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Alain Madelin veut redonner de l’optimisme aux Français avec la liberté de choix

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Alain Madelin était l’invité de Darius Rochebin sur LCI le 16 octobre, d’abord pour un entretien seul, puis en présence de Pierre Gattaz.

Toujours bon pied bon œil, l’ancien ministre libéral a d’abord donné une leçon d’optimisme. Tactiquement, il a refusé de s’en tenir à un programme pour « serrer la ceinture » de nos compatriotes, un programme « gris, désespérant ».

Il a rappelé combien la « classe politique » française, tous bords confondus, était victime depuis plusieurs décennies d’une addiction à la dépense publique sur le mode « Vous avez un problème, j’ai un carnet de chèque ». Il a stigmatisé un État encore moins compétitif que celui de nos concurrents. Or, cette « classe politique » n’a en rien réformé la lourdeur de l’État providence, réforme profonde qui seule aurait permis de créer de la croissance. Il a insisté sur le fait qu’une croissance économique à 7 % doublait la richesse en 10 ans et une croissance à 3 % en 24 ans, tandis qu’une croissance à 1 % la doublait seulement en 72 ans avec pour conséquence une impression de stagnation et le fait que certains croient que la richesse des uns est acquise au détriment des autres.

Alain Madelin a relevé l’importance de la « zone grise » entre la sphère non marchande de l’État, qui capte actuellement 55 % de la richesse nationale, et la sphère de la société civile, réduite à 45 %. Cette zone grise est une frontière, celle de la liberté, celle du « choix personnel », une frontière qui n’est pas seulement économique mais avant tout morale : « Je choisis ou l’État choisit ». « C’est le moment pour les libéraux », a-t-il conclu, compte tenu du dynamisme des nouvelles générations.

Alain Madelin a ensuite contredit Pierre Gattaz, d’abord lorsque ce dernier a prôné une « Tva sociale » : « Qui paye la Tva sociale ? C’est le salarié, c’est le consommateur ! Elle n’a rien de sociale ». Surtout, il a contesté la volonté de l’ancien président du Medef de hausser l’âge légal du départ à la retraite : « Il faut mieux gérer ? Non ! Il faut réformer profondément ! Pourquoi se focaliser sur l’âge de la retraite ? »

Une salutaire leçon de libéralisme par le truchement d’une ode à la liberté de choix.

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