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Fonction publique française : le dernier dinosaure

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En regardant ce qui se passe à l’étranger, on comprend pourquoi votre emploi est menacé, pourquoi vous ne pouvez plus partir en vacances, pourquoi vos enfants n’auront pas de retraite… La France n’évitera la faillite que si elle fait ce que de nombreux pays ont fait : réformer la fonction publique !

Points clés de cette étude

– Une proportion de fonctionnaires dans la population active bien supérieure à la moyenne de l’OCDE,

– Une des dernières fonctions publiques très largement « de statut »,

– Le temps de travail hebdomadaire des fonctionnaires français est le plus faible des 16 pays étudiés,

– Des départs à la retraite parmi les plus tôt de tout l’OCDE,

– Si la France disposait du même taux d’administration que l’Allemagne, l’économie budgétaire serait de 110 milliards d’euros par an

Introduction

A l’heure où la réduction des dépenses est un enjeu crucial pour notre économie, la question du statut et du nombre de fonctionnaires devient incontournable.

En France, la fonction publique de statut dont l’effectif est particulièrement important semble porter préjudice à l’ensemble de la compétitivité du pays. De nombreux économistes et experts ont remis en cause ce choix, appelant à une plus grande professionnalisation et rationalisation des agents publics hexagonaux. Car la mondialisation, la crise financière et la lutte contre les déficits publics ne permettent pas d’accepter un héritage aussi coûteux, injuste et peu efficient.

Cette étude a pour vocation de comparer la fonction publique française – en termes d’effectifs, de statut, de réformes – à celles de 15 autres pays de l’OCDE. A priori comparables en termes de développement économique et de niveau de vie, ces pays prouvent que l’on pourrait faire beaucoup mieux, en France,… avec beaucoup moins !

Dans une première partie, nous démontrerons en quoi la fonction publique française se détache de celle des 15 autres pays de l’échantillon par de nombreuses exceptions. Nous pourrons notamment y remarquer que, sur à peu près tous les aspects, le modèle français est unique… dans le mauvais sens du terme ! Celui-ci institue en effet une réelle inégalité entre professionnels du privé et agents publics, et creuse a priori les déficits de l’Etat.

Dans une seconde partie, nous rappellerons le fait que la plupart des pays développés ont largement modernisé leur fonction publique, souvent de manière radicale, afin d’engager une salutaire convergence avec le secteur privé. Quelques exemples, édifiants, permettront de souligner que la réforme est possible, dès lors que les dirigeants ont le courage politique d’y procéder.

Dans une troisième et dernière partie, nous proposerons plusieurs pistes de réformes, à même de favoriser l’émergence d’une fonction publique moderne pour la France du XXIe siècle.

Les propositions de réforme

Supprimer le statut de fonctionnaire pour tous les nouveaux entrants dans les fonctions non régaliennes ;

Aligner les régimes de retraite du public sur celui du privé ;

Instaurer 3 jours de carence pour les congés maladie des agents publics ;

Fondre les corps de hauts-fonctionnaires en un seul ;

Proposer aux fonctionnaires en poste de quitter leur statut pour un contrat de droit privé ;

Mettre en concurrence les services assurés par la fonction publique qui peuvent être assurés par le privé : éducation, crèches et accueil des enfants hors temps scolaire, placement des chômeurs, hôpitaux… ;

Supprimer l’ENA.

L’Etude dans son intégralité …

Réalisée en collaboration avec Contribuables Associés, l’intégralité de l’étude est disponible sur leur site Web : Fonction publique française : le dernier dinosaure.

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10 commentaires

Ulysse83 5 juillet 2014 - 5:32

CQFD
Vis à vis de l'Angleterre , la démonstration semble moins porter…avec des chiffres comparatifs pouvant surprendre…des explications supplémentaires aideraient à mieux comprendre, l'Angleterre comme l'Allemagne étant un de nos premiers partenaires…

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BRENET Bernard 5 juillet 2014 - 7:58

D'accord avec vos propositions de réforme
Croyez-vous que nos politiciens aient besoin seulement de courage pour entériner vos propositions? La plupart d'entre eux sont fonctionnaires donc ce qu'il leur faut surtout, c'est un minimum d'honnêteté, comme M.Bruno LE MAIRE qui a démissionné de la fonction publique en 2012, après son élection en tant que député; hélas, peu suivront son exemple. Ce que j'aspire à voir disparaître c'est l'Ecole Nationale des Anes, car si la France est en quasi situation de faillite c'est aux énarques pour une grande part qu'on le doit.

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Astérix 5 juillet 2014 - 9:31

Comment éviter la Faillite
Mon programme pour la France.

