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Déclaration mondiale sur le climat : le consensus scientifique battu en brèche

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« Il n’y a pas d’urgence climatique ». Depuis la mi-août, la Déclaration mondiale sur le climat, signée par plus de 1.600 scientifiques fait parler d’elle. À l’heure où s’étend la censure contre les voix qui expriment un doute, voire remettent en cause l’origine anthropique du réchauffement de la planète, cette initiative vient avant tout rappeler que le monde scientifique ne s’accorde pas dans son ensemble à affirmer l’imminence d’une catastrophe écologique.

On peut débattre de tout sauf du climat. C’est en substance le mot d’ordre du récent projet de loi relatif à la « responsabilité des médias » dans le traitement des enjeux environnementaux, dont l’IREF a décrit les tenants et les aboutissants. Purger le climatoscepticisme de l’ensemble du paysage audiovisuel et numérique, ce serait protéger le « consensus scientifique » sur l’origine anthropique du réchauffement de la planète, qu’il faut à tout prix sauver. La Déclaration mondiale sur le climat entend précisément démontrer l’inanité de cet argument sur l’unanimité de la science autour de l’imminence de la catastrophe ; argument martelé ad nauseam en France, en Europe, en Amérique pour verrouiller le débat public.

L’alarmisme écologiste se base sur des modèles climatiques chancelants

Lauréats du prix Nobel, météorologues ou encore physiciens théoriciens figurent sur la liste des 1.609 scientifiques et spécialistes du climat signataires de ce document. « La science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques », affirment en préambule les professionnels, qui déplorent un débat éloigné des preuves empiriques. Et de poursuivre : « Les scientifiques devraient ouvertement adresser les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions sur le réchauffement climatique, tandis que les politiciens devraient évaluer objectivement les coûts réels ainsi que les avantages imaginaires de leurs mesures politiques ».

Dans ce texte, plusieurs points oubliés ou occultés du débat médiatique et politique sont rappelés, à commencer par cette évidence : le climat de la Terre varie depuis que la planète existe, avec des phases naturellement plus froides et d’autres plus chaudes.

Le petit âge glaciaire ayant pris fin en 1850, il n’est pas surprenant de passer par une période de réchauffement. En outre, cette augmentation de la température demeure bien en-deçà des projections du GIEC, dont les erreurs démontrent l’inadéquation des modèles utilisés pour déterminer les politiques climatiques : « Non seulement ils exagèrent les conséquences des gaz à effet de serre, mais ils ignorent aussi le fait qu’enrichir l’atmosphère avec du CO2 est bénéfique », par exemple en favorisant la croissance de la biomasse végétale mondiale ou bien le rendement agricole, expliquent ces scientifiques.

Par ailleurs, s’il n’existe aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie ou rend plus fréquents les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, les mesures pour réduire les émissions de carbone sont, elles, nuisibles et coûteuses. De quoi inciter les signataires à s’opposer à l’objectif zéro émission nette de CO2 d’ici 2050 : « Il n’y a pas d’urgence climatique. Par conséquent, il n’y a pas lieu de paniquer et s’alarmer ».

La science du climat est corrompue

Parmi les signataires emblématiques de cette déclaration, John Clauser, prix Nobel de physique 2022 récompensé pour ses travaux en mécanique quantique. Selon lui, le discours sur le changement climatique reflète « une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes », et le GIEC représente l’une des « pires sources de désinformation ».

Comme l’a déjà rapporté l’IREF, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines ne sont en effet responsables que d’une faible partie de l’augmentation du CO2 de l’atmosphère et son réchauffement prend principalement sa source dans des causes naturelles, la hausse du dioxyde de carbone ne jouant qu’un rôle marginal.

Cette certitude prouvée ne figure pas dans le rapport du GIEC, puisque sa mission tient à l’étude du « réchauffement climatique d’origine humaine », dont il a fait son hypothèse principale. Une théorie pourtant fragile. L’Académie française des sciences l’affirmait en 2015 : « La science du climat est encore pleine d’incertitudes et il faudra poursuivre les observations sur plusieurs décennies pour comprendre l’origine des fluctuations de la température ».

Les scientifiques tous d’accord : vraiment ?

