En matière d’environnement, la Commission européenne vient de prendre une décision qui pourrait coûter 17 milliards d’euros à l’Europe (Wall Street Journal, 5 juin 2014). En effet, en décembre 2013, la Commission a déposé un moratoire sur une certaine catégorie de pesticides. Cette décision, prise dans l’urgence, a été provoquée par des études montrant un impact négatif de ces pesticides sur les abeilles, le but étant de protéger au mieux ces espèces.
Récemment, de nouveaux rapports ont été publiés, qui remettent en question les conclusions précédemment signifiées. Entre 2008 et 2013, le nombre d’abeilles a même légèrement augmenté en Europe et aux États-Unis. Bien mieux, ce pays continue d’utiliser les pesticides incriminés par l’Union européenne. L’application tous azimuts du principe de précaution va entrainer des surcoûts de production pour les agriculteurs, qui se verront obligés d’utiliser des produits moins efficaces, alors même que, ceux qui viennent d’être interdits, ne présentent pas de danger pour les abeilles !