La récupération de l’énergie solaire par l’intermédiaire des panneaux photovoltaïques est indéniablement, en l’état actuel, la source d’énergie renouvelable qui a le plus d’avenir. Cependant, si ce secteur est en pleine croissance, un danger existentiel pèse sur lui : une concurrence déloyale chinoise risque de tuer définitivement les acteurs occidentaux (déjà très affaiblis) qui s’activent pour élaborer la nouvelle génération de panneaux solaires.
Le rôle de l’énergie solaire aujourd’hui et dans le futur
Cette année, le solaire a été sacré « roi de l’électricité » par l’Agence internationale de l’énergie dans son rapport sur les énergies renouvelables. C’est le secteur économique de l’énergie le plus dynamique (figure 1).
Il est en pleine expansion. Il bénéficie de la dynamique des énergies renouvelables au sein desquelles il dispose d’un avantage significatif comparé aux énergies fossiles et nucléaires : un coût de production et d’opération très faible. En 2020, l’énergie hydraulique reste la première source d’énergie renouvelable mais le solaire bénéficie d’une croissance plus dynamique et va bientôt se retrouver en tête (figure 2). D’ici 2030, le nombre de panneaux solaires mis en activité chaque année devrait tripler.
Cette croissance est renforcée par la crise du Covid. Si, comme tous les autres secteurs d’activité, la production de panneaux a chuté ces derniers mois, la période post-covid, par l’intermédiaire des plans de relance verts, lui sera très favorable. La hausse du cours des actions des entreprises productrices de panneaux photovoltaïques a continué de dépasser la majorité des indices boursiers dans le monde (ce qui était déjà le cas depuis 2018 avec une hausse de 30 à 70%). Malgré la crise, les appels d’offre pour des projets photovoltaïques ont augmenté de 15% en 2020. En France, selon la programmation pluriannuelle, le marché du solaire devrait être multiplié par quatre d’ici à 2028.
Mais ces prévisions optimistes doivent être tempérées. Le secteur est mis en danger par des pratiques déloyales de la part de la Chine.
L’ascension chinoise
L’Empire du milieu a mis en place au cours des quinze dernières années plusieurs programmes de subvention massifs (Golden Sun Project, Top Runner Program, etc…). Ils ont permis aux entreprises chinoises de commercialiser des panneaux photovoltaïques à base de silicium à des prix très intéressants en Chine – marché captif, non ouvert à la concurrence internationale – et ensuite d’exporter les excédents à perte pendant près de 10 ans à l’étranger. Au plus fort de ces programmes, les marges des exportateurs chinois pouvaient atteindre -40% ! Dans une industrie qui ne fait que très peu de marge, cette pratique fut évidemment destructrice pour ses concurrents.
D’autres pratiques de dumping social et environnemental ont aussi été identifiées. Récemment, le New York Times a révélé le lien entre l’industrie photovoltaïque chinoise, en particulier la production de polysilicone, et les camps de travaux forcés du Xinjiang. Traquer ce genre de comportements est ardu, d’autant plus que les critères de transparence et de certification en Chine ne sont pas au même niveau que ceux qui sont requis pour les entreprises actives dans d’autres régions du monde. Cela complique les efforts des régulateurs européens qui veulent favoriser des acteurs plus vertueux (notamment en termes de durée de vie et d’empreinte carbone).
L’état du marché mondial après quinze ans est sans appel : la Chine s’est installée à la tête du marché et le domine très largement. Sa production de panneaux photovoltaïques est estimée à 70% de la production mondiale, alors qu’elle n’en représentait que 5% en 2005. Huit des dix plus grandes entreprises du secteur dans le monde sont chinoises. L’Europe est décimée. Elle ne représente que 3% de la production mondiale, contre 30% en 2007.
Le coût d’un module solaire dans le monde a très fortement diminué au cours des quinze dernières années. Il a chuté de 5 dollars/watt-crête par module en 2000 à 0,50 dollars/watt-crête en 2016. Les effets d’échelle associés à la production chinoise ont beaucoup fait pour cette baisse de coût, mais peut-on se permettre de laisser les pratiques commerciales chinoises déloyales provoquer la mort de la concurrence internationale du secteur ? Le graphique ci-dessous (figure 3) est révélateur. On y voit le nombre de création (en bleu) et de destruction (en orange) d’entreprises dans le marché du panneau solaire. Les quinze années de subventions chinoises, de 2005 à aujourd’hui, ont eu pour effet de précipiter la chute de la concurrence et de décourager la création de nouvelles entreprises.