Prudence est mère de sûreté : rappelons qu’au fil des décennies, les théories alarmistes des écologistes, les avertissements sur le refroidissement climatique, le rapport Halte à la coissance ! sur la fin du monde, publié en 1972, se sont toutes révélées erronées. Déjà, en 2009, l’Iref rendait compte d’un livre fustigeant le « totalitarisme écologiste »…

Malgré cet historique de prédictions inexactes, certains médias n’ont pas manqué de dénoncer la remise en cause d’un consensus scientifique prétendument  incontestable, incarnée par cette Déclaration mondiale sur le climat. Par exemple, Libération écrit : « Cette initiative veut démontrer qu’il n’existe pas de “consensus scientifique“ sur ces questions. Or, différentes méta-analyses prouvent le parfait contraire. Ainsi, une première analyse datant de 2016 soulignait que 97 % des études sur le sujet concluent à la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement climatique. »

Il s’agit là d’une formulation fallacieuse, maintes fois démontée. Si la plupart des scientifiques sont d’accord pour affirmer que les émissions humaines de CO2 jouent un rôle dans le réchauffement de la planète, ils n’ont, en revanche, jamais soutenu qu’elles en sont un facteur majeur, et encore moins la cause d’une catastrophe climatique à venir.

Ensuite, il convient de rappeler que cette étude a été réalisée par le bloggeur australien John Cook. En 2013, lui et ses amis ont passé en revue les résumés introductifs de 11,944 articles scientifiques pour parvenir à la conclusion selon laquelle 97% des scientifiques s’accordent sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique actuel. Mais comme l’expliquent dans le Wall Street Journal le Dr Roy Spencer, météorologue, et Joseph Bast, président du Heartland Institute, une étude publiée dans la revue scientifique Science & Education a révélé que seuls 0,3%, et non 97%, de l’ensemble des 11.944 résumés introductifs de ces papiers soutenaient expressément cette thèse sur l’origine anthropique prépondérante dans le réchauffement de la planète.

La mention de ces faits pourrait bien être censurée dans un futur proche. Exercer son esprit critique sur le dogme climatique vaut déjà d’être traité de « négationniste », sans qu’il soit pour autant interdit de douter de la réalité des 100 millions de morts du communisme, bien avérée. Cette judiciarisation du débat public réclamée en premier lieu par les proches héritiers de cette idéologie doit donc inquiéter. Bien des écologistes accusent le capitalisme d’être responsable du dérèglement climatique. Aussi, il n’est pas impossible d’imaginer demain la défense de la liberté économique assimilée à un climatoscepticisme qui ne dit pas son nom.

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24 commentaires

Christian Reboul 12 octobre 2023 - 7:00

Il n’ est pas facile de se prononcer sur un
sujet aussi complexe, de plus en ignorant
Certaines données scientifiques ! Cependant
quand on sait que plusieurs siècles en
arriéré, on traversait la LOIRE et le RHONE
à pieds, sans oublier la période glaciaire ou
celle quand le SAHARA était envahit par la
mer, on peut imaginer que ces phénomènes
se reproduisent cycliquement. Enfin , que
dire d’ autre, quand on observe l’ immensité
qui nous entoure,dont on ignore la création
ce qui nous rend bien petit à côté ! Restons
humbles devant ces mystères.

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Martinet 13 octobre 2023 - 6:08

Bonjour. Un article scientifique récent a clairement démontré que le réchauffement moyen, qui est réel, résulte clairement d’un changement de l’orientation de la terre vers le soleil, dont la cause reste à déterminer

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Goufio 15 octobre 2023 - 12:47

Pourriez-vous retrouver votre source ?
Elle me serait utile. Merci

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Duhamel 31 décembre 2023 - 4:08

Je n’ai plus les articles mais j’avais lu que les plaques qui ont créé le sunnami a Fukushima et a Puket en se chevauchant ,auraient légèrement modifiées l’axe de rotation de la Terre ?

