Les Californiens découvrent brusquement la réalité : leur idéologie écologiste et leurs pseudo-politiques « vertes » ne leur servent à rien. CNN a beau rabâcher que les effrayants et dévastateurs incendies de ces derniers jours « sont le résultat du réchauffement climatique », la réalité est plus prosaïque. Les autorités de Los Angeles se sont tout simplement révélées incompétentes. Leur dogmatisme vert, parfaite méthode de marketing électoral pour profiter du sentiment de culpabilité de citoyens qui passent leur vie en voiture sur des autoroutes urbaines mais veulent vivre à la campagne dans de jolies maisons de bois nichées dans des canyons sauvages, est pris en flagrant délit d’impuissance.
Les boucs émissaires habituels ont beau être vilipendés par les médias « progressistes », ce n’est pas la faute du lobby des hydrocarbures si le réservoir de 444 millions de litres d’eau de Santa Ynez, dans le quartier de Pacific Palisades, était vide depuis un an. Ce n’est pas la faute des émissions de carbone par une industrie capitaliste irresponsable si les bouches à incendie n’ont pas fonctionné. Ce n’est pas Donald Trump qui est fautif pour le non-pré déploiement de camions citernes dans les zones clairement identifiées depuis plusieurs jours comme vulnérables au vent chaud et violent de Santa Ana, qui souffle sur le sud de la Californie depuis des siècles.
La priorité donnée à la « diversité » dans le recrutement des pompiers n’a pas été d’un grand secours
Ce n’est pas la faute de l’industrie automobile si les pompiers de Los Angeles sont sélectionnés depuis plusieurs années pour leur genre, leur race (non-blanche) et leurs préférences sexuelles. La priorité donnée à la « diversité » dans leur recrutement par les élus de Los Angeles, avec l’approbation béate des bobos de Hollywood, n’a pas été d’un grand secours pour pallier les énormes lacunes de la municipalité politiquement correcte de la Cité des anges. Ce sont au contraire les camions citerne à moteur diesel bien polluant qui, en sillonnant les routes de la ville jour et nuit, ont permis de limiter les dégâts.
En 2022 et 2023, des quantités record de pluie se sont abattues sur le sud californien. Une explosion naturelle de végétation s’en est suivie. À partir d’avril 2024, les pluies ont cessé. Les broussailles et arbres, exempts de tout entretien sur les recommandations des associations locales écolo, soucieuses de « préserver la nature » et l’habitat des créatures à poils et à plumes des canyons de Los Angeles, se sont desséchés. Résultat : lorsque les vents de Santa Ana se sont réveillés, les feux accidentels, ou criminels, se sont révélés extrêmement difficiles à maîtriser.
Est-ce la faute des forces coloniales anti-woke si Karen Bass, maire de Los Angeles, au lieu de rester à pied d’oeuvre alors que tous les experts sonnaient l’alarme devant le risque de feux, est allée au Ghana célébrer la solidarité afro-américaine avec une délégation de l’administration Biden ?
Tout le modèle « progressiste » californien qui est dans une impasse
Quant à la réglementation absurde de l’assurance, qui a jusqu’au mois dernier empêché les compagnies de fixer leurs primes en fonction des risques effectifs d’incendie, pour les obliger à se baser uniquement sur les incendies passés, ce n’est pas le Parti républicain qui l’a imaginée.
De toutes les grandes métropoles contrôlées par les démocrates Los Angeles est celle qui se vide le plus vite de ses habitants. Plus de 30.000 personnes quittent le comté tous les trimestres, lassées des impôts élevés, du coût de la vie exorbitant et du wokisme triomphant. C’est en fait tout le modèle « progressiste » californien qui est dans une impasse. Les incendies de janvier 2025 vont accélérer l’exode.
