Selon le président Biden et les progressistes, le racisme systémique gangrène la société américaine en général et les forces de police en particulier. Les Noirs seraient les victimes du suprémacisme blanc et ils en souffriraient économiquement et socialement. Mais les dernières données fournies par le National Bureau of Economic Research dévoilent les énormes changements (en bien) pour ce qui est des inégalités entre les Blancs et les Noirs. Il est question d’espérance de vie. « Entre 1990 et 2018 », précise le rapport, « l’écart d’espérance de vie entre les Blancs et les Noirs aux États-Unis est passé de 7 à 3,6 ans ». Une personne noire née aux États-Unis en 1990 vivait jusqu’à 69 ans environ, contre 76 ans pour une personne blanche. Depuis, l’espérance de vie des Noirs a augmenté environ deux fois plus vite que l’espérance de vie des Blancs. Une personne noire née en 2018 pourrait vivre un peu plus de 75 ans, contre un peu moins de 79 ans pour une personne blanche.
Les causes de cette réduction de l’écart entre les espérances de vie sont multiples. La baisse du taux de mortalité chez les malades de cancer et du taux d’homicides, la diminution de la mortalité infantile et des plus de 65 ans et aussi la fin des décès provoqués par le sida. Les décès par suicide, overdose et maladies liées à l’alcool ont augmenté chez les Noirs et les Blancs américains, en particulier au cours de la dernière décennie, mais ont eu un impact plus important sur l’espérance de vie des Blancs. Si ce rythme continue, les auteurs du rapport soutiennent que l’écart entre l’espérance de vie les Noirs et les Blancs serait comblé d’ici 2036.
L’espérance de vie des Noirs a augmenté environ deux fois plus vite que l’espérance de vie des Blancs
Abonnez-vous à la Lettre des libertés !
article précédent