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Macron et les retraités

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On sait que, rompant avec l’ancien monde du mensonge, notre actuel Président s’est fait fort de dire d’abord tout ce qu’il va faire, avant de faire ensuite tout ce qu’il a dit. Cela a pu être le cas dans d’autres domaines, mais certainement pas avec les retraités. En effet et sans doute par manque d’audace, le candidat n’a manifestement pas fait campagne sur le slogan peu porteur: « Je vais casser définitivement vos pensions, en mettant fin d’un coup tout à la fois à la garantie de leur pouvoir d’achat et à la solidarité intergénérationnelle ». S’il avait été franc et sincère, c’est pourtant bien ce thème-là que le candidat Macron aurait dû courageusement emboucher, mais au risque majeur il est vrai de ne jamais être élu. Or, comme tant d’autres avant lui qui pourtant ne se prétendaient pas « en marche », avec succès il a cyniquement préféré l’élection grâce au mensonge.

I – QUELQUES RAPPELS UTILES

01 -Interview accordée à Médiapart: « Je ne toucherai pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée: il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat. »

02 – Février 2017: « Je ne veux pas, moi, faire d’économies ni sur le dos des retraités, ni de celles ou ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. »

03- Mars 2017: « Je maintiendrai le niveau de vie des retraités »

04 -Mars 2017: « Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel »

Tous ces propos sont authentiques et ils peuvent être aisément vérifiés avec quelques autres en activant le lien « https://youtu.be/8jeJfrl2jpA » du « Huffpost » opportunément signalé par un de nos fidèles lecteurs. Les vidéos successives révèlent en outre l’identité de l’auteur: un certain Emmanuel Macron. En pleine campagne électorale, ce dernier n’avait eu alors de cesse que d’aguicher les seniors en dénonçant tous les risques que ses deux principaux concurrents leur feraient courir sur leurs retraites en ruinant leur pouvoir d’achat, alors que – lui et lui seul – se faisait fort de garantir ce que les autres ne pouvaient pas promettre. Dix-sept millions de retraités, tous électeurs, cela se soigne et cela explique l’insistance du propos qui fut politiquement gagnant.

Sans doute la première incohérence à attirer l’attention venait-elle d’une augmentation de CSG annoncée non compensée pour eux seuls, mais la plupart des retraités qui ont voté en masse (70% et plus prétend-on) pour le candidat Macron l’ont acceptée en pensant que ce serait là leur unique contribution au redressement promis du pays. Et d’ailleurs en juillet dernier, le Président n’avait-il pas réitéré ses promesses en affirmant solennellement devant le Parlement réuni en Congrès: « Rien ne changera pour les retraités d’aujourd’hui. ». Mais en ce dimanche 26 août 2018, beaucoup déchantent avec l’annonce ravageuse d’un Premier Ministre, délégué aux basses oeuvres de la communication présidentielle. En effet après la majoration de la CSG intervenue dès le premier janvier 2018, les retraités sidérés apprennent non seulement:

-que leurs retraites de base en 2019 et 2020 ne seraient réévaluées que de 0,3% l’an, alors que les derniers chiffres définitifs de l’inflation la situent à 2,3% par an à fin juillet 2018 et que la prévision « tous freins serrés » de l’INSEE la cantonne en juin dernier et pour l’année civile 2018 à pas plus de 1,8%, chiffre que les données provisoires d’août qui se maintiennent sur la ligne de crête de 2,3% rendent de plus en plus incertain;

-mais encore et c’est infiniment plus grave, que le principe de l’indexation des retraites sur le coût de la vie deviendrait définitivement caduc, sans que le pouvoir condescende à dire comment désormais les pensions de 17 millions de retraités seront réévaluées à l’avenir et même, tout simplement, si elles seront réévaluées.

Nous avons déjà détaillé dans un précédent article tous les risques que faisait courir le choix affirmé de faire payer aux seniors l’augmentation promise du pouvoir d’achat des actifs et nous n’y reviendrons donc pas dans cet article. Mais cette volte-face pose d’autres questions.

