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Emeutes urbaines : Bruno Le Maire appelle les assureurs à abaisser leurs franchises

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Devant l’ampleur des violences urbaines et des pillages qui émaillent l’actualité nationale depuis la semaine dernière, la question brulante de l’indemnisation des victimes commence à se faire sentir de manière lancinante.

En 2005, pour rappel, les trois semaines d’émeutes avaient couté 204 M€ pour 10 000 sinistres constatés tandis que la crise des gilets jaunes avait engendré 249M€ de dégâts.

Lors de sa conférence de presse avec les représentants du commerce, de la restauration et de l’hôtellerie, il y plus de trois jours, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a donc demandé aux assureurs de réduire leurs franchises et d’indemniser rapidement leurs clients.

Selon Bercy, plus de 700 commerces ont étés attaqués dont 250 banques, 250 bureaux de tabac et 200 magasins alimentaires pour une facture totale estimée, pour l’heure, à plusieurs dizaines de millions d’euros. Un bilan qui pourrait s’avérer être bien plus lourd, plusieurs milliers de commerces ayant été victimes d’actes de vandalisme selon le président de CCI France, Alain Di Crescenzo.

L’Etat, incapable d’assurer son rôle de gardien de la tranquillité publique, appelle donc au secours le secteur privé quand il s’agit de réparer les dégâts.

Sur cette question de la préservation de l’ordre public, il faut également mentionner la défaillance et le laxisme de la courroie judiciaire. Le Syndicat de la magistrature, qui représente un tiers des magistrats, a d’ailleurs publié un communique de presse lunaire où il déclare que la justice n’a pas à mater la révolte, le principal problème demeurant visiblement celui des «violences policières »…

Dans cette configuration de la magistrature et eu égard à l’arsenal législatif pénal pusillanime de notre pays, il parait difficile de régler en profondeur le problème des flambées régulières de violences urbaines dont il faut rappeler que la première d’importance a eu lieu à Vaulx-en-Velin en 1979.

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4 commentaires

Laurent46 4 juillet 2023 - 5:50

Toutes les collectivités locales vont en profiter pour augmenter les taxes et las assureurs forcément répercuter les dépenses de ces dégâts et dans les deux cas les Français des campagnes qui triment 365 j / an, ceux dont les enfants ont largement moins d’avantages que cette racaille des villes et qui ne cassent rien, ceux là vont payer une fois de plus ! C’est cela la nouvelle République de nos irresponsables, incapables et mafieux.

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maxens 20 juillet 2023 - 7:40

100% d’accord avec vous, les honnêtes gens vont payer pour le laxisme de l’Etat, et pour une bande de voyous

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Almaviva 4 juillet 2023 - 7:09

Je m’associe au commentaire de LAURENT !

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cybernetik77 4 juillet 2023 - 7:22

J’ai lu le texte du communiqué du Syndicat de la magistrature qui veut restaurer la confiance des citoyens dans la justice. Vaste programme. Ce texte comporte une faute d’orthographe : il est écrit « évidement » au lieu d’évidemment. Je crois que le fonds et la forme d’un texte sont liés. Pour certains, les fautes d’orthographe ne sont pas graves. Toutefois, si les rédacteurs de jugements relisent leurs textes comme leurs communiqués de presse, il sera difficile de « restaurer la confiance des citoyens dans leur justice » rendue, rappelons-le par des juges. Pour avoir confiance dans la justice, il faut avoir confiance dans ses juges. Je pose la question : un tel communiqué de presse améliore-t-il la confiance des citoyens dans leurs juges ?

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