Si l’on devait se fier aux théories économiques de la gauche, les Etats-Unis devraient connaître aujourd’hui le plus fort taux de chômage au monde ! Car, selon les antilibéraux de garde, si la Bourse monte, c’est parce que les patrons et les actionnaires licencient pour s’en mettre plein les poches. Combien de fois n’a-t-on pas entendu (ne serait-ce que lors des dernières élections en 2017) que : « Si la Bourse monte c’est parce que les charges salariales baissent » ! ou « La finance n’est pas l’économie réelle, elle est l’ennemie des travailleurs ! ».
Eh bien, non ! Ce qui se passe maintenant en Amérique apporte la preuve éclatante de la tromperie des gauchistes. Le Dow Jones a atteint 26.656,98 points, 50 % de plus qu’en janvier 2017, lorsque le président Trump est entré en fonction. L’indice élargi S&P 500, regroupant les 500 plus grosses entreprises cotées aux Etats-Unis, est monté jusqu’à 2.940,75 points, ce qui constitue un record depuis sa création en… 1950. Face à ces résultats boursiers, on devrait voir des cohortes de millions de chômeurs dans les rues. Au lieu de cela, le taux de chômage est à 3.8 % et le nombre de demandeurs d’emplois supplémentaires a été de seulement 201 000 personnes la semaine dernière, un chiffre qu’on n’a pas vu depuis… novembre 1969.
La santé insolente du marché de l’emploi qui va de pair avec les records de la Bourse, voilà d’excellents arguments pour les libéraux. Quand la Bourse va, tout va !