II – DU NOUVEAU QUI RESSEMBLE FURIEUSEMENT À L’ANCIEN

En effet, alors qu’approchent de nouveaux cycles électoraux, notre propos est de rafraîchir utilement la mémoire de tous les seniors (et des autres) en leur rappelant que sur le plan des retraites, contrairement au slogan présidentiel, le candidat qui les a séduits n’est nullement ce politique nouveau qu’ils ont cru élire. Car même si ce n’est jamais agréable de se faire abuser, on le supporte mieux d’une personne qui s’est tue, que d’une autre qui, pour se faire élire, n’a pas hésité à berner le chaland en lui promettant cyniquement le contraire de ce qu’elle allait entreprendre. Or au chapitre des retraites et au vu des propos rapportés en tête de cet article, comment ne pas réaliser qu’en matière de fausses nouvelles l’actuel Président n’est pas novice et qu’il réplique assez servilement la conduite de ses plus illustres prédécesseurs qui, pendant près de 40 ans, ont copieusement « baladé » les Français:

– en leur mentant effrontément sur la retraite à 60 ans,
– en maintenant contre vents et marées et notamment dans le secteur public, les privilèges les plus abusifs et les
plus dispendieux,
– en détournant vers d’autres priorités des fonds de réserves vidés avant que d’être remplis et voici peu encore
en piochant dans la Casa, alors que l’encre de la loi n’était pas encore sèche
– en repoussant sans cesse au fil des échéances les réformes nécessaires et d’évidence,

pour finalement se contenter, chacun leur tour, de rapiécer assez grossièrement et au petit bonheur la chance un système qui désormais fait eau de toute part sous le poids conjugué de l’injustice, des privilèges, du clientélisme, de l’absurdité et de la lâcheté?

III – COLOMBEY: LES MOTS QUI BLESSENT

Mais il faut cependant reconnaître que, dans le style qui lui est propre, le nouveau Président innove dans la provocation quand, venu le 4 octobre à Colombey-les-deux-Églises rendre hommage au fondateur de la 5ème République, il recadre sèchement des retraités l’interpellant sur toutes les mauvaises manières qu’il vient de leur faire. Sans gêne aucune, le Chef de l’État (qui a un sens très sûr des mots qui blessent) leur reproche de verser indument dans la plainte et la récrimination, alors qu’en 1958 « on sortait quand même du deuxième conflit mondial, ils étaient en pleine guerre d’Algérie, on a oublié tout ça ! » ? Ce qui veut dire en clair que les retraités actuels qui ont eu le privilège de carrières pleines et sans chômage ou presque n’ont, comme tout bon parlementaire LREM, que le droit de se taire face au prochain hold-up présidentiel. Bien entendu, la jeunesse d’E. Macron ne lui permet pas de se souvenir qu’à cette époque de reconstruction active et de croissance vive, on travaillait certes, mais souvent 6 jours et près de 50 heures par semaine (et même parfois plus!), les congés payés n’excédaient pas trois semaines, l’absentéisme n’atteignait pas les sommets qu’il atteint aujourd’hui et la protection sociale -dont notamment la couverture du chômage et les protections mutuelles- était infiniment moins généreuse qu’aujourd’hui. Quant au cours présidentiel servi en sus et sans transition sur la répartition à des interlocuteurs médusés, il escamote rien moins que le fondement et le moteur de ce système: la solidarité intergénérationnelle issue du Préambule de la Constitution de 1946, repris par le texte de 1958 et qui oblige les actifs à assurer une fin de vie décente à la génération qui se retire après une vie de travail. Sinon, sans autre espoir que le plus parfait dénuement à l’issue de leur vie de travail, pourquoi donc les actifs consentiraient-ils à des prélèvements destinés à d’autres et qui ne leur vaudraient aucun droit pour leurs vieux jours? Mais une fois de plus enfermé dans sa tour d’ivoire de la finance et de la mondialisation, sûr comme seul un Inspecteur des Finances peut l’être de la supériorité et de l’infaillibilité de son jugement, le Président se trompe et il se trompe lourdement. Ce que sont venus faire ces retraités à Colombey, ce n’est pas – comme il feint trop aisément de le croire – geindre, mendier, récriminer ou se plaindre, c’est bien au contraire protester fermement et dignement contre une politique spoliatoire et injuste conduite par quelqu’un qui leur a effrontément menti durant toute sa campagne (et même après) en les assurant que lui seul était capable de garantir et maintenir leur pouvoir d’achat. Plus encore que la violence du dernier coup, déjà considérable, ce que dénoncent les retraités c’est qu’il ait été porté en traître et pas n’importe quand. Le dimanche 26 août dernier, soit juste avant la réforme annoncée des retraites d’ores et déjà fragilisée parce qu’elle démarre sous le signe peu encourageant de l’ukase, du dol, et du fait du prince qui, au lieu de rassembler son peuple, souffle fort imprudemment sur les braises qui couvent d’un conflit entre les générations toujours prêt à se rallumer. Il suffit d’ailleurs de pointer les « post » de plus en plus virulents de certains actifs glissés sous les articles traitant des retraites pour s’apercevoir que ce risque grandit de jour en jour.

