Les députés argentins ont ratifié le veto du président Javier Milei à une loi prévoyant d’augmenter les frais de fonctionnement des universités publiques, un nouveau succès législatif pour le président attaché à réduire l’énorme déficit budgétaire qui alimentait ces dernières années une inflation supérieure à 200 % et menaçait le pays d’une nouvelle banqueroute. Le petit parti ultra libéral de Milei, La Libertad Avanza, pourtant minoritaire, a su lier des alliances afin d’éviter, de six voix seulement, qu’une majorité des deux tiers n’invalide son veto déposé début octobre à la loi approuvée au Sénat le 13 septembre. Javier Milei remporte un nouveau succès législatif après un premier veto en septembre s’opposant à l’augmentation des retraites. Le taux d’inflation mensuel de l’Argentine devrait avoir ralenti à 3,5% en septembre, au plus bas depuis fin 2021, selon le consensus des économistes argentins.
Les syndicats d’enseignants et de non-enseignants des universités ont annoncé une grève nationale jeudi pour dénoncer le vote « honteux » des députés qui « mettent en jeu l’avenir de tout un pays ». « Nous voulons de meilleurs enseignants, de meilleurs diplômés universitaires, une meilleure recherche. Ce que nous ne voulons pas, ce sont des accords qui soient conclus dans le dos des universités avec l’argent des contribuables », a répliqué le porte-parole du gouvernement.
4 commentaires
Un vrai gouvernement, pas un ramassis de fonctionnaires congénitaux comme chez nous.
Où est le Meili français ?
A quand un courageux en France?
Article très intéressant au demeurant mais il est regrettable que le terme « ultra libéral » soit employé par l’auteur. Le parti de Milei est peut-être libéral ou bien libertarien mais il n’est en aucun cas « ultra libéral ». Laissons l’utilisation de cet adjectif d’ultra à la médiocre presse de gauche.