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Laurent46 12 octobre 2023 - 7:20

Je trouve qu’il y a beaucoup trop de personnes fainéantes et grassement payées à travers le monde pour « emmerder » en permanence toute la population et beaucoup trop d’imbéciles qui se disent journalistes et politiques pour profiter des moindre ragots pour à leur tour « emmerder » les populations locales. La « démocratie à un coût » ! mais je crois aussi que la démocratie actuelle est une grande fabrique d’imbéciles et d’escrocs et à y regarder de près tous les maux de nos jours sont pilotés par les escrocs des USA. C’est cela la liberté des nantis et des escrocs tous aussi fainéants les uns que les autres ou l’on peut y mettre des portes drapeaux comme les politiques et en général les élus et services publics de la République de France

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Photini 12 octobre 2023 - 7:55

Si, bien sûr, il y a un réchauffement climatique et on n’a pas besoin d’appareils sophistiqués pour en établir le constat. Mais, personnellement, je ne crois pas à la cause anthropique. Nous sommes bien peu de chose pour polluer la planète, d’ailleurs, la planète n’est pas menacée. La planète est là pour durer encore très longtemps. La planète se répare elle même, elle est programmée pour cela et elle s’accommode de tout. Elle s’est bien accommodé de l’homme qui l’a complétement transformée. Au musée Carnavalet, il y a un tableau du XVIIe siècle présentant la Seine gelée en hiver et sur laquelle on patine, que des chariots remplis de tonneaux de vin traversent. Ce qui donne une indication de l’épaisseur de la glace. La Seine gelait encore dans les années 30, 40, au début de l’industrialisation, au début des usines, des voitures, des avions. Qui se souvient d’avoir vu la Seine gelée? Je me souviens d’une année mais la Seine n’était pas prise. Il y avait des congères au niveau des quais et des glaçons flottaient à sa surface de l’eau. Il faut être très vaniteux pour croire que l’homme, avec ses petits bras, va sauver la planète. Cela dit, cela ne veut pas dire que nous n’avons pas d’obligations envers la nature que nous devons respecter. Elle nous donne tant qu’on ne doit pas la salir car la terre n’appartient pas à l’homme mais l’homme appartient à la terre.

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Andy Vaujambon 12 octobre 2023 - 10:10

Réaction bien tardive, puisque le réchauffisme est devenu un dogme religieux pour beaucoup de gens. Mais c’est une petite lumière…

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mac gyver 12 octobre 2023 - 11:00

Personne, encore moins les gourous du CO2, ne parlent du soleil ! Bombe atomique, en fusion constante, et qui a des « poussées de fièvre » ! Notre soleil, ne dispose pas d’un bouton régulateur de ses irruptions , cycliques, malheureusement !

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Scipion 12 octobre 2023 - 11:18

Tant qu’il y aura des imbéciles pour croire que Libération est un journal d’information, tant qu’il y aura des imbéciles pour voter pour des ânes écologiques, il ne faudra pas s’étonner si la France et la planète entière partent à vau-l’eau (oui j’essaye de rester poli).

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JR 12 octobre 2023 - 7:48

Bonjour, tout à fait d’accord, nous subissons une résultante, donc il n’y a rien de surprenant. Les responsables (coupables) sont les électeurs, pire les non-électeurs. https://climatetverite.net/2023/02/09/la-propagande-verte-est-partout/ Se défaire de cette peste verte sera aussi difficile que de se défaire de la peste brune de 1933. Le conflit civile apparait inéluctable. Merci

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Daflo 19 octobre 2023 - 8:01

Bonjour,
Dire que la faute est aux électeurs est un peut réducteur de la réalité. La faute est uniquement celle des politiques, c’est eux qui votent des lois, c’est eux qui s’essuient les pieds sur le résultat d’un referendum (2005 rien depuis)et du coup certain ne vont plus voter car leur vote ne sert a rien du tout. Il suffit de brandir le spectre de l’extrême droite tous les 7 ans puis tous les 5 ans pour faire voter n’importe quoi ou n’importe qui …. et on appel cela une démocratie , la je rigole … jaune sûrement mais je rigole quand même .
Quand au réchauffement climatique, c’est réellement la nouvelle religion mondial enfin elle tente de s’imposer comme telle .. (tellement simple de te faire les poches en te disant taxe de ceci taxe de cela, mais c’est pour sauver la planète et bambi et si tu doute tu est un gros facho et tu devrais être enfermer et tout et tout)

« Le suffrage universel ne me fait pas peur, les gens voteront comme on leur dira“ – Alexis de Tocqueville. 1848
« Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités (…) Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens … »
Jean-Claude Juncker 2014 ou 2015 je ne sais plus 🙂

Donc pour ce qui est du vote, je pense profondément que ce n’est que la nourriture du mougeon, un soupçon d’extrême droite, un soupçon de climat o septique et on a un vote « éclairer » …….

