Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Mégapanne électrique en Espagne et au Portugal : des réseaux européens fragilisés par les renouvelables

Mégapanne électrique en Espagne et au Portugal : des réseaux européens fragilisés par les renouvelables

par
7 933 vues
coupure-Espagne©Instagram.Threads

Le 22 avril, la presse espagnole célébrait une grande avancée : six jours plus tôt, le 16 avril, 100% de l’électricité consommée dans la péninsule était d’origine renouvelable. Mais la célébration a tourné court.

Environ six jours plus tard, l’Espagne et le Portugal étaient touchés par un effondrement général de leur réseau électrique, un blackout survenu à 12h33. Au bout de 7 heures, l’Espagne n’avait encore récupéré que 20% de son réseau, et ce n’est que le lendemain matin que presque tout le pays a retrouvé du courant. Dans certaines villes, la coupure a dépassé 18 heures consécutives.

Fait étrange, l’opérateur électrique espagnol n’a toujours pas donné de cause plausible du démarrage de l’incident. Des rumeurs, toutes démenties, ont évoqué une cyber-attaque qu’aucun réseau geek n’a repérée, l’incendie d’une ligne de transmission entre la France et l’Espagne démenti par RTE, ou un « phénomène météorologique extrême » qui aurait affecté lesdites lignes, mais que personne n’a été capable d’identifier. De fait, le climat de cette fin avril en Espagne est chaud mais il n’a rien d’exceptionnel.

Les renouvelables non pilotables diminuent la résilience de la grille

En revanche, on notera que 3 minutes avant le black out, le solaire photovoltaïque ou thermique représentait 66% de la production électrique, et l’éolien, tout aussi peu pilotable, 12%. Soit 78% d’électricité produite par des moyens non contrôlables.

La plupart des spécialistes non contraints par l’obédience au discours officiel sont affirmatifs : l’Espagne avait trop peu de moyens de production pilotables « à inertie » (centrales classiques à turbine entrainée par un dispositif thermique) en production pour amortir un déséquilibre temporaire entre demande de courant et offre, déséquilibres que les turbines peuvent amortir dans une certaine mesure, mais pas les renouvelables intermittentes.

Peu avant 12h30, la demande espagnole a baissé, alors que le solaire continuait d’augmenter sa production, son pic méridien n’étant pas encore atteint. L’opérateur espagnol a évoqué « deux incidents » séparés de quelques secondes qui ont déséquilibré le réseau au-delà de ses capacités de résilience, et ont déclenché une mise en sécurité en cascade de tout le réseau, et, notamment, un arrêt d’urgence des réacteurs nucléaires.

Et pour parvenir à relancer son réseau électrique, l’Espagne a remis en service ses bonnes vieilles centrales au gaz, qui ont fourni près de la moitié de son électricité mardi matin, contre 3% la veille.

Les spécialistes ne sont pas écoutés

Ce blackout n’est, hélas, pas une surprise : l’organisme regroupant les transporteurs d’électricité européens, l’ENTSO-E, publiait en 2022 « un rapport alertant sur les risques croissants « d’incidents de stabilité de plus en plus divers et préoccupants” du fait du déploiement massif sans précautions de renouvelables en Europe, et de la suppression concomitante d’usines électriques pilotables, sans que des dispositifs de stabilisation, dont certains n’existent d’ailleurs qu’à l’état théorique, ne soient disponibles en quantité suffisante.

En novembre 2024, le CEO de l’électricien allemand RWE Markus Krebber lançait un cri d’alarme vite oublié : selon lui, l’augmentation trop rapide des renouvelables conjuguée avec la fermeture sans précaution de capacités pilotables rapprochait les grilles européennes d’une catastrophe, et les décideurs politiques faisaient preuve d’ignorance coupable.

La France également vulnérable

Les blackouts ne sont pas une nouveauté. La France a connu son dernier grand blackout le 19 décembre 1978. Il a duré quelques heures. Par la suite, notre pays a mis en oeuvre un programme nucléaire qui l’a garanti contre tout risque de sous-capacité électrique, malgré quelques craintes lors de l’été 2023, quand de nombreux réacteurs ont été soumis à des opérations de maintenance préventive.

Cependant, il ne faut pas croire que la France soit immunisée contre un risque de surproduction d’énergies incontrôlables, rendant sa grille vulnérable à un incident qui ferait brutalement varier sa charge électrique en un point donné du réseau. Le gouvernement veut multiplier à marche forcée les capacités solaires et éoliennes, notamment offshore, connectées à notre grille, malgré les nombreuses critiques économiques et technologiques que les spécialistes, dont l’Académie des sciences, adressent à son plan. Des épisodes où la production des renouvelables sera trop élevée par rapport à notre demande ne sont donc pas à exclure dans les années à venir.