IV – L’INCOERCIBLE PRATIQUE DU MENSONGE

Certes, dans une volte-face qui interroge au moins autant qu’elle n’apaise, le Président avait auparavant enjoint à son Ministre Castaner qui voulait alourdir encore les droits de succession d »arrêter maintenant d’emmerder les retraités« , ce qui a contrario laisse entendre qu’il ne s’est auparavant pas privé de le faire et de fort déplaisante manière. Mais Monsieur Macron a sans doute des tas d’autres projets en tête pour pressurer encore un peu plus ces vieux « rentiers », ces « nantis » qui, en plus, ont le front de rançonner les actifs alors qu’eux-mêmes ne travaillent plus. Il est clair que depuis le début de son mandat, le Président voue aux seniors une hostilité et un mépris sans faille, sans se soucier du tout des aides multiples et importantes que les retraités fournissent libéralement aux plus jeunes et il ne se passe guère de semaine sans qu’il ne se laisse aller à ajouter une nouvelle pique à l’égard d’un âge qu’il abhorre visiblement (lui ferait-il peur?). Et à la veille de la grande réforme des retraites, alors que le masque vient tout juste de tomber, ses mensonges de candidat, puis d’élu, n’augurent rien de bon, même si les Français savent depuis longtemps que selon la formule consacrée, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Même les plus blasés ne s’attendaient pourtant pas à ce qu’en si peu de temps, le pouvoir signe sur le sujet particulièrement sensible des retraites un retour aussi complet aux vieilles roueries politiques et aux ficelles éculées de l’ancien monde. Ce monde précisément que le nouveau Président se faisait fort de changer après l’avoir constamment brocardé et qui, aujourd’hui marqué au fer de son cynisme, ébranle jusqu’aux principes fondateurs de nos retraites. Il pouvait tout gagner en pratiquant le premier l’art neuf et difficile de la vérité, il vient de perdre beaucoup en lui préférant, comme tant de ses prédécesseurs, les commodités vulgaires de l’art éculé du mensonge. En tout cas et parmi les premiers électeurs avertis, les retraités n’ont plus guère d’illusions à se faire et ils savent maintenant définitivement le peu de crédit qui s’attache à une parole présidentielle sournoise, dont l’exact contrepied – les retraites le montrent – peut s’avérer plus proche de la vérité que le propos originel.

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14 commentaires

Addict 9 octobre 2018 - 7:44

Contre attaque…
Effectivement les vieux… Nous avons eu une vie heureuse à entendre le jeune président… Il oublie combien de durs sacrifices pour se hisser jusqu'à cette date fat de la retraite. Nous sommes maintenant en résidence surveillée. Les promesses ne sont jamais respectées, nous en sommes conscients. Notre pouvoir le vote, oui il y aura un rejet massif des plaignants, l'approche des élections européennes sonnera le début d'une grande bataille. Le président du bureau des plaintes… Nous renvoie notre passé à la figure, nous faisant passer pour des nantis. Le temps l'érodera…. Son tour viendra…

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F Barbier 9 octobre 2018 - 9:08

Un communication douteuse
http://www.communcommune.com/2018/10/macron-ex-banquier-d-affaires-conseille-aux-retraites-et-a-tous-les-autres-de-ne-pas-se-plaindre.html

Merci MrBenne pour ce très bon article
Mr Macron semble avoir le même conseiller en communication que le Maréchal en 1940….
Voir affiche ci dessus
Cela nous inquiète….m

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Maellys93 9 octobre 2018 - 9:17

Les retraités récoltent ce qu'ils ont voté depuis 30 ans
Bon! Est ce que, nous, les retraités devons-nous faire pleurer.
Depuis le temps qu'on sait que la REPARTITION ne peut pas marcher avec l'évolution démographique des sociétés occidentales (cf la pyramide des ages qu'on nous enseignait à l'école primaire).
Nous n'avons jamais cotisé pour nos retraites. Quand nous étions en activité nous cotisions pour ceux qui étaient à ce moment en retraite. C'est le fondement de la retraite par répartition!!! Une véritable arnaque !!!
Ne sommes nous pas une génération irresponsable et jouisseuse? il ne fallait pas en son temps voter Mitterand pour la retraite à 60 ans et constamment défiler contre les ajustements à la hausse de l'âge de départ en retraite ou l'instauration d'une dose de retraite par capitalisation.
N'est ce pas notre génération qui a élevé ses enfants dans le culte du "service public"?
N'est ce pas notre génération qui a inculqué aux nouvelles générations la primauté des droits (en tout genre) sur les devoirs!!
Nous récoltons le résultat de nos inconséquences!
Ou est l'injustice?

