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Bonne nouvelle : Lucie Castets ne sera pas nommée à Matignon

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Dans un communiqué diffusé le 26 août 2024, Emmanuel Macron a indiqué que la candidate portée par le Nouveau Front populaire (NFP), Lucie Castets, ne serait pas la prochaine locataire de l’hôtel Matignon. C’est une bonne nouvelle, tant le programme économique de l’énarque de 37 ans laisse interdit par son archaïsme. Lors de de l’université d’été de la France insoumise qui vient d’avoir lieu, Lucie Castets a invoqué sans surprise le prétexte de la « transition écologique » pour justifier une augmentation des impôts. Selon elle, de plus en plus de Français seraient d’ailleurs disposés à payer davantage d’impôts, alors que tout semble indiquer le contraire : selon son baromètre des prélèvements sociaux et fiscaux, paru en janvier 2024, le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), institut associé à la Cour des comptes, indique que trois quarts des sondés jugent le niveau des impôts en général trop élevé dans notre pays. L’IREF ne cesse par ailleurs de rappeler que la France est championne du monde des prélèvements obligatoires : selon l’INSEE, ces derniers se montent en 2023 à 1218 Mds€, ce qui représente 43,2 % du PIB. C’est donc à se demander si Lucie Castets vit bien dans le même monde que la majorité de nos compatriotes, qui pensent au contraire qu’ils payent trop d’impôts.

Qui plus est, Lucie Castets a formulé on ne peut plus clairement la haine typiquement socialiste qu’elle voue aux grandes fortunes. À Manon Aubry qui lui a posé la question : « Emmanuel Macron est-il prêt à te nommer Première ministre si tu promets de ne pas toucher un seul cheveu des milliardaires ? », Lucie Castets a répondu : « J’étais venue avec ma tondeuse (sic), il n’a pas osé poser la question ». Ainsi, non seulement il faut selon elle augmenter encore les impôts (il serait, a-t-elle dit, « irresponsable et déraisonnable de ne pas activer le levier fiscal (sic) » – comme si le levier fiscal n’était pas déjà que trop activé depuis trop longtemps en France…), il importe aussi de presser les (très) riches comme des citrons – au mépris des principes fondamentaux de notre droit : Lucie Castets a-t-elle jamais lu à Science po ou à l’ENA la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui dispose à l’article 13 que la contribution « doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés » ?

Ne nous y trompons pas : le rêve de Lucie Castets, comme de toute l’extrême gauche dans notre pays, c’est en réalité d’encourager la croissance exponentielle de l’État, et ce aux frais des riches : qu’il s’agisse d’œuvrer en faveur de la « justice sociale » ou de parer à l’ « urgence climatique », ce sont toujours des solutions étatiques que l’extrême gauche préconise, tout le contraire des solutions libérales. Et elle attise de manière purement démagogique le discours anti-riches afin de mieux faire accepter par une majorité d’électeurs la substitution des agents de l’État aux acteurs de la société civile.

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