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ZAEPFEL 12 octobre 2023 - 11:57

L’époque wokiste que nous entamons n’annonce rien de bon ! Complotistes furent qualifiés les gens qui s’interrogeaient sur ces vaccins diffusés avec une AMM d’urgence (Et dont nous savons maintenant qu’ils ont tué plus qu’ils n’ont sauvé de vies) ! Négationnistes, ceux qui émettent d’autres sources de réflexion et de recherches opérationnelles sur le climat et l’écologie ! Dictature des incompétents gouvernants, par contre, est une certitude…

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Dudufe 12 octobre 2023 - 1:19

Quand on pense que Macron veut dépenser 40 milliards afin de limiter le réchauffement climatique…
Que d’argent gaspillé surtout quand on sait que la France n’y contribue que pour 1%

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JR 12 octobre 2023 - 7:41

Bonjour, il s’agit d’une néo-religion devenue supra religion. De quoi se plaint-on en France ? https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR9-1.pdf . Dudufe, la France ne libère que 0,86 % de C02 et en baisse car les autres continents sont en croissance et brulent surtout du charbon. Rappelons que le C02 n’est pas un polluant, mais une molécule rare, équilibrée, incolore, inodore, indispensable et irremplaçable à toutes vies sur terre. Nous assistons au CASSE du SIECLE, là sous nos yeux, avec la complicité de l’état Macroniste associé aux « Verts » . Merci

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Roven 12 octobre 2023 - 8:12

Effectivement, une goutte d’eau pour le monde, un océan de dettes pour nous… Manque d’efficacité, une fois de plus !

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Pal 12 octobre 2023 - 3:00

Les fonctionnaires du PICCA (vrai nom du GIEC : Panel Intergouvernemental sur les Changements Climatiques Anthropiques) engagent des statisticiens en leur fournissant des données de base erronées et en leur dictant les résultats auxquels leurs études doivent arriver.
Nouvelle confirmation de W. Churchill : « Je ne crois aux statistiques que si c’est moi qui les ai falsifiées ».

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JR 12 octobre 2023 - 7:52

Bonjour, le néo-dieu carbo-climatique veut avoir raison de tout: https://climatetverite.net/2023/08/25/dans-netzerowatch-cette-semaine/ Merci

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Bernard GUILHON 12 octobre 2023 - 3:17

Je croirai au réchauffement climatique anthropique quand l’Homme saura lutter efficacement contre une éruption volcanique, voire une simple inondation. « Les activistes du réchauffement climatique, sont comme des fourmis qui considèrent que le monde est fait de rochers de 1 mm de diamètre, regardent les 3 derniers millionièmes de 1% de l’histoire de la Terre et font des conclusions extravagantes sur le climat et en particulier sur leur compréhension du climat » – Howard Hayden, professeur émérite de physique à l’Université du Connecticut. « Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21e siècle, le monde développé s’est plongé dans une panique hystérique à propos d’une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d’exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s’est trouvé en face d’un recul de l’âge industriel. »
Richard Lindzen, climatologue au M.I.T. et à Harvard.

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Roven 12 octobre 2023 - 8:09

Ouf il était temps, bientôt la censure aura empêché de poster un tel article ! Nous sommes à une époque ou l’information est diffusée par des politiques non avertis à des gens inquiets de la grande peur de l’an 1000, pardon, 2000. Nous sommes à une époque où les gens ont peur de tout parce qu’ils n’ont pas confiance en eux : les enfants gâtés sont démunis devant la moindre difficulté, ils savent qu’ils ne sauront pas réagir à quoi que soit. Ils constituent un terreau fertile pour ceux qui les asservissent au coup d’État nounou et par l’accumulation de règlementations et de taxes, sous des motifs idéologiques « présentables ». Nous ne connaissons plus de parti « écolo », il n’y a que des dictateurs en herbe qui ont repeint leurs partis en un vert piteux.