Les gouvernements n’écoutent pas les ingénieurs et les spécialistes qui anticipent un désastre. Mais le blackout qui a fait tomber le réseau de la péninsule ibérique, qui a pu être relevé en moins de 24 heures, pourrait leur servir d’avertissement salutaire. Ils doivent admettre que leurs fantasmes écolo-compatibles se heurtent à des limites physiques, technologiques et économiques pour l’instant impossibles à contourner, et doivent d’urgence arrêter le déploiement d’énergies renouvelables non contrôlables, dont les graves inconvénients économiques et sécuritaires ne peuvent plus être ignorés.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Laissez un commentaire

23 commentaires

poivre 1 mai 2025 - 7:47 am

“et, notamment, un arrêt d’urgence des réacteurs nucléaires…..”

Les réacteurs nucléaires espagnols sont un peu particuliers, produisant de l’électricité en quantité, ils sont néanmoins dépendants d’une fourniture électrique extérieure…. Cherchez l’erreur… de conception.
Ceci dit la péninsule Ibérique vient de démontrer grandeur nature à quels désastres conduisent les politiques des escrologistes si bien nommés.

Répondre
Jacobs 1 mai 2025 - 8:01 am

Il faudrait envoyer cet article au Président Macron ainsi qu’aux nombreuses “élites” écologiques qui gouvernent la France. L’obsession de tapisser le pays avec des éoliennes qui produisent de l’énergie intermittente est une aberration.
Tout cela pour faire plaisir à l’Allemagne et à la Russie. Le nucléaire offrait à la France un avantage compétitif qui a été sabordé depuis l’époque de Mitterand avec le concours de nombreux politiciens irresponsables.

Répondre
Fred 1 mai 2025 - 3:38 pm

nonobstant d’être une aberration technique (cf ce qui vient de se passer en Espagne) c’est aussi une aberration économique qui fait les joies et délices des marchands de gaz et de leur centrale à gaz …. destinées à palier le manque de vent ou de soleil …. mais l’ire des consommateurs et des industriels ….

Répondre
Jean-Aymar de Sékonla 1 mai 2025 - 9:35 am

Quand je vous disais que les littéraires avaient le pouvoir!

Répondre
Maellys93 2 mai 2025 - 9:18 am

@Jean Aymar
La question c’est:
” qui leurs a donné le pouvoir”?
En démocratie parlementaire c’est l’électeur !!
Et les “papy-boomers” (principale force de votants jusqu’à maintenant) en porte la plus grande responsabilité depuis 30 ans.
Ils ont même revoté Macron en 2022 et Van der Leyen en 2024.
Pire! ils ont été nombreux à voter LFI aux 2ème tour lors des dernières législatives
Cette génération « Boomers » (17 M d’électeurs) est décidément lamentable !!

Répondre
Falconnier Pierre 4 mai 2025 - 9:50 am

Je suis “boomer” mais jamais je n’ai voté pour le poudré ni pour melanchon qui depuis 40 ans profite du système quand à von der leyen elle n’est pas élue ce qui est pire. Votre commentaire est lamentable.

Répondre
Rose de Noël 3 mai 2025 - 10:26 am

La faute en revient aux électeurs qui ont voté Hollande en 2012, Macron en 2017 et en 2022, puis ont voté au dernière législative pour le ” front républicain” avec un parti à l’intérieur de ce “front républicain” LFI ouvertement antirépublicain, anti France, antisémite, séparatiste, qui prône la haine et la violence. C’est sans doute ça le suicide français.

Répondre
Jojo 1 mai 2025 - 9:53 am

Depuis quand n’y-a-t’il pas eu un ingénieur ministre de l’industrie ou ministre de l’énergie ? En général ce sont des énarques ou des diplômés en sociologie qui n’ont aucune idée de ce qu’est un kilowattheure. Et on s’étonne des problèmes de conception et management de l’électricité ? de l’état déplorable de l’industrie ? Est-ce qu’on confierait sa voiture à un réparateur diplômé en boulangerie ?

Répondre
Maellys93 2 mai 2025 - 8:59 am

@JOJO
Les énarques et les diplômés en sociologie ont été élus et réélus !!!
Donc les énarques et les diplômés en sociologie NE sont PAS le PROBLEME.
Car en démocratie, s’il y a des PROBLEMES ce sont, avant toute chose, les ELECTEURS qui en sont responsables.
Il faut arrêtez les jérémiades inutiles.
Et les “papy-boomers” (principale force de votants jusqu’à maintenant) en porte la plus grande responsabilité.
Pourtant cette génération avait le RECUL pour constater, comme vous, l’asservissement du bon peuple par la technocratie et les adeptes du “pas de vagues”.
Ils ont revoté Macron en 2022 et Van der Leyen en 2024.
Pire! ils ont été nombreux à voter LFI aux 2ème tour lors des dernières législatives
Cette génération « Boomers » (17 M d’électeurs) est décidément lamentable !!

