Brian Lozenski est professeur associé d’« éducation urbaine et multiculturelle » et président du département d’études éducatives au Macalester College, à St Paul dans l’État du Minnesota. Tim Walz, colistier de Kamala Harris dans la course à la présidentielle de 2024, l’a chargé en septembre dernier de contribuer à la conception d’un programme d’ « études ethniques » destiné aux élèves des écoles publiques du Minnesota, de la maternelle à la terminale. La pierre angulaire de ce programme éducatif – qui est aussi l’un des concepts phares de l’idéologie woke – tient clairement en trois lettres : CRT (Critical Race Theory, soit « théorie critique de la race »). Une grille de lecture plaquée sur le passé, aussi tendancieuse que simplificatrice à l’excès, et au moyen de laquelle tous les problèmes que connaît le monde actuel sont ramenés à une même source fondamentale : l’Amérique, et, avec elle, la figure du « mâle blanc capitaliste ».
À cet égard, plusieurs commentateurs et hommes politiques conservateurs viennent de se faire l’écho de ce qu’a déclaré Brian Lozenski lors d’une interview en ligne – supprimée depuis, semble-t-il, sur YouTube. Le propos est tellement édifiant – il révèle sans doute au grand jour les préjugés indéracinables d’un nombre important (d’une majorité ?) de démocrates en 2024, ainsi que les vrais buts qu’ils se proposent d’atteindre – que nous avons choisi de reproduire ce passage in extenso :
« Le premier principe de la théorie critique de la race est que les États-Unis sont irréversiblement racistes et doivent être renversés. (Nous soulignons.) Ainsi, nous, partisans de la théorie critique de la race, ne devrions pas dire que la théorie critique de la race se limite à parler des groupes ethniques et de la diversité. Non, il s’agit de renverser l’Amérique. C’est un mouvement insurrectionnel. (Nous soulignons également.) Et nous devons être plus honnêtes quant à nos intentions. Les détracteurs de la théorie critique de la race ne comprennent pas cela, mais ils comprennent que la théorie critique de la race est anti-américaine. On ne peut pas être un théoricien de la race critique et être pro-américain ».
Les choses ne sauraient donc être plus claires : l’Amérique est, pour des gens comme Lozenski, consubstantiellement et irrémédiablement raciste. Entre les combats assis sur l’idéologie woke et décoloniale d’une part, et l’Amérique d’autre part, il faut donc choisir. De deux choses l’une… Rappelons que Trump est toujours, selon les médias mainstream, le seul à être considéré comme une menace pour la démocratie. Nombre de ses formules sont certes à l’emporte-pièce. Reste que notre classe journalistique pourrait peut-être aussi prêter attention à des déclarations de ce genre ainsi qu’à leurs implications, qui ne semblent pas particulièrement briller dans le ciel de la tolérance et de la modération démocratiques.
3 commentaires
Sans connaître ce personnage ni ses déclarations, lorsque j’ai entendu Kamala Harris déclarer sans aucune honte ni aucune nuance que Trump est fasciste, j’ai immédiatement pensé aux soutiens woke, blm, décoloniaux, impérialistes et bellicistes membres, proches ou sympathisants du parti démocrate et je me suis demandé où se trouvent les tenants des idéologies et des méthodes les plus fascistes des deux…
Et quand TRUMP explique que KAMARAD HARRIS est dangereuse, nos ânes mordent le doigt…
La campagne de Harris/Walz est à 80% de la campagne est faite de déclarations mensongères: Trump national abortion ban (ce projet n’existe pas, il est en pleine contradiction avec toutes ses affirmations qui sont en ligne avec la Cour Supreme laissant à chaque Etat le soin de légiférer sur ce plan), National Sales Tax (ce projet n’existe pas non plus, faire la confusion entre des droits de douane ciblés sur certain produits Chinois et une TVA est littéralement stupide), ils veulent faire peur au plan de la Démocratie alors que l’administration actuelle est responsable de l’immigration massive, de la hausse de la criminalité (Ils ont clamé l’inverse pendant 2 mois avant que les données du FBI ne soient mises à jour) par le laxisme des procureurs Democrats et que l’Etat de Californie vient de supprimer l’obligation de justifier de son identité pour les élections! Il est flagrant que Harris (choisie sans primaire)/Walz sont des pantins au service du deep State et de l’industrie de l’armement. Ils en sont maintenant à comparer Trump à Hitler et répètent inlassablement que c’est un « convicted felon » résultant de la justice politique de l’Etat de NY fondée sur le témoignage d’une porn star et d’un avocat malhonnête. Leur projets sont des réclames sans rien derrière.
Harris vient d’une famille marxiste (sans exagérer) et Walz est un woke convaincu.
Par contraste, les soutien de Trump sont loin d’être des cons ce sont des entrepreneurs pour la paix et la prospérité.