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La Métropole de Lyon continue sa bataille contre la voiture

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Quand il s’agit de s’attaquer à la voiture, les Verts ne manquent jamais d’idées. Cela fait bien longtemps qu’ils ont voué aux gémonies les véhicules à moteur dans l’espace public. Appelant à une mobilité apaisée, ils réduisent les voies de circulation, suppriment des places de parking et créent des pistes cyclables non genrées. Tout est fait pour décourager l’automobiliste. Des bouchons sont volontairement créés et tant pis si cela pollue plus, vous noterez la logique…

La dernière idée fracassante des élus d’extrême-gauche arrive de Lyon, ou plutôt de l’exécutif métropolitain. Elle consiste à supprimer 1700 places de stationnement dont 1300 rien que dans la presqu’île – le cœur de la cité – pour les transformer en places pour vélos… Là où ils font particulièrement fort, c’est qu’il s’agit de places dans les parkings souterrains, conçues à l’origine justement pour libérer des espaces en surface.

Les riverains sont inquiets de cette nouvelle charge contre les mobilités, eux qui se sont organisés pour pouvoir se déplacer dans la zone à faibles émissions (ZFE) et ont fait l’acquisition de véhicules moins polluants. Comme le dit l’adage anglo-saxon, « no parking, no business » et les petits commerces, qui ont déjà largement souffert de la piétonisation du centre-ville, craignent avec raison pour leur activité. Cette nouvelle mesure anti-voiture fait dire à Bertrand Guyot, figure du commerce local : « Et pour demain ? C’est désespérant pour l’avenir de Lyon, l’attractivité de ses rues, l’occupation de ses pieds d’immeuble, son tourisme et ses emplois. A quoi rime d’avoir moins de Co2 dans une ville morte ? »

Comment la majorité écologique peut-elle se dire bienveillante envers les commerces de proximité, chercher à favoriser les circuits courts, tout en contribuant, par ailleurs, à leur étouffement en supprimant les places de parking nécessaires au chaland ? La seconde question que l’on peut se poser est de savoir, une fois la voiture thermique totalement bannie, comment les infrastructures, qui ont été réduites au minimum, pourront supporter les voitures électriques ? Celles-ci pourront-elles être garées ? Pourront-elles encore circuler ? Il y aura toujours plus de bouchons, mais silencieux et non polluants. Vivre à Lyon risque de devenir de plus en plus pénible.

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4 commentaires

GHUS 7 octobre 2022 - 7:37

Les écologistes sont incapables de réfléchir sur les conséquences de leurs injonctions. La réduction du nucléaire en Allemagne et le recours accru aux centrales à charbon en est une parfaite illustration.

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montesquieu 7 octobre 2022 - 9:53

Que voulez vous attendre d’un maire qui préfère s’occuper des selles de ses habitants plutôt que de leur sécurité!

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Obeguyx 7 octobre 2022 - 2:41

La question des voitures électriques ne se pose pas compte tenu qu’il y aura un autre moyen de déplacement mis en place. Les véhicules thermiques pourront s’adapter à l’hydrogène. Mais ces véhicules n’auront plus droit à l’accès au centre des villes y compris l’électrique. Bienvenu en Absurdie !!!

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JR 7 octobre 2022 - 5:53

Bonjour, la prochaine fois, les Lyonnais voteront mieux ! Pour les prétendus verts, les escros verts et les idéologues verts, mais vrais fachistes, toutes activités économiques doit disparaitre ou être fortement taxées, donc disparaitre aussi en finalité. L’urgence est d’éliminer politiquement ces parasites tortionnaires issus du communisme, par la réinformation et grace à l’information statistique et scientifique : https://climatetverite.net/2022/09/30/lenfumage-des-48-000-morts-prematurees-dues-a-la-pollution-de-lair-tribune/. Merci. Bien à vous

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