INSCRIPTION DANS LA CONSTITUTION DES MESURES SUIVANTES :

> La liberté totale d’entreprendre

> L’interdiction de tout déficit des finances publiques et des caisses sociales, retraites.. etc…

> La suppression de toutes les contraintes administratives paralysantes par la refonte totale et la simplification de tous les "codes" actuels, de manière à les réduire de 80% (liberté totale de recruter et de licencier, autorisation de travailler le dimanche)

> La réduction massive des dépenses publiques à hauteur de 300 milliards par an dans un premier temps ; elles sont actuellement à plus de 57 % du PIB en théorie, elle sont, en réalité, bien au delà.

> Baisse de 70 % du nombre de fonctionnaires ; près de 7 millions à ce jour contre 500 000 sous de Gaulle. La fonction publique désormais réservée uniquement aux fonctions régaliennes de l’état

> L’interdiction pour tout gouvernement de prélever plus de 30 % de la richesse créée par le secteur privé (impôts directs et indirects, taxes sur les carburants, etc…) avec contrôle par des gestionnaires du privé indépendants. En cas de non respect, le Président de la République et le gouvernement sont destitués sans appel et de plein droit

> Bouclier fiscal plafonné à 30 % concernant uniquement les personnes à faibles revenus

> Suppression de toutes les subventions aux entreprises, aux associations, aux agences étatiques

> Mise en concurrence obligatoire de la Sécurité Sociale (assurances privées)

> Mise en place d’un régime unique de retraite pour tous. Suppression de tous les régimes spéciaux. Alignement du public sur celui du privé

> L’impérieuse nécessité de maîtriser nos décisions nationales, dans un ensemble mondial, et la possibilité de refuser à tout moment le dicktat de Bruxelles sur le plan administratif, judiciaire et monétaire, ou de tout autre état

> La refonte totale de la justice (développement de la médiation INDÉPENDANTE et NON SALARIÉE et de l’arbitrage INDÉPENDANT pour tout ce qui à trait aux litiges économiques et financiers)

> Rétablissement de la sécurité pour les personnes et les biens ; mise en place d'une véritable légitime défense

> L'obligation d'avoir recours aux référendums pour tout ce qui concerne les sujets d'importance (liste à définir)

> Rétablissement de la peine de mort pour toute personne ayant tué volontairement et pour toute personne se livrant à la fabrication et/ou à la distribution de drogue.

> Rétablissement d’une peine minimale incompressible de prison, sans remise de peine possible, pour toute forme d’agression ou d’atteinte aux personnes et aux biens

> Suppression immédiate de la nationalité Française à vie pour tout étranger condamné y compris pour les mineurs délinquants et leurs parents avec expulsion immédiate de plein droit du territoire

> Suppression de toute forme d’allocation aux étrangers ne pouvant justifier d’une activité avec versement de cotisations en France et expulsion de plein droit du territoire

> Suppresssion du financement social des familles polygames

> Suppression du regroupement familial pour les étrangers

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Dufay 5 juillet 2014 - 1:09

fonction publique..
Ce ne sont pas ceux qui se plaignent des inégalités qui "montent" le privé contre le public ce sont qui les ont créées!

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numapompilius 5 juillet 2014 - 3:25

Fonction publique
Les personnalités politiques pouvant envisager ne serait-ce que la moindre de ces mesures, ne
sont pas encore nées, et si jamais il y en avaient qui s'aventureraint simplement à en parler, c'est parce qu'elles sont (systèmatiquement!!) dans l'opposition. Dès que l'opportunité leur est donnée de revenir aux affaires, elles "oublient" immédiatement ce qu'elles pensaient AVANT, tellement l'idée de voir trois péquins de privilègiés manifester dans la rue, les terrorise, et
l'absurde continue de plus belle….

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Phl.carpediem13 6 juillet 2014 - 10:11

Comparons ce qui est comparable et méfions nous des idées reçues.
Bonjour,

Oui, il y a peut-être trop de fonctionnaires dans notre pays, mais où faut-il retirer ces 1.600.000 fonctionnaires ? Moins de policiers, moins d'enseignants, moins de militaires, moins de douaniers, moins de médecins aux urgences, ou moins d'inspecteurs des impôts peut-être …. ?
Ces mêmes personnes bien intentionnées qui estiment qu'il y a trop de fonctionnaires, sont parfois les premières à se mobiliser lors d'une fermeture de classe dans l'école de leur enfant, ou lorsqu'ils attendent un peu trop longtemps à l'hôpital, à la Préfecture,…, mais on est pas à une contradiction près !
Supprimer le statut de fonctionnaire ? Pourquoi pas, cela permettrait d'écarter les "plus mauvais" qui peuvent ternir l'image de toute une profession.
Instaurer les 3 jours de carence ? Pourquoi pas, si les compensations de l'employeur sont égales à la moyenne de ce qui se pratique dans le privé.
Pour le départ à la retraite, sauf erreur de ma part, la durée de cotisation est la même et pour ce qui me concerne je partirai à 65 ans en raison de mes études longues.
Si le calcul de la pension est différent, c'est que les traitements des fonctionnaires, à niveau de diplôme égal, sont généralement inférieurs a ceux du privé, ce que compense en partie le calcul de la pension sur les 6 derniers mois de traitement. Est-il nécessaire de rappeler que le point d'indice des fonctionnaires est bloqué depuis 2010 et au moins jusqu'en 2017, entrainant ainsi une baisse constante du pouvoir d'achat. Si cela est supportable pour les fonctionnaires de catégorie A, il faut avoir à l'esprit que de de très nombreux fonctionnaires ont des rémunérations proches du SMIC.
Si les avantages des fonctionnaires sont si importants, pourquoi manquons nous d'enseignants par exemple ?
Les policiers, les infirmières, les médecins des urgences,… qui travaillent jour et nuit 7 jours sur 7 et 365 jours par an sont ils des fainéants ?
Proviseur le lycée, j'évalue mon temps de travail à 60 heures par semaine au minimum et souvent 70 en raison des réunions en soirée, voire plus lorsque je dois intervenir la nuit à l'internat. Mes journée débutent à 7h15 et lorsque je rentre chez moi le soir, généralement vers 20 heures, de nombreux travailleurs qui ne travaillent que 35 heures, sont déjà rentrés chez eux depuis bien longtemps, (depuis midi le vendredi, pour certains) et je m'en réjouis pour eux, cela leur laisse le temps de se plaindre des avantages des autres.
Phl.carpediem13