Un secteur en danger
Dans un tel contexte de domination, les futures innovations de rupture, nécessaires à la progression sur le long terme du secteur, sont compromises. Or, elles sont nécessaires. En effet, la très grande majorité de la production globale (90%) de panneaux solaires est à base de silicium et c’est ce type de panneaux à faible coût que les entreprises chinoises produisent. Leur taux de rendement (c’est-à-dire le rendement de l’énergie solaire absorbée par le panneau par rapport à l’énergie électrique produite) est généralement situé autour de 20%. Différentes gammes et générations de panneaux solaires à base de silicium se développent, certaines innovations permettant d’améliorer les rendements. Cependant, il y a un consensus au sein de la communauté scientifique qui affirme qu’il existe un plafond de verre propre aux panneaux solaires à base de silicium : leur taux de rendement, malgré des innovations incrémentales, ne pourrait dépasser 25%.
Ce plafond de verre propre au silicium met en danger le solaire sur le long terme. Des innovations de rupture sont donc nécessaires pour arriver à une nouvelle génération de panneaux solaires plus performants. Certaines entreprises sont parvenues à développer des modules à base de matériaux différents du silicium, ou complémentaire, avec des taux de rendement de plus de 40%. Ces modules risquent de ne jamais sortir de leurs laboratoires si les investissements nécessaires à la recherche et au développement, ainsi qu’à la mise en production à échelle industrielle, sont bloqués pour la seule raison que leur prix ne pourra jamais, au bout du compte, concurrencer celui des modules chinois à base de silicium vendus à perte.
La responsabilité de l’UE et le droit de la concurrence
Plusieurs réponses sont, ou ont été, envisagées par l’Union Européenne pour contrer le dumping chinois.
L’instauration de droits de douane fut la solution privilégiée de 2013 à 2019. Mais un peu tardive : l’écosystème des entreprises européennes était déjà détruit avant même l’année 2013, donc avant que les droits de douanes puissent faire obstacle au dumping chinois. De toute façon, les entreprises chinoises parvenaient à contourner ces mesures en faisant transiter leurs produits par des pays tiers, tels la Turquie et la Malaisie, et en produisant de fausses factures.
Un autre moyen de lutter contre le dumping chinois pourrait s’avérer plus efficace que les droits de douane : le droit de la concurrence.
Selon un document publié par la Commission européenne le 5 mai 2021, les instances européennes réfléchissent à l’élaboration d’une législation plus sévère contre les politiques des États étrangers (et donc de la Chine) bafouant la concurrence. La Direction générale de la concurrence souhaite que les moyens lui soient donnés d’enquêter sur les pratiques commerciales des entreprises étrangères afin d’évaluer la présence de potentielles pratiques anti-concurrentielles définies par cinq critères : La domination des entreprises d’États, l’accès au capital gratuit, l’accès à des parcelles gratuit, le soutien public massif à la R&D, ainsi que les subventions en électricité et en terme de réduction du coût du travail. Tous ces critères s’appliquent à l’industrie chinoise du solaire. De lourdes sanctions financières sont envisagées pour les entreprises ne respectant pas les critères ou refusant de coopérer avec les autorités (comme c’est souvent le cas en Chine). Cette législation passe en ce moment par le processus législatif européen et n’entrera pas en vigueur avant l’été 2022. Pourquoi tant tarder ?
10 commentaires
Le photovoltaïque ou l’énergie du futur sous la menace de la Chine
Hum ..je ne partage pas votre opinion .quand je verrais des projets non subventionnés avec des prix non garantis l
Analyse pourra être reconsidérée .là nous avons une production qui ne fonctionne que lorsque il
Y a du soleil donc, soit vous pouvez stocker
Dans des piles énormes ou alors vous avez besoin d une autre alimentation pour la nuit gaz charbon ou nucleaire…bref on a aussi oublié les cours annexes et de recyclages .votre analyse va dans le sens main stream’sauvons la planète Quoique il en coûte ..Je suis souvent en accord avec l Iref’ mais pas toujours ,la preuve
Le photovoltaïque ou l’énergie du futur sous la menace de la Chine
Le remède est simple mais ne peut être que volontariste, car la Chine ne possède rien en propre que nous n’aurions pas en occident pour produire des PPV.
