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« Budgétisation Sensible au Genre » : la Ville de Nantes à la pointe du wokisme

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La Ville socialiste de Nantes aspire à être « la première ville non sexiste d’ici à 2023 ». Cette année, elle s’attaque aux espaces publics.

En 2023, la ville socialiste de Nantes a mis en place la « Budgétisation Sensible au Genre » (BSG) afin de promouvoir « la justice sociale et l’égalité réelle ». L’idée, selon le site de la Ville (20 février 2023) est que « les finances publiques ne sont pas neutres au genre : elles reflètent les biais et les tendances de la société où des inégalités entre les femmes et les hommes persistent ».

La même année, elle a expérimenté la BSG en vérifiant, toujours selon le site de la Ville (31 janvier 2024), pour trois postes de dépenses si ces derniers avaient été « aussi utiles aux femmes qu’aux hommes ». Il en est résulté, pour illustration, que les cachets des artistes lors d’un festival ont été plus élevés pour les hommes. Scandaleux ! L’élue déléguée à l’Egalité rappelait que l’objectif était que Nantes soit « la première ville non sexiste d’ici à 2030 ».

Le wokisme nantais accélère en 2025 en s’attaquant aux espaces publics (avant les espaces privés ?). Ceux-ci doivent favoriser l’égalité femmes-hommes avec des rues « moins sexistes et plus inclusives (sic) » (France 24, 2 février 2025). On apprend ainsi que l’aménagement de la future place de la Petite-Hollande (rien à voir avec une quelconque féminisation de François en cette belle cité socialiste…) « racontera (sic) une ville écolo et féministe ».

En effet, à la fin de l’année dernière, la Mairie a réuni une « communauté citoyenne de personnes concernées par le sexisme sur l’espace public » constituée de 25 femmes et personnes LGBTQIA+. Selon le « mandat de participation » que Le Figaro (30 janvier 2025) s’est procuré, sont entre autres concernés la taille des trottoirs, le mobilier et l’éclairage urbains, de même que la végétalisation. Le quotidien relève cruellement l’absence de mention de la délinquance et de l’insécurité…

Faut-il en conséquence s’attendre à des toilettes publiques « non genrées » ? Ou, comme le préconisait de manière prémonitoire la féministe Caroline de Haas en 2017, à un « élargissement des trottoirs » (avec plusieurs couloirs, un pour les femmes, un pour les hommes, un pour les « non binaires » ou « non genrés », avec réduction corrélative de la circulation automobile ?) et à une mise en place ou un accroissement de l’éclairage (pour faire des économies d’énergie ?) ?

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