Répondre
Albatros 3 mai 2025 - 12:45 am

Et que dire de la compétence de la présidente de la CRE, fonctionnaire congénitale et totalement incompétente en matière d’énergie !

Répondre
duriez 1 mai 2025 - 9:55 am

Le programme nucléaire français avait donné un avantage économique majeur à la France, l’Allemagne jouant la carte du renouvelable appuyé dans ses intermittences par des turbines au gaz russe pas cher, l’UE sous influence allemande a tout fait pour affaiblir notre avantage concurrentiel avec l’appui incompréhensible de l’État français pour complaire à ses écologistes. L’idéologie et/ou la pèche aux voix est une chose, la technique en est une autre, beaucoup plus têtue.
Au milieu, des dirigeants cherchant à survivre politiquement parfois au détriment de l’intérêt collectif sans se soucier de prendre en compte les conséquences de leurs actes.

Répondre
François 1 mai 2025 - 10:05 am

Cet article devrait contribuer à donner un coup d’envoi franc et massif contre les catastrophiques lubies escrologistes en matière énergétique.
Au passage, il faut toujours écrire « énergies intermittentes » et non « renouvelables » car l’emploi de ce terme constitue une capitulation devant la propagande escrologiste : il y a urgence à désintoxiquer le public afin qu’il cesse de gober ce vocabulaire mensonger.

Répondre
CARTESE Serge 1 mai 2025 - 10:32 am

Étant technicien et connaissant bien leur structure et leur fonctionnement , je ne suis même pas étonné !!!
De toute façon les politiques sont tellement pourris par le FRIC, distribué par les fabricants des sources renouvelables, non pilotables, non stockable (batteries à vie courte, onduleurs hors de prix, connection au reseau, etc…) ainsi que par les “”””écologistes (SIC)””””que l’on est pas prêt de s’en sortir. Vu le coût de de ces installations et de leur fiabilité, on ne pourra que constater les augmentations de nos factures énergétiques !!

Répondre
Pellen 1 mai 2025 - 10:54 am

Quant l’ENTSO-E et, avec elle, la quasi-totalité des observateurs européens cesseront-ils de se gargariser avec la rassurante inertie des machines tournantes, comme si cette propriété équivalait à un dispositif intrinsèque de régulation rendant secondaire l’usage d’un asservissement sophistiqué de ces dernières ? Au risque de décevoir beaucoup de monde, cette inertie ne présente aucun intérêt durant la montée en puissance d’un groupe turbo-alternateur, n’intervient nullement durant son régime établi et n’offre qu’une utilité fallacieuse, voire dangereuse après fermeture des vannes d’admission vapeur.

Aux bornes d’un alternateur en régime établi, nous sommes en présence d’un banal système physique action/réaction dont l’exploitant a l’obligation absolue de maintenir constamment le bilan puissance à 0 au moyen de régulations plus ou moins automatiques et de manœuvres d’exploitation plus ou moins programmées. Le plus petit déséquilibre affectant ce système se traduit par une admission plus ou moins grande de vapeur à la turbine, se mesure sur une échelle graduée en mHz (millihertz) et n’est toléré que sur une plage très ténue, sous peine de fermeture totale des vannes d’admission, simultanément à la déconnexion électrique du réseau.

Finalement, la seule configuration propice à l’exploitation de l’inertie d’un groupe turbo-alternateur serait sa décélération après fermeture des vannes d’admission, au prix d’une dégradation progressive de la fréquence du courant distribué – une situation comparable à celle consistant à maintenir couplées au réseau des éoliennes incapables de fournir en totalité la puissance demandée – l’exercice de défense passive que, moyennant d’extravagantes libertés prises avec la sûreté nucléaire, les Russes tentèrent à Tchernobyl en 1986, avec les succès que l’on connait…

Répondre
Virgile 1 mai 2025 - 11:39 am

En plus cela nous coûte des dizaines de milliards tous les ans alors que cela ne nous sert à rien vu notre nucléaire! Tout cela pour enrichir installateurs, fournisseurs et les chinois!

Répondre
Boutté 1 mai 2025 - 12:02 pm

Ben oui, c’est bête et nous n’y avions pas pensé. Sans vent pas d’éoliennes aux bien maigres performances mais utiles en complément . La nuit, pas de panneaux solaires exploitables . Qui aurait cru ? Pensons à nos amis Allemands qui ont tout fait pour nous faire fermer nos Centrales Nucléaires sous le désastreux Gras-du-Bide, notre bien aimé Président ami de l’Allemagne et de son hégémonie .

