Le 28 janvier, La Joconde a fait l’objet d’un jet de soupe par deux activistes du groupe Riposte alimentaire et ce, afin de promouvoir le « droit à une alimentation saine et durable ». Successeur de Dernière Rénovation et manifestement très soupe au lait, le collectif a commenté : la « campagne de résistance civile » vise à « impulser (sic) un changement radical de société sur le plan climatique et social ». Une vidéo du groupuscule gauchiste parle de nécessaire « révolution climatique » et il est annoncé un « coup d’envoi d’une campagne de résistance civile, qui porte une demande claire, profitable à toutes et tous : la sécurité sociale de l’alimentation durable » (L’Obs, 28 janvier 2024). Sur X, s’affiche bien évidemment le catastrophisme écologique sur fond de soupe à la grimace : « Nous sommes la dernière génération à pouvoir limiter un effondrement sociétal ».
L’inventivité des écologistes politiques français et étrangers n’est plus à vanter : après l’arrosage des Tournesols avec de la soupe à la tomate à Londres en octobre 2022 au son du « Qu’est-ce qui a le plus de valeur, l’art ou la vie ? » (action ayant provoqué la bruyante approbation de Sandrine Rousseau, bonne soupe : « action hyper intéressante parce que très dérangeante ») et précédemment en mai l’entartrage de La Joconde, déjà, avec le slogan d’une élégance flaubertienne : « Il y a des gens qui sont en train de détruire la planète. Tous les artistes, pensez à la Terre (sic) ». A vrai dire, il doit être difficile pour Vinci et Van Gogh de penser depuis longtemps, et il est permis de se demander s’il arrive à nos gauchistes repus de le faire de leur vivant…
Voilà en tout cas une destination noble pour des produits alimentaires que nous espérons français et bio (à vrai dire ce n’était pas le cas en Angleterre…). Voilà aussi une action sensée qui fera plaisir à tous ceux qui ne bénéficient malheureusement pas des bienfaits du capitalisme et qui meurent de faim dans certaines régions africaines ou asiatiques.
7 commentaires
acte débile mais prévisible de demeurés qu’on appelle écolos ! apprécier par la pouf de service : normal y’a pas plus conne 😂
Au lieu de balancer de la soupe sur « Mona Lisa » qui n’en captera pas une goutte, le mieux aurait peut être été de donner cette soupe à des sans abris.
Ça n’existe pas, dans le seizième arrondissement, les sans-abris.
Nos amis écolos ne savent pas plus ce qu’est la pauvreté qu’ils ne savent ce qu’est la nature…
Moi, j’ai une explication très simple à cet acte profondément idiot de la part d’un nouveau collectif de prétendus écologistes : ils sont tout simplement jaloux de l’immense succès populaire rencontré par la manifestation des agriculteurs.
Rien ne doit faire plus enrager un bobo végan non-spéciste que voir les sales culs-terreux rencontrer plus d’approbation dans la manifestation non-violente de leur détresse que ne le font leurs champions de la défense écologiste lorsqu’ils saccagent violemment des champs, des chantiers, des installations industrielles, ou s’en prennent à coups de boules de pétanque et de cocktails molotov les forces de l’ordre ; pour le bien de tous, ne l’oublions pas !
Donc, il fallait marquer le coup. Pour que le monde n’oublie pas que le vrai combat, le seul qui vaille d’y accorder la moindre attention, c’est eux. Au lieu de nous soucier des œuvres d’art et du bien-être des exploiteurs de la terre, en bon fascistes que nous sommes. Peuple, réveille-toi !
Le fait de s’en prendre à des œuvres d’art en les vandalisant ou en les détruisant relève systématiquement de la même approche psychologique: arrivé à un moment de son existence où il n’est plus en maitrise de son présent et par là même de son futur, l’individu a besoin, consciemment ou pas, d’ effacer l’image de sa vérité originelle. Celle-là même qui le dépasse et qu’il veut fuir à tout prix, contraint et soumis sous le poids de l’éducation, de l’idéologie, du dogme ou de la religion, cette dernière pouvant trop souvent être la somme et la synthèse des précédents…La malédiction qui me frappe m’empêchant tout espoir et tout avenir, il ne me reste plus qu’à effacer ce que j’ai été et ce qui me représente, puis à disparaitre…J’efface la vie qui ne me réserve plus de place, pour faire place à la mort qui est ma seule issue possible. C’est le nihilisme de ceux qui sont mentalement en bout de course, au cerveau allégé par l’incapacité à réfléchir par eux-mêmes, préalablement privés ou délestés de ce qui devrait caractériser l’Homme en toutes circonstances: le libre-arbitre. Si l’Inquisition, Robespierre, Poutine et les talibans en sont de bons exemples, en ce qui concerne spécifiquement l’effacement de l’art référence au passé, la brigade Kata’ib Tasmiya de l’EI est l’archétype actuel de sa mise en œuvre .
L’univers est déterministe et quiconque d’un peu versé dans les sciences physiques sait que l’Homme n’a aucune maîtrise de l’avenir puisque celui-ci est aussi immuable que le passé qui nous a façonnés et le présent que ce conditionnement nous fait accomplir. Et que le libre-arbitre n’est, donc, que la douce illusion que nous laisse l’ignorance des causes qui nous meuvent.
Sachant cela, cependant, je n’en suis pas moins farouchement attaché à la préservation de ce qui m’a constitué et je ne partage donc pas l’avis que vous vous faites de ces gens-là.
Je pense qu’au-delà du nihilisme, il y a aussi un immense fanatisme qui détermine leur comportement : la conviction narcissique d’être ceux qui détiennent la seule et unique vérité. Et pour que prévale leur vérité, le monde qui les a précédés doit disparaître, car il est tout simplement faux à leurs yeux. Ce n’est pas un acte de désespoir ou de fuite, mais un acte de puérilité et d’aveuglement total.
Acte débile d’imbéciles qui seraient plus utiles en aidant les associations type restos du coeur et autres sur le terrain. Il serait intéressant de savoir de quoi ces pseudo écolos vivent. Travaillent-ils ? Si oui, ne seraient-ils pas fonctionnaires ?