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gwen 7 juillet 2014 - 12:56

liberte egalite
Parite prive publique: 3 jours de carence ,avancement au merite, licenciement des incompetants et des absenteistes,parite sur les retraites introduction de la penibilite
Definition des competences territoriales (fin des doublons)
Interdiction pour les enarque de briguer des mandats nationaux
Fin de la double nationalite a 18 ans, maitrise parfaite de la langue francaise prealable a toute naturalisation
Peine de mort pour les meurtriers recidivistes, bagne pour les delinqants multirecidivistes
Fin du financement publique des syndicats et des associations non reconnus d'utilite publique
Travail obligatoire en contrepartie d'allocation chomage ou rsa
Refonte du systeme scolaire et de formation professionel afin de les mettre en adequation avec le marche du travail
Interdiction des deficits publiques de fonctionnement
Fin de l'acharnements therapeutique chez les malades incurables en fin de vie
Fusion des caisses de securite sociales avec les caisses d'allocation familliales et les caisses de retraites
Simplification administratives avec un numero unique

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REVOLUTION ANTI-MARXISTE 8 juillet 2014 - 9:19

Bien connu depuis des lustres mais …
Tout cela est parfaitement connu depuis trop longtemps et tout le monde SAIT ce qu'il faudrait faire MAIS:

– Notre classe politique est essentiellement constituée de FONCTIONNAIRES qui en plus ne connaissent rien de l'économie réelle et de l'entreprise.

– Nos syndicats marxistes ne représentent et ne défendent que les FONCTIONNAIRES

– Le poids des FONCTIONNAIRES et de tous les assimilés est énorme du point de vue électoral et jamais la Gauche ne touchera à ces bastions électoraux ( 80 % de la fonction publique ( exceptées Police et Armées ) vote à gauche ) et la Droite a toujours été très timorée face au très gros pouvoir de nuisance de ces corporatismes ( Enseignants, SNCF, RATP, EdF … )

ALORS nous allons continuer de décrocher jusqu'à ????

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Alain 19 juillet 2014 - 3:56

Je suis pour !!!
Mais quel gouvernement – de quelque bord qu'il soit – aura (aurait ?) suffisamment de courage pour changer cette situation ?
Les fonctionnaires représentent le gros des effectifs syndicaux et n'hésitent jamais à se mettre en grève devant la moindre menace et occupent la rue paralysant ainsi le pays. Ils sont donc en situation de force et ne sont pas près de renoncer à leurs avantages.
Ce qui est étonnant c'est que presque tout le monde est au courant de cette situation mais personne ne veut prendre le risque d'y mettre fin.

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Robert Marchenoir 5 août 2014 - 5:18

Les fonctionnaires sont ceux qui oppriment tous les autres
Tant qu'on aura des fonctionnaires capables de prétendre, je cite, que "les policiers, les infirmières, les médecins des urgences… travaillent jour et nuit 7 jours sur 7 et 365 jours par an" (le 6 juillet, 10:11 par Phl.carpediem13) il n'y aura rien à discuter avec ces gens-là.

Quand le mensonge aussi grossier, aussi ouvert, devient un mode de vie, et qu'il vient en plus d'un proviseur de lycée, c'est à dire de quelqu'un qui, sur le papier, a voué sa vie à la vérité et à son enseignement, eh bien on comprend ce qu'est la lutte des classes, la vraie, celle qui a été définie, avant Marx, par les libéraux : la lutte à mort qui oppose les fonctionnaires à tous les autres citoyens.

Oui, il faut supprimer le statut de la fonction publique, imposé à la Libération par le parti communiste, et qui a fait de la France un pays communiste sans parti communiste.

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