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Benny 9 octobre 2018 - 2:06

Merci. Enfin un retraité honnête.
Car en effet, qu'ont fait autrefois les générations de retraités qui poussent des cris d'orfraie aujourd'hui. La solidarité intergénérationnelle dont elles se prévalent aujourd'hui IMPOSE les mesures difficiles qui doivent être mises en place.
D'autre part, où sont ces retraités pour demander la baisse de la dette de l'Etat, la baisse de la charge de la sphere publique, les réformes nécessaires…. RIEN!
Chers retraités, hormis quelques cas – vous ne faites pleurer personnes.

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Maellys93 10 octobre 2018 - 2:01

Honnête? pourquoi pas!
Mais surtout en colère contre mes homologues retraités du secteur public ou du secteur "privé monopolistique" qui lorsqu'ils étaient en activité n'ont pensé qu'à leurs avantages acquis et leur protection personnelle sans regarder les dépenses et la dette que cela occasionnait.
Je suis doublement en colère contre eux car maintenant ceux eux qui militent dans des associations d'accueil aux migrants.
Et ils passent leur temps à servir le café et faire le ménage dans les structures d'accueil.
Il faut vraiment être con!
Le pire c'est qu'ils nous donnent des leçons de moralité!
Je crois que c'est Audiard qui disaient "les cons osent tout. C'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait!"

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Thierry BENNE 11 octobre 2018 - 12:21

@ Maelys 93: Retraites et infox.

Vous récoltez et vous colportez hélas le venin d'une campagne mensongère orchestrée au plus haut niveau pour faire croire aux retraités qu'ayant assuré les vieux jours de leurs anciens, ils vivent en réalité aux crochets des actifs tels des Rm'istes montés en graine et que les cotisations des uns n'ont strictement rien à voir avec les pensions des autres.

Ce refrain est si souvent embouché en haut lieu et ailleurs qu'il m'a paru
nécessaire d'entreprendre des recherches approfondies afin de déterminer dans le cadre de la répartition ce qui faisait qu'après avoir assuré leur devoir envers leurs anciens, les retraités disposaient à leur tour d'une créance sur leurs contemporains actifs. Ce lien, c'est tout simplement la solidarité intergénérationnelle qui se trouve rappelée expressément dans des textes constitutionnels ainsi qu'à plusieurs reprises dans le Code de la Sécurité Sociale.

Donc contrairement au discours ordinaire officiel et trompeur, les pensions des retraités ne tombent pas du ciel, elles ont une cause juridique et légale précise et elles ne participent en aucune manière d'une sorte de secours libéralement accordé par les actifs.

Je compte revenir dans un prochain article sur cette importante question où le pouvoir qui cherche à diviser actifs et retraités pour des motifs qui lui sont propres veut un peu trop facilement faire prendre aux retraités des vessies pour des lanternes.

Bien à vous: Th.B

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Maellys93 23 octobre 2018 - 3:51

A Thierry Benne.
Remarque liminaire : Est-ce colporter du venin que de prévoir que cela ira de mal en pis pour le pouvoir d'achat des retraités?
Mes propos sont basés sur la pyramide des âges qui nous était enseignée dès l'école primaire.
Il n'y a besoin d'avoir Bac +8, à l'instar de nos « élites du service public », pour comprendre que les tensions arrivent quand les cotisants sont de – en – nombreux pour subvenir au besoins des pensionnés de + en + nombreux.
Est-ce colporter du venin que d'affirmer que le régime de la retraite par répartition (à la française) est une véritable ARNAQUE car il est exclusif et sans concurrence!
Remarque sur vos propos :
Selon vous la «solidarité intergénérationnelle» est un fondement de base de notre « bien vivre en société » qui dispose d'un socle juridique «qui se trouve rappelée expressément dans des textes constitutionnels ainsi qu'à plusieurs reprises dans le Code de la Sécurité Sociale »(sic).
Dont acte! Et Bravo pour votre abnégation dans votre énergie à passer à le rappeler.
Le problème, c'est qu'en DEMOCRATIE les lois et les décrets (fondement d'un Etat de Droit) changent avec l'évolution de la Société ou plutôt avec le courant majoritaire d'une société.
Donc quand la pression fiscale sera trop forte sur les actifs, il faut s'attendre à ce que cette autre « Arnaque » ( je parle de la «solidarité intergénérationnelle» ) soit rayée de l'arsenal des fondements de notre « bien vivre en société » actuel.
Je ne vois pas cela en 2022.
Par contre les élections passées, c'est fort probable dès 2023 car les retraités du baby-boom ne seront plus une « force élective » déterminante pour 2027.
Sale temps pour les "papy-boomers" encore en vie qui n'auront pas anticipé.