Répondre
Bergeal 1 mai 2025 - 2:35 pm

C’est même encore bien pire ! Le délestage (perte) de 15 giga watts solaire vient du passage en négatif des prix spot sur la plaque européenne. Les fonctionnaires hors sol incompétents de Bruxelles ont trouvé malin de faire fonctionner le réseau et les producteurs d’électricité à prix négatifs. Résultat : tous en même temps se sont déconnectés. La perte de la moitié de la production d’alors est due à ce signal tarifaire !
Ces gens sont des incapables majeurs totalement incompétents.
Si vous regardez sur le site de RTE Eco2mix pour la même période, vous verrez que nous aussi, nous avons perdu la moitié du photovoltaïque soit environ 6 giga watts ! L’équivalent de quatre grosses tranches nucléaires ! Heureusement, on s’est îloté du merdier espagnol et on a tenu. D’après d’autres sources, l’Allemagne a été très proche du black out, elle aussi. Ce qui l’a sauvée ce sont les groupes turbo alternateurs français, polonais et tchèques.
Dommage ! Cela aurait été un enterrement grandiose pour Mme Van der Leyen.
Mais ce n’est que partie remise !
Regardez aussi les prix spot! C’est édifiant !

Répondre
Mathieu Réau 1 mai 2025 - 3:53 pm

Le dernier black-out en France ne date pas de 1978 mais de l’année dernière, lorsque les grévistes d’EDF, à force de jouer avec les moteurs de la centrale de Baie-Mahault en ont provoqué la panne et plongé une bonne partie de la Guadeloupe dans le noir. Et pas pendant dix-huit heures, mais pendant deux jours.

Répondre
Mathieu Réau 1 mai 2025 - 4:04 pm

Une chance que l’État français ait couvert notre territoire de centrales nucléaires, n’est-ce pas ?
Comme elles sont toutes encore opérationnelles, aujourd’hui, à l’exception de celle de Fessenheim dont la fermeture a été programmée par François Hollande pour acheter le vote des écologistes et mise en œuvre par Emmanuel Macron pour astiquer les bottes de ses suzerains teutons, la France est un des rares pays d’Europe à être encore plus ou moins préservé de ces graves éruptions de pustules photovoltaïques et éoliennes. Pas totalement, certes, mais nous aurions été dans la même situation que l’Espagne aujourd’hui si le général de Gaulle n’avait pas fait de la France une puissance nucléaire militaire et ses successeurs, une puissance nucléaire civile.
Il est toutefois urgent de médiatiser les causes de cette panne ibérique, afin que la population française tourne le dos à ces discours écologistes débiles qu’ont chevillés au corps nos actuels dirigeants (dont il ne faut espérer aucune prise de conscience : il faut purement et simplement s’en débarrasser). Notre pays ne sera pas en sûreté tant que le rejet de ces balivernes ne sera pas massif.

Répondre
Boutté 1 mai 2025 - 5:38 pm

Des ressource hypothétiques aux rendements squelettiques malgré les promesses épiques moquent la fierté ibérique dans cette nuit dramatique . Cet incident numérique vaut l’aide systématique des voisins fort sympathiques dont la ressource électrique est due à l’art atomique . Moralité ? Y a plus d’éthique !

Répondre
SANCHEZ JLuc 1 mai 2025 - 9:28 pm

Je suis extrêmement déçu je pensais trouver quelque part dans les médias une intervention de Sardine Rousseau, je suis effondré, Sniff !

Répondre
Rose de Noël 2 mai 2025 - 10:05 am

Encore une grave aberration des escrologistes . Ils ont tout faux sur tout mais des électeurs continuent à voter pour eux.

Répondre
Guy 2 mai 2025 - 4:38 pm

Un grand merci à l’auteur pour son travail de recherche et compilation des informations disponibles sur ce grave incident dont certaines conséquences ont pu être mortelles.
Il faut toutefois cesser de nommer “renouvelables” des formes de production d’énergie qui ne le sont pas et dont la seule caractéristique distinctive des autres est l’intermittence.
Pour produire n’importe quoi, y compris de l’énergie, il faut invariablement du travail humain, du capital (machines, outils, locaux, infrastructures etc), de l’espace sur la surface terrestre, de l’énergie, des matières premières. La production de capital, d’énergie et de matières premières exige exactement les mêmes entrant, travail, capital, espace, énergie et matières premières et ainsi de suite. La production et l’entretien des infrastructures complexes qui permettent la transformation du vent et du soleil en électricité, et son acheminement jusqu’aux points de consommation, n’échappent à cette règle. Pire, la production et l’entretien de ces infrastructures sont particulièrement gourmands en ressources rares (dont l’usage rentre en compétition avec d’autres) que sont le capital (réseaux de transport de matériel et d’électricité, excavatrices, grues, camions…), l’espace de la surface terrestre, l’énergie et les matières premières. Le concept de “renouvelable” est une arnaque déconnectée de la réalité humaine.

Répondre