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Gaza, SciencesPo : Jusqu’où s’abaissera LFI ?

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Nous avons dénoncé l’entrée en force des députés LFI à l’Assemblée nationale. Depuis lors, suivant les cas, l’ignorance crasse le dispute aux provocations. Quelques exemples brûlants l’ont encore démontré lors du week-end des 28-29 avril.

Au Grand jury RTL-Le Figaro, Mathilde Panot a défendu la toute petite minorité gauchiste de SciencesPo : « Pour se faire entendre, il faut parfois bloquer ». Autrement dit, quelques dizaines de personnes sont en droit d’empêcher les milliers d’autres étudiants d’aller et venir dans les locaux et de vaquer à leurs occupations. Bien entendu, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a répété qu’il existait un « génocide » à Gaza, ce qui est une énormité conceptuelle, d’autant plus déplacée au regard de l’Histoire.

Rima Hassan a renchéri : « Nous serons là à chaque fois que le « peuple (sic) se mettra en mouvement pour soutenir l’égale dignité des êtres humains ». Traduisons : quelques étudiants gauchistes représentent le « peuple » aux yeux de la candidate LFI aux élections européennes, à l’image des Insoumis qui, c’est bien connu, ont le monopole de la représentation des Français.

Enfin, François Piquemal a considéré sur X que l’offensive israélienne à Gaza n’était pas seulement « une tentative de génocide » (on remarquera qu’il s’agit ici « seulement » d’une tentative), mais aussi « un immense écocide », tout en ajoutant « Ils veulent rendre cette terre inhabitable ». Au-delà de l’ineptie de l’accusation, le député LFI a immédiatement été accusé d’antisémitisme pour avoir ravivé le cliché du peuple empoisonneur de puits. A tout le moins, en supposant que les propos étaient plus bêtes que méchants, l’expression apparaît une fois encore mal venue.

Comme nous l’avons déjà écrit, LFI a réussi l’exploit depuis plusieurs années de faire le plus souvent passer l’extrême droite pour une aimable confrérie de personnes modérées, alors même qu’elle était jusqu’alors ostracisée. En draguant éhontément l’électorat musulman et en abaissant le niveau du débat public, il n’est pas sûr que l’extrême gauche y trouve son compte. Le RN, lui, se frotte chaque jour les mains…

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2 commentaires

Bruno GERMAIN 1 mai 2024 - 11:02

Pour ces saltimbanques, pour ne pas dire ces MINUS HABENS, le paradis est la Corée du nord et son gentil chef KIM JONG UN. Auront-ils l’honnêteté et surtout le courage !!! d’y passer leurs vacances ! Evidemment non car en France ils peuvent allègrement tout détruire en hurlant leur haine à l’image de leur sublime modèle le Hamas !
En juin prochain, ça va être une sacrée castagne pour tous ces pitres gauchistes et idem dans toute l’Europe !
DEHORS, DEHORS …

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Mathieu Réau 1 mai 2024 - 4:18

Et pourtant, à chaque fois que j’entends prédire que le Rassemblement National sera élu aux prochaines présidentielles, je tremble à l’idée que son adversaire du second tour se trouve être, vraisemblablement, LFI.
À ce moment-là, et nonobstant tous les reproches légitimes que l’on peut leur faire, vous verrez que toute la gauche et tout le centre se rallieront à elle. Parce qu’il sera toujours préférable, à leurs yeux, d’êtres gouvernés par des islamo-gauchistes forcenés que par des « fascistes ». Et ils ne manqueront pas de le faire entendre, avec toute la subtilité qui les caractérise.
C’est finalement l’effet qu’aura le cordon sanitaire, justement : faire advenir le fascisme, le vrai, celui des adeptes du contrôle social, de la censure et de l’avènement de l’Homme nouveau (déconstruit), au pouvoir…

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