses côtés, le milliardaire Elon Musk !).  Avant l’élection, les deux tiers des Américains jugeaient l’économie mauvaise ou pas très bonne. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles ils voulaient que cela change. Mais personne, ni à notre connaissance aucun institut de sondage, n’avait anticipé la force de leur mécontentement.

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