Il y a quelques semaines, nous avons révélé que la direction de la RATP a proposé aux conducteurs du métro et du RER une prime de 1 600 euros à ceux qui travailleront du 22 juillet au 8 septembre, pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Elle sera même complétée par une autre prime « événement exceptionnel » de 44,10 euros par jour travaillé sur 12 lignes de métro et les RER A et B. Ce qui représentera jusqu’à 2 500 euros au total. Or nous venons d’apprendre que la RATP, répugnant à toute discrimination, à également pensé aux agents en station : ils auront eux aussi droit à une prime. Ils sont environ 5 500 et toucheront jusqu’à 1 777 euros ; voire 2 500 euros pour les cadres.
Rappelons que la Cour des comptes a déjà épinglé la RATP pour sa gestion des ressources humaines et les charges de personnel, d’un montant de 2,7 Md€, soit 50% des charges d’exploitation. Elle a aussi souligné que le salaire moyen brut annuel à la RATP est de 4 790 euros plus élevé que le salaire moyen brut en France. Ajoutons que les contribuables paient plus de 60% de la retraite des agents de la RATP. Lesquels agents jouissent d’avantages que les contribuables payeurs leur envieraient : notamment, le départ à la retraite à 57,3 ans en moyenne (contre 62,9 ans pour la CNAV), avec une pension dont le montant moyen est 2.6 fois plus élevé que celui des salariés du privé.
2 commentaires
Le public engraissé par l’argent de la Dette que l’on fait payer au Privé.
On n’attendait pas moins du nouveau « patron » de la RATP, lui qui avait si brillamment géré la crise du Covid avec des règles stupides et un talent de gestionnaire à l’image de celui du président.