1) aider les entreprises européennes de PPV dans un premier temps jusqu’à ce qu’elle soit opérationnelles.
2) surtaxer les PPV de fabrication chinoise dans un second temps jusqu’à ce que se soit établit un équilibre quantitatif entre les importations et les productions européennes
Un bien bel article de propagande écologiste et étatiste
Non seulement une grande partie de ce qui est dit relève du bobard pur et simple (sérieusement le solaire c’est l’avenir ? Mais c’est tellement bien que ça nécessite d’être subventionné) et également d’une incompréhension très profonde de la logique économique, mais entre plus vous en appelez la l’intervention de l’Etat ??? (droits de douane, droit de la concurrence etc)
Dès incohérences partout et pleins de dénonciations sans queue ni tête.
Il y a vraiment du ménage à faire chez les auteurs de l’Iref.
Et je me doute que vous allez censurer ce commentaire.
Un bien bel article de propagande écologiste et étatiste
Bonjour, je publie votre commentaire même si je devrais « faire le ménage » très souvent parmi vos commentaires . L’article est contre les pratiques de la Chine et mentionne très bien en conclusion ce qu’il faudrait appliquer : la concurrence .
Cordialement
NL
Rendement, puissance nominale et production
Le rendement est le rapport entre la puissance électrique fournie et la puissance entrante (flux solaire). Il ne pourra dépasser 25%. La puissance nominale est la puissance affichée par le constructeur. Le facteur de charge, qui se mesure sur un an, est le rapport entre l’énergie produite en MWh et l’énergie qui serait produite à puissance nominale. Sous nos latitudes, il est de 14%, ce qui est très faible par rapport aux facteurs de charge du nucléaire, de l’hydraulique et du thermique. Sous les latitudes plus hautes, le facteur de charge est encore plus faible. Sous les basses latitudes, il devrait être plus élevé, mais il y a souvent des contraintes locales (poussière de sable, humidité, …) qui limitent son facteur de charge. L’intermittence donne une courbe en cloche, plus ou moins haute et étalée selon les heures du jour et les saisons, mais rien ne peut empêcher une production nulle lors de l’heure de pointe du soir, notamment en hiver, quand la demande est maximale. Le solaire a donc la particularité de trop produire en été, quand la demande est faible, et de ne plus produire lors de l’heure de pointe du soir, ce qui en fait un moyen de production peu intéressant au niveau national. Son seul usage devrait être limité à la production domestique, et jamais à la production nationale, qui est perturbée par trop d’EnR intermittentes.
Energie du futur ?
L’énergie du futur, ce ne sont pas les EnR intermittentes, qui ne pourront dépasser 10% de la production d’énergie finale mondiale, c’est, pour des milliers d’années le nucléaire génération IV (surgénération à uranium appauvri ou à thorium), pas le solaire ni l’éolien intermittents et aux faibles facteurs de charge. Peut-être, sans doute pas avant la fin de ce siècle, la fusion nucléaire, si nous arrivons à la contrôler en milieu confiné.
Le photovoltaïque ou l’énergie du futur sous la menace de la Chine
Le gouvernement vient enfin de se rendre à l’évidence: le photovoltaïque revendu à EDF au titre de l’obligation d’achat est un parasite économique de première classe, loin devant l’éolien, qui bénéficie lui-même de lourdes subventions. La feuille de route de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), qui prévoit de quintupler la production solaire d’ici à 2028, a donc du plomb dans l’aile. Exit cette ânerie idéologique.
Quoi que fasse l’Europe pour taxer les importations chinoises, et quoi que fasse l’État pour baisser le coût du photovoltaïque, il est illusoire de croire que le coût de production du solaire puisse rivaliser avec le prix de marché de l’électricité. Le vrai plafond de verre est la capacité de la population à payer le surcoût des renouvelables par rapport au prix de marché. Pour ne pas trop affoler le consommateur, et lui faire croire que subventionner les renouvelables était supportable, l’État a trouvé astucieux de reporter le manque à gagner d’EDF sur les carburants. Mais là aussi il y a une limite : le Gilet Jaune! Un bis repetita à la veille des présidentielles ferait plutôt mauvais effet.
