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Climat, tout ça pour rien: Le climat par les chiffres 2

Christian Gerondeau

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Au lieu de se demander si l’homme est pour quelque chose dans les variations actuelles du climat, débat dans lequel s’opposent climato-croyants et climato-sceptiques, Christian Gerondeau court-circuite ce débat en posant la question: Ce que nous pouvons faire pour réduire nos émissions [de CO2] peut-il servir à quelque chose à l’égard du climat ?

À laquelle il répond : Ce que nous pouvons faire ne sert à rien. Pour argumenter sa réponse, il s’appuie sur des chiffres contre lesquels on ne peut rien, sinon les ignorer:

Chaque mille milliards de tonnes (1000 milliards) d’émissions cumulées de CO2  est probablement à l’origine d’un réchauffement de la surface terrestre compris entre 0,27°C et 0,63°C, dont la meilleure estimation est 0,45°C… (Rapport AR6 du GIEC 2021).

Les émissions annuelles de l’UE (Union européenne) sont de 2,7 milliards de tonnes, les émissions mondiales de 34,3 milliards (BP Statistical Review 2023).

La suppression totale immédiate des émissions de l’UE d’ici la fin du siècle se traduirait par une réduction de 0,09°C (=2,7 x 75 x 0,45 / 1000) de la température terrestre.

Les autres pays occidentaux tels que les USA, le Canada ou le Royaume Uni n’ont pas la même détermination que l’UE pour réduire leurs émissions. Les pays de l’OCDE représentent 33,6% des émissions annuelles mondiales selon les statistiques de 2019 publiées par l’AIE (Agence internationale de l’énergie) en 2021, la Chine près de 29,5% et les autres pays d’Asie, 13,6%.

Selon les prévisions pour 2040 de l’AIE, les pays de l’OCDE en représenteront 23,3%, la Chine, 27,4%, et les autres pays d’Asie, 20,3%. Selon la BP Statistical Review et autres, les réserves prouvées de pétrole et de gaz ont continué d’augmenter de 1962 à aujourd’hui malgré les prélèvements effectués chaque année.

Les pays en développement ne réduiront pas leurs émissions de CO2 d’ici la fin du siècle. Les centaines, voire les milliers, de milliards d’euros dépensés par l’UE pour l’objectif zéro émission en 2050 ne servent et ne serviront donc à rien. Dire comme le fait le GIEC que chaque tonne de CO2 ajoute au réchauffement climatique est une phrase mensongère puisque seule l’Union européenne (450 millions d’habitants sur les 8 milliards de la planète) est déterminée à réduire ses émissions et que, si elle cessait immédiatement d’en émettre, l’impact sur la température terrestre ne serait que d’un dixième de degré selon le GIEC d’ici la fin du siècle et que l’impact d’une tonne de CO2 est de 0,000 000 000 000 45°C (=0,45 / 1012). L’inutilité de la décarbonation est ainsi démontrée.

L’auteur démontre aussi dans ce livre, de manière aussi convaincante: qu’en France, les deux rapports officiels de RTE (Réseau de transport de l’électricité) parus en janvier et octobre 2021 sont trompeurs et que la consommation d’électricité continuera de diminuer contrairement à l’opinion répandue; que la voiture électrique ne sera plus, une fois les subventions supprimées – ce qui se passe en Allemagne le prouve -, qu’un marché de niche et de riches; que l’hydrogène vert est un mythe; que les COP (Conférences des parties) organisées par le GIEC sont des mascarades puisque les pays en développement ne sont pas près, à raison, de décarboner; que les dépenses publiques faites, en France, au nom de la transition écologique, sont inutiles et ruineuses, que ce soit dans le domaine des transports, de l’agriculture, de la biodiversité ou du logement.

Ce qui stupéfie l’auteur, et son lecteur, c’est l’aveuglement collectif dont font surtout preuve les soi-disant élites européennes, depuis plus de trente ans, quant à l’influence imaginaire de l’homme sur le climat. La France, d’ailleurs, y tient une place particulière. Ce sont des dizaines de milliards d’euros et bientôt plus qui sont gaspillés chaque année dans l’illusion d’agir sur le climat de la planète et de donner l’exemple au monde entier. L’auteur a bon espoir que le bon sens et la raison finiront par l’emporter et que quatre facteurs contribueront au retour à la réalité en France: la révolte du monde agricole, les constructeurs automobiles face au caractère illusoire de la généralisation en 2035 des voitures électriques voulue par l’Europe, EDF face à la stagnation voire à la diminution de la consommation d’électricité, la dégradation des finances publiques.

Blog de Francis Richard

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5 commentaires

Dudufe 18 mai 2024 - 1:08 pm

Ah ! Enfin un article qui confirme ,moi qui ne suis pas du tout un scientifique, que les écolos ne sont pas du tout sérieux et qui confirme aussi ce que j’ai écrit dans un autre commentaire, à savoir, les glaces de l’ère glaciaire n’ont pas eu besoin de l’activité humaine pour fondre !

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Philippe 18 mai 2024 - 2:36 pm

Par contre on ne sait pas pourquoi la consommation d’électricité va diminuer j’imagine que c’est pour que l’on achète le livre

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Mathieu Réau 18 mai 2024 - 4:52 pm

La consommation électrique continuera de diminuer ? Même après avoir forcé tout le monde à rouler en voiture électrique ?…

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Guillot 19 mai 2024 - 5:51 am

S’agit-il d’une baisse de la consommation de l’électricité ou d’une électricité trop abondante ce qui aurait pour conséquence de mettre en difficulté les producteurs d’électricité ?
Pour le savoir nous achetons le livre

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JL 21 mai 2024 - 2:45 pm

En tout domaine, l’idéologie est mortifère…surtout lorsque qu’elle s’exprime par ceux qui dirigent les peuples…

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