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la Mouchette 9 octobre 2018 - 10:53

Mon Future Projet est en Marche
Mr Macron roi de la com douteuse.
Mr Macron à rien à faire des retraités ils doivent payer .
Mr Macron sont future projet c'est d'etre au sommet de Bruxelle ,la France n'est plus sont problème .

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LETERRIER 9 octobre 2018 - 12:54

Il oublie qui l'Etat a envoyé à la mort………
MR Macron (trop jeune pour s'en rappeler) ferait bien de réviser l'histoire de son pays.En effet, qui a fait la guerre d'Algérie qu'il qualifie maintenant de "crime contre l'humanité" : ce sont des appelés de 20 ans qui ont été tués et ceux qui en ont échappé sont bon nombre de retraités d'aujourd'hui. Et ils nous qualifient de génération privilégiée !!!
A t il seulement fait un service militaire pour être chef de nos Armées ?
Ce type est un malade qu'il faut destituer au plus vite et qui est extrêmement dangereux pour la France!

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Benny 9 octobre 2018 - 2:09

Toujours les meme resorts! Qu'avez vous fait Monsieur LETERRIER pour éviter la dette publique de notre pays, qu'avez vous fait pour reformer la retraite, le chomage, nos administrations….RIEN! Ne venez as pleurer, vous allez devoir participer à l'effort! ENFIN!

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LETERRIER 9 octobre 2018 - 3:58

Cher Monsieur Benny
Facile de dire toujours les mêmes ressorts( avec 2 s) et vous qu'avez vous fait et que faites vous pour l'éviter cette dette publique ou pour réformer le chômage?
Nous, nous avons participé au redressement de la France après la guerre, à qui croyez vous, que vous devez les "30 glorieuses"?
Et pour nous: pas avec 6 semaines de congés payés et 35 h par semaine !
Sans doute êtes vous très impliqué dans le redressement de la France et je vous en félicite, mais avez vous été risquer votre peau pour elle?
Bien sûr que non alors , par pitié, ayez un peu d'humilité. Je souhaite néanmoins que vous ayez, quand l'heure sera venue, une retraite qui vous permette de vivre décemment.
Bien à vous

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bourgeois 9 octobre 2018 - 3:51

ras le bol
vivement les élections

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Jidé 17 octobre 2018 - 12:24

Maudits retraités
Né le 22 août 1939 à Paris,mon père est parti "faire la guerre" quelques jours après. Privations, exode,alertes et bombardements ont été mon lot pendant toutes ces années de guerre.Début de ma carrière professionnelle en septembre 56 à 17 ans ,45 heures par semaine et 3 semaines de vacances. Service militaire en septembre 59, 28 mois au total dont 21 en Algérie.
"Bénéficiaire pendant les années maudites dès 1990 de plusieurs périodes de chômage dont la dernière très longue jusqu'à ma retraite!
Je ne me plains pas,il y a eu pire pour d'autres,mais je pense avoir droit au respect de Monsieur Macron et de ne plus avoir a subir son idéologie contre les retraités.

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Thierry benne 18 octobre 2018 - 2:21

@JIDÉ: À PROPOS DE RESPECT

C'est aussi, après des parcours divers qui ont été rarement de longs fleuves tranquilles, ce que pensent l'immense majorité des retraités.

Quant au prétendu "parler vrai" du Président par lequel il se permet de rabrouer sèchement des retraités modestes qui protestent contre la perte de leur pouvoir d'achat, qu'il sache que sa parole est de plus en plus perçue par les Français comme arrogante, méprisante, quand ce n'est pas blessante, voire carrément déplacée.

Et comment ne pas s'étonner que quelqu'un de si attentif à sa propre communication puisse se laisser aller à de telles embardées, qui dénotent un inquiétant dévoiement de sa parole publique? Enfin et pour enchaîner sur votre conclusion, le respect est tout entier affaire de réciprocité et celui qui en manque envers ses interlocuteurs ne peut prétendre exiger d'eux la déférence qui sied envers sa personne ou sa fonction.

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