L’écologie ne serait plus à la mode ? C’est ce qu’on serait tenté de croire en lisant la liste des niches fiscales que le gouvernement s’apprêterait à supprimer.
Les voici : le crédit d’impôt développement durable qui encourage les particuliers à entreprendre des projets verts (son coût a été deux fois supérieur aux prévisions en 2009 : 2.8 Mds d’euros), les travaux « écolos » (isolation thermique, régulation de chauffage, etc.) perdront de leur intérêt pour ce qui est la réduction d’impôt, le crédit d’impôt sur les installations photovoltaïques sera réduit de moitié (de 50 % à 25 %), les subventions aux biocarburants sont menacées, le gouvernement pourrait supprimer la réduction d’impôt existante. Il ne reste qu’à supprimer les emplois verts pour renflouer les caisses de l’Etat… Comme l’écrivait Yves de Kerdrel dans Le Figaro du 20 juillet dernier, « Borloo fait d el’ombre au solaire… »
2 commentaires
vers la fin des « fauses bonnes idées »
Beaucoup de ces subventions servent à faire fleurir des fausses « bonnes idées », comme la plupart des projets écologiques. Avec le fol espoir de « sauver la planète » (d’on se sait plus bien quoi), de multiples profiteurs ont ponctionné nos finances publiques.
Il est temps que nos décideurs redescendent sur terre et vérifient le bien-fondé de toutes ces subventions. Si les projets écologiques étaient logiques et économiquement justifiés, il n’y aurait pas besoin de les subventionner pour les faire aboutir !
pourquoi subventionner l’écologie
Pour rebondir sur le commentare précédant, il est normal de favoriser le développement plus rapide que la concurrence étrangère en domaine d’inovation pour être en position de meneur et non suiveur. C’est l’intérêt de l’état car ce sont de futurs emplois.
Il en est de même pour l’écologie.
les subventions ne doivent pas être faites n’importe comment comme aujourd’hui. En effet on vous aide pour améliorer votre habitat mais ensute on réévalue les impôts locaux car votre immobilier a repris de la valeur. Ceci n’incite pas au dévelopement durable. Idem avec les impôts de succession. Un bien durable doit durer des générations mais à chaque génération on repaie le bien. avec un logement pas cher qu’on reconstruit chaque génération l’impôt est seulement sur le terrain à bâtir.
Conclusion c’est la philosophie fiscale entière qu’il faut repenser.