La Californie est un État de parti unique. Les républicains sont largement écartés de tous les postes municipaux, administratifs et judiciaires dans les grandes villes. Les démocrates contrôlent tout le Golden State. C’est le modèle rêvé qu’à l’instar d’une Kamala Harris par exemple, ils voudraient copier dans le reste des États-Unis. Il exclut hélas tout débat au profit d’une unanimité confortablement woke qui conduit à des catastrophes comme celle de feux de Los Angeles.
Le plus bel aveu d’échec de la caste « progressiste » qui gouverne la Californie vient de Gavin Newsom. Le très correct gouverneur a compris qu’il faudrait très vite reconstruire les milliers de maisons, immeubles et commerces détruits : L.A. est censé accueillir les Jeux Olympiques en 2028… Et l’ancien maire de San Francisco, qui célébrait hier la destruction de barrages conçus pour irriguer et retenir la précieuse eau de pluie venue du nord de la Californie, a promptement suspendu toutes les réglementations environnementales qui découragent en temps normal les professionnels de la construction et du logement.
À Washington, où souffle le vent froid du trumpisme, le désastre qui accable Los Angeles ne laisse pas indifférent. Plusieurs leaders républicains ont déjà fait savoir qu’ils souhaitaient attacher nombre de conditions à l’octroi de crédits spéciaux pour aider Los Angeles à reconstruire les quelque 10.000 structures réduites en cendres. Cette prise de position a immédiatement fait hurler les démocrates. Donald Trump, qui ne se prive pas  d’accuser les autorités californiennes d’être largement responsables du cataclysme, se rend sur place cette semaine pour constater les dégâts. « Nous allons faire appel aux meilleurs entrepreneurs en bâtiment du monde… Ensemble nous allons reconstruire Los Angeles en mieux, de manière encore plus belle qu’avant. » proclame le nouveau président. Pour autant, Gavin Newsom et Donald Trump sont à couteaux tirés. Le premier, ancien maire de San Francisco qui rêve de la Maison-Blanche, s’est distingué, depuis l’élection du second, dans la préparation d’un long combat avec la nouvelle administration. Il a passé un accord avec les leaders de l’Assemblée et du Sénat à Sacramento, pour « isoler de Trump » la Californie. Il a ainsi obtenu que 50 millions de dollars soient mis de côté pour défendre et bloquer en justice les expulsions d’immigrés clandestins promises par la Maison- Blanche.
7 commentaires
C’est comme Attila, partout où les gauchistes passent c’est la désolation !
Merci pour cet article, qui m’a fait découvrir que, concernant le recrutement des pompiers (pardon : pompier.e.s), il fallait privilégier la diversité plutôt que la compétence.
Tout compte fait, la France abrite les mêmes idéologies progressistes et les “experts” ramènent tout à l’inénarrable RCD (réchauffement, changement, dérèglement) climatique comme cela a été démontré lors des feux de 2022 en Gironde, ou plus récemment lors des inondations à Paiporta – Valence.
Gageons que monsieur Trump fera quelque peu le ménage dans ces idéologies et ramènera le réalisme et la Raison sur Terre !
Rien que de très vrai dans tout cela…
et des J.O. en 2028 !
Le libéralisme a ses limites. L’argent et l’économie ne peut pas tous les pouvoirs. Il faut un minimum d’empathie et mieux cibler les aides.
ca n’a rien à voir avec le libéralisme ! Au contraire !
CNN est un des media les plus escrocs des USA, incapable de dire la vérité au public car ce sont des démocrates qui ont failli. On sait très quelles sont les causes de ces incendies: la météo avec les vents Santa Ana qui les attisent. Mais le reste c’est l’idéologie écolo interdisant de toucher à la nature et une négligence totale des autorités de la ville et de l’état. Le réservoir d’eau Santa Ynez de Pacific Palissade était vide. Le débrousaillage n’avait pas été fait et il n’y avait pas non plus de coupe feu aménagé, alors qu’en climat californien c’est obligatoire puisqu’il y a des feux tous les ans.
On parie que, dans deux ou trois ans, Hollywood nous sort un film à grand spectacle sur l’incendie ?