Dans un entretien à Ouest France (26 juin 2024), Anne Hidalgo a déclaré que s’il devenait Premier ministre, elle ne prendrait aucune photographie avec Jordan Bardella lors des Jeux Olympiques. « Je n’ai absolument rien à voir avec lui », s’est-elle justifiée.
Il ne semble pas que la tête de liste du Rassemblement national en ait pris ombrage, lui qui a aussitôt ironisé sur X : « Sil vous manquait une raison de voter RN »…
On comprend que pour Madame Hidalgo, Jordan Bardella soit un pestiféré. Nous nous sommes donc plongés dans les archives récentes pour vérifier si la conscience morale de la gauche parisienne faisait preuve de constance. Or :
- En 2016, Anne Hidalgo accueillait Raul Castro, le dirigeant cubain, en grande pompe ;
- L’année suivante, elle saluait sur Twitter l’exposition Le Che : « La capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique » ;
- En 2019, elle s’est alliée dès le premier tour des élections municipales avec le Parti communiste français.
Manifestement, pour recueillir les suffrages de « Notre drame de Paris », mieux vaut être un ancien dictateur ou un dictateur en place ou bien avoir une solide expérience des régimes totalitaires (d’extrême gauche) qu’être un futur éventuel dictateur (d’extrême droite).
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Ces élus de gooche qui, comme Annie Dalgo, prétendent lutter contre le totalitarisme et en réalité sont les amis des plus infâmes dictateurs contemporains donnent simplement envie de vomir !