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La Suède lie l’aide au développement à la baisse de l’immigration

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Illustrant la vague de durcissement depuis quelques temps des gouvernements européens en matière d’immigration, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Pologne, notamment, longtemps après le Danemark, pourtant gouverné au centre-gauche, le gouvernement suédois a présenté une nouvelle stratégie d’aide au développement. Ce plan prévoit une enveloppe de 3 milliards de couronnes (263 millions d’euros) visant à réduire l’immigration et accélérer les expulsions, ainsi qu’à renforcer les infrastructures locales, comme les centres d’accueil, dans les pays d’origine et de transit. Ces fonds contribueront, entre 2024 et 2028, au développement des pays d’origine afin de « réduire l’immigration irrégulière vers la Suède et l’Union européenne », a déclaré Benjamin Dousa, ministre de la Coopération internationale. L’objectif est aussi « d’aider les gens à trouver du travail, leur apporter un soutien psychosocial ou leur proposer une formation professionnelle », a-t-il ajouté. Le gouvernement veut également lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains le long des routes migratoires.

Le chef de file des conservateurs Ulf Kristersson a accédé au pouvoir en octobre 2022 en formant un bloc majoritaire avec les Démocrates de Suède, parti nationaliste sur la base d’un programme de coalition prévoyant une forte réduction de l’immigration. Le parti SD est arrivé en deuxième position aux législatives de 2022 avec 20,5% des voix. La Suède a durci sa politique migratoire ces dernières années, restreignant le regroupement familial et relevant le niveau de salaire minimum nécessaire pour octroyer un permis de travail aux migrants extérieurs à l’Union européenne. Mi-septembre, le gouvernement a proposé de fortement augmenter en 2026 l’aide au retour des migrants, jusqu’à plus de 30.000 euros par personne.

Cette nouvelle stratégie, à rebours de la mantra « l’immigration chance pour le pays d’accueil » en vigueur un peu partout en Occident, sans expliquer en quoi le fait de traverser une frontière rendait miraculeusement plus travailleur, productif et meilleur citoyen qu’un autochtone, surtout compte tenu des obstacles linguistiques et culturels éventuels, mise sur la capacité de l’aide au développement à susciter un décollage économique des pays bénéficiaires, avec réduction du chômage à la clé. Cela part d’un bon sentiment et de pragmatisme mais à condition que l’aide ne soit pas détournée, donc que les pays visés soient dotés d’Etat de droit fonctionnels, ce qui n’est, hélas, pas souvent le cas en Afrique ou au Moyen Orient…

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2 commentaires

RODRIGUEZ 25 octobre 2024 - 7:51 am

Avec le déconnecté qui est à la tête de la FRANCE nous resterons à être les seuls a ne rien faire contre cette immigration de masse ! Mon expérience m’a rendu hostile à cet accueil sans limite , j’ai été obligée de partir de mon boulot à cause d’un arrivage massif de malgaches qui en force ont mis un bordel sans limites dans l’équipe …… et je ne suis pas la seule ! On accueille et bonjour les problèmes !!!!

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Lombled 26 octobre 2024 - 4:57 pm

« Cela part d’un bon sentiment et de pragmatisme mais à condition que l’aide ne soit pas détournée, donc que les pays visés soient dotés d’Etat de droit fonctionnels, ce qui n’est, hélas, pas souvent le cas en Afrique ou au Moyen Orient… »
C’est exactement ce qui se passe depuis des décennies et nous continuons à leur filer notre pognon. C’est ridicule comme situation. Il faut cesser toute aide financière ces gens là nous prennent pour des idiots, ce que nous sommes en réalité.

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