Le photovoltaïque, erreur (volontaire ?) sur son marché
L’article est intéressant, quoique un peu trop « macro-économiste ». On raisonne implicitement en terme de production (statistique) au niveau de la population d’un pays ou d’un continent.
Ce faisant, on « écrase » une autre démarche possible en matière d’énergie solaire (et je crois que c’est volontaire de la part des fonctionnaires, entre paresse intellectuelle et leur intérêt de caste). Une démarche dans laquelle le rendement des cellules est un énorme facteur de différenciation en terme de marché potentiel. Ce qui permet de réduire à peu de chose l’avantage industriel chinois (un classique en matière d’innovation rupture, du moins dans un environnement propice à la liberté).
Ce marché, soigneusement maintenu sous le boisseau, c’est l’auto-production individuelle à des fins d’auto-consommation individuelle. Exactement comme ces millions de gens qui font pousser des carottes ou élèvent des poules dans leur jardin pour les manger (ou du moins, les œufs).
Les paramètres techniques optimaux sont très, très différents des recommandations étatiques (optimisées pour des statistiques flatteuses, de la consommation de gaz ou de charbon comme pour les éoliennes, et bien entendu de la perception de taxes et de subventions pour les syndicalistes):
— > angle d’environ 60° par rapport à l’horizontale (pour que le rendement un 21 décembre soit maximal)
— > implantation au sol, et non sur un toit (tout les matins, il faut pouvoir déneiger ou nettoyer, à la fois pour le rendement et pour la durée de vie, et ce sans se casser la figure),
— > stockage en batterie, de préférence hors de la maison (à quoi bon « virer » linky si c’est pour introduire un autre risque d’incendie ? – d’autant que, bien dépolluée, une cuve à mazout désaffectée est, après nettoyage, parfaite dans ce rôle),
— > pour certains consommateurs (éclairage à led, informatique « réseau »), il est possible de rester en courant continu, améliorant le coût et la fiabilité, et limitant les besoins en onduleurs.
Les chiffres, à présent :
Pour une maison « optimisée (pas de consommation électrique « futile », telle que le chauffage ou la cuisine, ni de voiture électrique : il y a du gaz et des stations service pour ça), il faut compter 15 kWxheure par 24 heures (un 21 décembre). Si, sur 8 heures de jour (France métropolitaine), 5 sont utilisables, il faut une capacité de production solaire de 3 kW : ce n’est pas la mort, sauf que c’est un 21 décembre…
Et coté batterie, 16 batteries de voiture ordinaire (100Axheure, 12 V) fournissent plus d’un jour d’autonomie.
Restent les besoins en surface de cellule, sachant qu’il est très difficile d’obtenir des chiffres « pire cas » crédibles (statisticiens et gestionnaires préfèrent les moyennes, plus flatteuses, et « orientées » vers un raccordement à Enedis et ses taxes).
Avec une hypothèse de 100 W « électriques » par m2, il faut 30 m2 de panneaux, occupant 15 m2 au sol. Rien d’impossible (on peut parfaitement jardiner dessous, d’autant que rien n’interdit de « réduire la toile » en retirant quelques panneaux du 20 mars au 20 septembre), mais hors de la portée de beaucoup de propriétaires de maisons « à jardinet ».
Et c’est là que toute amélioration du rendement des cellules se traduit par une extension du marché, sans avoir besoin de « taxes » ou de « subventions ». Un meilleur rendement, c’est pouvoir alimenter une même maison en dépit d’un jardin plus petit. La « prime à l’innovateur », elle est là, dans cet énorme marché que les fonctionnaires qui nous gouvernent veulent empêcher d’exister.
Une énorme capacité de production (vous avez une idée du nombre de maisons avec jardin en France), mais qui ne se traduira pas, faute de compteur (pour quelle fonction avouable ?) par des statistiques glorieuse, mais par une baisse de consommation « inexpliquée ».
