Il est évidemment très difficile de faire des statistiques selon les pays et la situation de chacun d’eux quant à l’extension du Covid 19 et à sa létalité. Chaque pays a ses particularités et compte ses morts de façon différente. Chacun a son climat, ses habitudes alimentaires et familiales, ses façons de travailler et de respecter les normes sociales… Au surplus, le virus est toujours là et ses effets ultérieurs pourraient modifier l’état actuel de ses effets. Pourtant un premier tableau établi pour mettre en relation le nombre de morts du coronavirus et le degré d’étatisation du pays fait apparaître que les économies libres ont peut-être été moins sujettes au virus ou l’ont mieux combattu :
Pour éviter des distorsions dues aux particularismes locaux, nous n’avons retenu dans ce tableau que des pays qui font partie du cœur de l’Europe, et dont les populations, les climats, les habitudes de vie… ne sont pas très éloignés. Il en ressort que les pays les plus étatisés sont aussi ceux où le virus a été le plus violent. Certes, comparaison n’est pas raison, ce ne sont que de simples mises en relation des chiffres. Les observations tirées de ce tableau sont pourtant conformes aux très récentes conclusions de l’étude sur la grippe espagnole, Economic freedom and the economic consequences of the 1918 pandemic, de deux chercheurs, Vincent Geloso, de King’s University College et Jamie Bologna Pavlik, de Texas Tech University. Ils y relèvent que les économies disposant de plus hauts niveaux de liberté économique (liberté des échanges, faibles prélèvements obligatoires et dépenses publiques, niveau modeste de réglementation) ont beaucoup moins souffert de la grippe espagnole qui en 1918 a fait sans doute près de 50 millions de morts dans le monde, soit une mortalité 3 à 400 fois supérieure à celle, actuelle, du Covid 19.
L’analyse est corroborée spontanément par les résultats obtenus dans les pays où la santé est très largement privatisée : en Corée (269 décès), à Taïwan (7), au Japon (882) à Singapour (23), à Hong Kong (4)… Mais il y aussi peu de morts en Afrique sans qu’on en connaisse la raison. Comme il n’y a (au 24 mai) que 39 morts pour 100 000habitants en Suède, le pays européen qui n’a pas confiné du tout ou à peine, mais qui est hors norme par rapport au tableau ci-dessus car il a un niveau de dépenses publiques encore élevé (49,5% du PIB) et un endettement public faible (63% du PIB). Et il y a des résultats spectaculaires au Vietnam (0 morts) ou au Vénézuela (11). Certes, comme en Chine, les données délivrées par les pays communistes sont toujours suspectes car ils pratiquent le mensonge de manière obsessionnelle et outrancière. On peut aussi estimer que les pays totalitaires ont des moyens plus expéditifs pour confiner les gens et arrêter la propagation du virus. Néanmoins, cela oblige à être prudent dans l’analyse.
Il paraît pourtant raisonnable de penser que des économies libres favorisent en effet une meilleure réactivité aux chocs extérieurs, quels qu’ils soient. Elles ne sont pas résistantes au coronavirus, mais elles sont capables de manière générale de s’adapter plus rapidement et plus efficacement aux défis auxquels elles sont confrontées. Le système de santé allemand largement décentralisé, comptant beaucoup d’hôpitaux privatisés depuis vingt ans, dont le personnel n’a pas le statut de fonctionnaires… a été naturellement plus réactif que le système public français de santé bureaucratisé, fonctionnarisé, qui passe son temps à attendre des autorisations venues d’ailleurs. Saurons-nous en tirer une leçon pour l’avenir ?
3 commentaires
Idem dans tous les domaines
L'organisation que nous avons subi lors du covid est la même dans tous les domaines de la vie. Tout est basé sur le système public et la vie parisienne. Le reste de la France n'existe pas. Cela en est ainsi et au regard des mesures et de la dilapidation de l'argent public et pire encore des prêts de l'Europe cela continue de plus belle. Le pays est complètement sclérosé par cette organisation mafieuse et gauchiste dont le nombre et les intérêts de quelques intervenants fait que le point de non-retour est déjà largement dépassé. C'est l'ADN du pays France fabriquer des fonctionnaires, services publics ou para publics, gaspiller l'argent public et des taxes. Il va en falloir de l'argent pour le nouveau grand Paris et les J.O. et là aussi l'argent de l'Europe va servir et une fois de plus ce sera le pays entier qui va payer longtemps, longtemps, longtemps … sans oublier les errements du petit Macron sous la baguette de sa maman qui va encore augmenter la féminisation de la société et de fait réduire encore les libertés individuelles.
Qui va payer ? les services publics, para publics ou associatives contrairement à leurs croyances particulièrement prétentieuses ne sont pas les créateurs de la richesse du pays et une fois de plus le privé sera obligé de payer et la fuite des compétences et de l'industrie va continuer. Certes il en restera toujours un petit peu pour les besoins internes au pays et une fois de plus parce que le système normatif et lui aussi complètement verrouillé par le système empêchant les exportations massives vers l'extérieur régit par les normes internationales et Européennes identiques. Mais là aussi c'est la France. Reste le féminisme exemplaire et le grand pourcentage de "brailleuses" que la France a su produire qui à leur manière d'être détruisent elles aussi le pays et toute initiative et pire encore si elles sont tant soit peu à risque. La vision féministe est différente et c'est dans la nature. Alors imaginez le petit Macron sous la baguette de sa maman dont l'âge ne fait qu'empirer les choses même si elle veut se faire une image d'épouvantail de 20 ans. Le bout du tunnel est encore très loin.
La dette irrespirable mais le climat qui l'est aussi
Ce qui m'inquiète en dehors de la dette, qui un point sérieux mais irréversible puisque c'est l'alpha et l'oméga d'un politicien, regardez l'agrégé de lettres modernes Bruno Le Maire qui ne sait plus donner de la tête pour favoriser de la dette. Ce qui m'inquiète c'est le climat qui serait d'origine anthropique et donc modifiable par l'homme, pensez donc ! Mais le confinement a laissé aux laboratoires d'observations scientifiques que le CO2 continuait à proliférer sans marquer aucune réduction ! Les médias n'en parlent pas, ce serait un signe, mais Bruno Le Maire qui est un autre signe y croit puisqu'il conditionne les aides de l'état (donc lui ,…, non les contribuables) pour AirFrance, Renault etc. à produire électrique et réduction drastique des émissions de CO2. J'ai même été surpris, ce matin 02 juin, par une émission TV sur la 5 qui montrait l'enseignement à l'école publique, aux très jeunes, de cette calamité qu'était le CO2 produit par l'homme et le réchauffement climatique qu'il induisait. Je suis inquiet.
Message de Goufio
Un peu hors sujet par rapport au Covid 19 mais le commentaire de Goufio par rapport au climat m'a interpellé.
Il signale que le CO2 continuait à proliférer malgré le confinement.
Dans le quotidien régional le Bien Public parait tous les jours un barème relatif à la qualité de l'air en Côte d'Or. Depuis le 17 mars ce barème,sur une échelle de 1 (très bon) à 10 (très mauvais),indique le chiffre 4 qui n'a pas varié jusqu'à ce jour (il a même frôlé le 5), alors que l'on nous rebat les oreilles que la mauvaise qualité de l'air provient de la circulation automobile qui a, pendant le confinement, été réduite à zéro!