Le fils de Biden plaide coupable de fraude fiscale pour essayer d’échapper au trafic d’influence

Même les démocrates savent (à l’exception de son père) que Hunter Biden n’est pas un saint. Des documents trouvés dans son ordinateur portable ont prouvé une addiction au sexe et à la drogue, et, surtout, montreraient  qu’il a utilisé le nom et la fonction de son père dans des affaires louches, en relation notamment avec des correspondants russes, ukrainiens, chinois, roumains… Pour essayer de s’en sortir, il vient de plaider coupable dans deux accusations de délit fiscal. Il a « oublié » de payer plus de 200 000 dollars d’impôts en 2017 et 2018 sur des revenus supérieurs à 3 millions de dollars, provenant de transactions commerciales à l’étranger. Les procureurs demanderont probablement une peine de probation plutôt que la prison. Hunter Biden a aussi reconnu qu’il détenait illégalement une arme alors qu’il était cocaïnomane. Les éditorialistes du Wall Street Journal sont indignés par le côté mineur, voire ridicule, des délits retenus. Il n’a même pas été question d’évasion fiscale bien qu’il existe suffisamment de preuves dans ce sens.

Toutefois, c’est le plus important et le plus grave qui n’est pas mentionné. Quid des revenus exceptionnels touchés par la famille Biden grâce aux « affaires » conclues avec des étrangers ? Les enquêtes des commissions de la Chambre et du Sénat ont révélé de nombreuses transactions financières suspectes liées à des sociétés fictives. Certaines seraient liées aux membres du Parti communiste chinois. Un document du FBI ferait même mention d’une source affirmant qu’un oligarque, de son propre aveu, avait versé des pots-de-vin à Hunter et Joe Biden. Enfin, il faudra découvrir quels ont été les services rendus par Hunter Biden (et son père ? la question, à ce stade, est posée) en échange des sommes qui ont été perçues car, à moins que la famille Biden ne possède une expertise unique dans le gaz naturel ukrainien, la finance chinoise, l’immobilier roumain, etc., on ne voit guère d’où elles peuvent provenir. Le département de la Justice a déclaré poursuivre l’enquête.