Contrairement à ce que professait le numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez, sur le plateau de France info jeudi 29 avril, son syndicat est en déclin. De 2,5 millions d’adhérents dans les années 1970, le syndicat est passé à 600 000 en 2019 (si tant est que les chiffres ne soient pas truqués). Un déclin qui s’explique en partie par des divisions internes, mais surtout par une obstruction systématique à toute réforme, et un refus du débat avec le patronat.
Partant de ce constat, les salariés se détournent de ce syndicat soit en adhérant à un autre plus constructif comme la CFDT, premier syndicat de France, ou bien en faisant comme 92 % des salariés, en choisissant de ne pas se syndiquer. La CGT n’est désormais qu’une vieillerie pour nostalgique du Front Populaire et de Mai 68. Une chute inexorable pour le syndicat qui conserve pourtant son pouvoir de nuisance sur l’économie française alors qu’il ne représente plus que lui-même. Il serait temps de réformer les syndicats français et de les transformer en prestataires de service, comme en Allemagne où le taux de syndiqués est de 20 %, ou dans les pays du nord de l’Europe où le taux dépasse les 60 %.
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Le glas va-t-il sonner pour la CGT ?
Je me syndiquerais le jour où un syndicat défendra la modération fiscale et le libre-choix de ses assurances sociales.