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MDA 12 octobre 2023 - 9:14

Un consensus scientifique, ça n’existe pas, c’est une formulation, un « élément de langage » destiné à nous faire avaler des couleuvres.

En revanche, dire que le réchauffement n’existe pas c’est un peu comme essayer de prouver que la Terre est plate… Deux secondes pour le dire et 2 jours pour expliquer pourquoi c’est faux, preuves à l’appui…

Mais temps qu’on trouvera des crétins, les apôtres de ce genre d’ineptie auront des clients.

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Albatros 13 octobre 2023 - 5:22

Bravo et courage pour résister à ce dogme envahissant du gauchisme dévoyé.
La volonté de détruire l’économie de ces pastèques est patente. L’activisme écolo a gangrené les institutions mondiales depuis l’affaire de la courbe de Mann.
Ce que j’aimerai comprendre, c’est qla convergence avec les lubies financiers de Davos à la Klaus Schwab.
Merci d’éclairer ma lanterne.
Et courage encore pour faire passer la lumière.
Sincères salutations.

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analphabete 44 18 octobre 2023 - 3:49

pb trop complexe et la secheresse observee inquiete.Il est possible que le rechauffement actuel ne soit que cyclique mais nous devons faire en sorte , si lesmoyens existent ,de le limiter pour reduire sa nocivite.N ayant pas l eternite devant nous,se resigner n est pas une attitude aisee et trouver un modus vivendi adapte est souhaitable.

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Mathieu Réau 23 octobre 2023 - 4:14

Je ne vais pas me prononcer sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique faute de maîtrise suffisante du sujet, mais je m’amuse toujours de voir défendre les cent millions de morts du communisme en y opposant les « milliards de mort à venir du capitalisme ». Comme si le communisme était un modèle de développement plus vertueux sur le plan environnemental que le capitalisme…

J’aimerais savoir si la lutte contre les quatre fléaux instituée par Mao rappelle quelque chose à nos amis de gauche… Des millions de moineaux exterminés afin de « sauver les récoltes »… et qui ont abouti à une gigantesque famine !
Et les barrages surexploités en amont de la mer d’Aral qui l’ont depuis presque asséchée, c’était un projet américain ? Français ? Non, c’était un projet soviétique.
On pourrait rajouter la catastrophe de Tchernobyl, tiens, la première catastrophe du nucléaire civil de l’Histoire. Même si, en l’occurrence, on s’aperçoit que la végétation survit bien mieux aux radiations que l’être humain, dans la pratique.

Non, messieurs les gauchistes, le bilan écologique du communisme n’est pas plus beau à voir que celui des autres !

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Boisson Philippe 20 décembre 2023 - 8:02

Il n’y a apparemment aucune « démonstration » scientifique que le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine. Néanmoins il y a une concordance entre le début de l’ère industrielle, où l’on a consommé force combustibles fossiles et envoyé des milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, et la montée de la température de l’atmosphère terrestre.
Il y a donc juste une corrélation statistique. Mais lorsqu’on essaie de montrer que tel ou tel composant chimique (glyphosate par exemple), les seules preuves que l’on avance sont des corrélations statistiques. Alors, la corrélation statistique est elle probante ou pas ? ce n’est pas parce que l’on ne sait pas mettre en évidence une causalité probante à 100% qu’on doit rejeter l’hypothèse, qu en l’occurrence me paraît assez raisonnable. D’autant qu’on n’a aucune autre explication (je suppose que si on avait observé un surcroit de l’activité solaire ou plus simplement des oscillations suffisamment explicatives de la température de l’atmosphère on l’aurait mis en avant, mais je n’en ai pas entendu parler). La fin vers 1850 de la mini ère glaciaire (commencée au 17ème siècle) n’explique pas la rapidité de montée des températures. Enfin, la montée de la température de l’atmosphère n’étant pas homogène et niforme, il n’est pas étonnant que les phénomènes extrêmes soient amplifiés.

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