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La morale à géométrie variable d’Anne Hidalgo

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Dans un entretien à Ouest France (26 juin 2024), Anne Hidalgo a déclaré que s’il devenait Premier ministre, elle ne prendrait aucune photographie avec Jordan Bardella lors des Jeux Olympiques. « Je n’ai absolument rien à voir avec lui », s’est-elle justifiée.

Il ne semble pas que la tête de liste du Rassemblement national en ait pris ombrage, lui qui a aussitôt ironisé sur X : « Sil vous manquait une raison de voter RN »…

On comprend que pour Madame Hidalgo, Jordan Bardella soit un pestiféré. Nous nous sommes donc plongés dans les archives récentes pour vérifier si la conscience morale de la gauche parisienne faisait preuve de constance. Or :

  • En 2016, Anne Hidalgo accueillait Raul Castro, le dirigeant cubain, en grande pompe ;
  • L’année suivante, elle saluait sur Twitter l’exposition Le Che : « La capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique » ;
  • En 2019, elle s’est alliée dès le premier tour des élections municipales avec le Parti communiste français.

Manifestement, pour recueillir les suffrages de « Notre drame de Paris », mieux vaut être un ancien dictateur ou un dictateur en place ou bien avoir une solide expérience des régimes totalitaires (d’extrême gauche) qu’être un futur éventuel dictateur (d’extrême droite).

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4 commentaires

Filouthai 28 juin 2024 - 6:39 am

Ces élus de gooche qui, comme Annie Dalgo, prétendent lutter contre le totalitarisme et en réalité sont les amis des plus infâmes dictateurs contemporains donnent simplement envie de vomir !

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Photini 28 juin 2024 - 12:11 pm

« Je n’ai absolument rien à voir avec lui », s’est-elle justifiée. » Grande démocrate drapée dans sa tunique des Justes! Lui, il n’existe que par ses électeurs qui, pour madame Hidalgo, sont de la crotte de bique. Déjà 1) l’élection n’est pas faite 2) elle, et tous les autres, devraient s’interroger pourquoi des idées « nauséabondes » obtiennent-elles une large adhésion?

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François FOURRIER 28 juin 2024 - 1:10 pm

Anne Hidalgo aurait dû continuer sur cette brillante série d’exposition. Par exemple, après « Che Guevara, le photographe », j’aurais suggéré « Hitler, le peintre » ou encore « Staline, l’auteur ». Le Che usait certainement de romantisme quand il regardait lascivement les centaines d’exécutions à mort qu’il ordonna dans la Forteresses de la Cabaña dont il était devenu le directeur. Il y fut rapidement surnommé le « carnicerito », le « petit boucher ». Un personnage assurément militant qui signait aussi ses missives avec le pseudonyme de « Staline 2 ». Effectivement, ça donne envie de figurer avec lui sur une photo !

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Jacques Baudouin 28 juin 2024 - 2:48 pm

Il est vrai de Jordan Bardella n’a rien à gagner en s’affichant avec elle !
Elle devrait aller faire un tour à Cuba pour se rendre compte qui était le Che ! Un horrible assassin de milliers de gens qui n’avaient rien demandé à personne !

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