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Le Théâtre de la Concorde… de gauche

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De la volonté d’Anne Hidalgo de « lutter contre l’obscurantisme », l’ancien Espace Cardin dans le très chic 8e arrondissement de la capitale est devenu depuis cette année le Théâtre de la Concorde. Selon le site de la Ville de Paris (« écriture inclusive » à l’avenant), c’est un « nouveau lieu démocratique et culturel pour tous » qui s’est ouvert au public il y a quelques semaines.

La directrice du Théâtre de la Concorde, Elsa Boublil, a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand lieu de vie (c’est mieux qu’un lieu de mort…), ouvert en journée pour des activités gratuites (sic) et en soirée pour des spectacles ». Quant à savoir qui paiera la gratuité, l’ancienne conseillère culture d’Anne Hidalgo ne l’a pas dit… Ce sera un lieu qui fera « rimer art et démocratie », « un espace de débat, d’éducation populaire, de lutte contre la désinformation (des chaînes du service public ?), de fabrique des opinions ». Seront ainsi proposés « des évènements thématiques autour des thèmes liés à la démocratie », notamment « l’inclusion » et « la justice sociale ». Nous voilà rassurés !

Le site du théâtre dévoile un comité d’orientation « aux profils variés » qui « permet de garantir une pluralité de perspectives ». Effectivement, toutes les nuances de la gauche s’y trouvent représentées ! Présidé par l’historien de gauche Patrick Boucheron, le chantre de « l’histoire mondiale de la France » et l’un des scénaristes de l’inoubliable cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le comité comprend entre autres la sociologue gauchiste Eva Illouz, l’ancien fomenteur de grèves de la CGT Philippe Martinez ou encore le secrétaire général de la Fédération parisienne du Secours populaire, d’obédience communiste.

La programmation est celle que l’on peut attendre de la part de cet entre-soi de gauche. Par exemple, le 17 novembre, on pouvait assister à un « atelier participatif avec empreintes citoyennes (sic) ». Les 23 et 24 novembre, Le Nouvel Obs y fêtera ses 60 ans, tandis que, le 25 novembre, l’Observatoire parisien des violences faites aux femmes y célèbrera son 10e anniversaire.

Le coût de cette petite plaisanterie est en l’état indéterminé. La gauche ne s’embarrasse pas de ces détails ! En début d’années, Le Monde parlait vaguement de quelques millions d’euros ; Valeurs actuelles (18 novembre 2024) vient de donner le chiffre de 1,5 million d’euros. Une bagatelle dans l’océan de la dette laissée par la Maire de Paris aux générations futures…

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