PS : le « poly-silicone », ça n’existe pas (c’est une traduction défectueuse). Ce qui existe, c’est le « poly-silicium » (et ce n’est pas le top niveau rendement. Suffisant pour équiper une centrale solaire; mais le concept même de « centrale » solaire est stupide).
la menace de la Chine dans le photovoltaïque
L’objet de l’article n’est en fait pas de défendre le photovoltaïque mais de dénoncer des pratiques de concurrence déloyale de la Chine. Merci pour les commentaires sûrement fondés sur l’utilité ou non de subventionner le photovoltaïque mais c’est hors sujet. Le sujet est de se défendre contre les pratiques de la Chine que ce soit dans le photovoltaïque ou dans le prochain domaine qui sera phagocyté. Dans le cas présent, je comprends que l’idée de l’article est que quitte à subventionner le photovoltaïque les gouvernements européens auraient du limiter les subventions pour du photovoltaïque européen et non pas chinois.
Le photovoltaïque ou l’énergie du futur sous la menace de la Chine
Bonjour
Juste pour ajouter mon témoignage en complément au développement très détaillé de: yuropp
J’ai fait installer 3kWc en 15 panneaux sur le toit de ma maison en 2010.
Mon choix s’est porté à l’époque sur des Panneaux Suntech (80% du marché mondial à l’époque) et un onduleur SMA robuste équipé de capacités haute température (125°C) et longue durée.
Le système est raccordé au réseau (à l’époque c’était la seule solution fiable techniquement et intéressante financièrement).
Tous les mois je relève dans XL toutes mes valeurs énergétiques:
Electricité consommée, produite, gaz, eau….
La production photovoltaïque annuelle (je suis en Alsace) est conforme aux prévisions de la commerciale venue mesurer avec sa cellule (je ne l’avais pas prise au sérieux le jour de sa première visite) et s’établit entre 2 850kWh et un peu plus de 3 000kWh annuels.
On m’avait prédit un minimum de 2 700 et une moyenne de 2 900.
Pour ma consommation électrique, avec la VMC qui consomme en permanence 70W, la valeur « plancher » en été (pas de pompe de chauffage) s’établit vers les 140W.
Depuis que je suis passé aux ampoules à Leds après un passage par les fluo compactes, ma consommation annuelle n’a cessé de baisser: les cinq dernières années:
2016 2017 2018 2019 2020
3947 3988 3860 3456 3088: Electricité consommée
2913 3042 3043 2948 2988: Electricité injectée sur le réseau
Ainsi en 2020 j’ai produit 2 988kWh soit 91% de ma consommation.
Je précise que je ne m’éclaire pas à la bougie et que j’ai un réfrigérateur de 1982, un congélateur armoire à la cave (qui sont tous les deux en service en permanence) , possède une machine à laver et un lave-vaisselle (qui ne tournent que deux à trois fois par semaine), un four à chaleur tournante, un micro-onde et une plaque de cuisson à induction.
Egalement une aspiration centralisée ( 1 500W) qui est utilisée environ 2h par semaine .
Tous les appareils électroniques sont branchés sur « nourrice » à interrupteur et la box Internet, toujours d’origine située à la cave, est coupée tous les soirs (ce depuis son origine en 2007), ça ne pose pas de problème: sa remise en route se fait en moins de 2mn, elle est réalisée par le premier utilisateur en appuyant sur un des boutons, celui situé à proximité de la prise murale de la pièce dans laquelle on se trouve (ainsi pour sa mise en veille: moins de 1W consommé).
Tout mon réseau informatique est en RJ45, pas de WiFi d’activé. Les câbles montent par des gaines encastrées dans les différentes pièces vers des prises murales.
Et, cerise sur le gâteau ça ne m’empêche pas de profiter de temps à autres de mon orgue Hammond à lampes de 1969 qui consomme 200W.
Depuis l’aménagement dans notre maison en 1996, notre consommation moyenne journalière est passée de 14kW à moins de 9kWh, ceci pour une surface habitable de 140m² sur deux niveaux.
Le chauffage est au Gaz, un appoint en inter saison avec un insert de cheminée et une pompe à chaleur récente de 2016, avec le groupe placé sous la terrasse, vient rafraîchir le salon et notre grande chambre à l’étage quelques jours par ans: environ trois semaines par an.
Merci de m’avoir lu.
PhB