La grande réforme fiscale de Donald Trump, qui prévoit « les plus importantes baisses d’impôts à destination des entreprises et des ménages de l’histoire des Etats-Unis », a pour objectifs de doper la croissance, créer des millions d’emplois et simplifier le code des impôts. Notre prochain Président ferait bien de s’en inspirer rapidement pour relancer l’économie française…
Une réforme fiscale ambitieuse
Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump a annoncé qu’il allait offrir aux États-Unis « la plus grande révolution fiscale depuis celle de Ronald Reagan » (en 1986). Il y a quelques jours, ce dernier a officiellement présenté une grande réforme fiscale à destination, tant des entreprises que des ménages.
S’agissant des entreprises, cette réforme vise à abaisser le taux fédéral d’imposition pour les bénéfices réalisés aux Etats-Unis, de 35 % (soit l’un des taux faciaux les plus élevés au monde) à 15 % (soit l’un des taux faciaux les plus faibles au monde). De surcroît, elle entend remédier à l’imposition confiscatoire des bénéfices réalisés à l’étranger lors de leur rapatriement aux Etats-Unis, en imposant ces derniers à un taux réduit.
S’agissant des ménages, Donald Trump propose de réduire de 7 à 3 le nombre de tranches du barème de l’impôt sur le revenu et de ramener le taux facial le plus élevé à 35 % contre près de 40 % actuellement. En contrepartie, il est envisagé de supprimer un certain nombre de niches fiscales qui permettent actuellement l’optimisation fiscale agressive des contribuables les plus aisés. Il est enfin prévu de supprimer les droits de succession.
Une réforme fiscale critiquée
La grande réforme fiscale de Donald Trump est, d’ores et déjà, vivement critiquée outre-Atlantique. Tout d’abord, en raison de son caractère lacunaire. La réforme n’a, en effet, été présentée que dans ses grandes lignes, sans détails… sur une seule et unique page et, au demeurant, sous forme de bullet points ! Il va sans dire qu’un tel excès de simplicité confine à la naïveté et à l’impréparation.
Ensuite, en raison de son coût faramineux pour les finances publiques américaines, lequel est estimé à au moins 2.000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Il est toutefois à noter que cette évaluation ne prend pas en compte le dynamisme économique qui devrait résulter d’une telle réforme et apporter de nouvelles ressources fiscales. La position des experts américains qui, à l’instar de Nouriel Roubini, estiment que cette grande réforme fiscale ne devrait pas être adoptée, est donc pour le moins sujette à caution, même s’il est très probable que cette réforme sera épurée par le Congrès.
Quoi qu’il en soit, la grande réforme fiscale de Donald Trump, visant à diminuer drastiquement les impôts des entreprises et des ménages et à simplifier le système fiscal américain, doit être saluée pour sa lucidité économique et son audace politique. Espérons qu’elle inspire dans la foulée d’autres Etats en quête de croissance perdue…
Absence de grande réforme fiscale en France
Force est malheureusement de constater qu’aucun des candidats finalistes à l’élection présidentielle n’a envisagé de réforme fiscale de grande envergure. En revanche, ces derniers se sont parfaitement inscrits dans la tradition politique française en proposant des catalogues de mesures fiscales éparses et clientélistes.
A titre d’exemple, Emmanuel Macron prévoit l’exonération quasi-généralisée de taxe d’habitation, l’instauration d’un prélèvement forfaitaire de 30 % pour les revenus du capital et une baisse du taux facial d’impôt sur les sociétés de 33,33 % à 25 % (soit une baisse de plus de 8 points) sur la durée du quinquennat. Mais dans le même temps, le candidat d’En Marche envisage d’augmenter les différents taux de CSG, d’au moins 1,7 point. De surcroît, il ne prévoit pas de revenir sur les hausses massives d’impôts votées pendant le quinquennat de François Hollande.
Une grande réforme fiscale qui serait bienvenue
Bien que louables, les baisses d’impôts susmentionnées apparaissent, de toute évidence, insuffisantes pour remédier aux méfaits de la surtaxation que supportent les Français.
Souhaitons néanmoins que notre prochain Président saura, tôt ou tard, prendre la mesure du mal fiscal français et proposer une réforme fiscale similaire à celle de Donald Trump, à savoir une réforme fiscale profonde et cohérente qui refondrait en totalité le système fiscal français, pour le rendre enfin simple et efficient.
1 commenter
Mesures francaises
La France n'est pas capable de réformer le pays " pas touche aux syndicats" la preuve on laisse l'extrême gauche casser, brûler, saccager, assassiner la police …… sans que notre PRESIDENT ne lève le petit doigt ! Ce pays sombrera avec la bénédiction de tous les MEDIAS qui sont aussi responsables !