La Finlande a mis en place une réforme économique originale : la flexibilité des charges sur le travail. Lorsque le pays est en crise économique, les charges sociales sur le travail sont réduites ou bien supprimées. Avec la reprise, elles sont restaurées mais pas forcément au même niveau.
Cette méthode semble avoir donné quelques résultats : en 2009, l’économie finlandaise s’est contractée de 7.8 % en 2009 et pourtant le déficit de l’Etat est resté à 2.2 % et le taux de chômage bien en dessous des 10 %. Une méthode qui pourrait
être adoptée par l’Italie où les charges sur le travail s’élèvent à 24.3 %, l’Espagne (23 %), le Portugal (19.2 %), la Grèce (21.2 %) et, bien entendu, la France (29.7 %).