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Climat : incertitudes et certitudes

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Les phénomènes climatiques sont en effet d’une grande complexité. Certains facteurs qui les déterminent sont mal connus. Voici quelques rappels utiles.

« La science du climat est encore pleine d’incertitude et il faudra poursuivre les observations sur plusieurs décennies pour comprendre l’origine des fluctuations de la température » affirmait l’Académie des sciences française en 2015. « Les tendances actuelles du climat continueront pendant les deux prochaines décennies mais leur grandeur exacte ne peut pas être prédite » signalait le rapport du groupe de travail scientifique du GIEC en 2021. « Plus nous en apprenons sur le système climatique, plus nous réalisons à quel point il est complexe » écrivait Steven Koonin, le conseiller climat d’Obama, dans son livre « Climat, la part d’incertitude ».

La prudence est donc de mise quand on essaie de prévoir le climat.

Les phénomènes climatiques sont en effet d’une grande complexité. Certains facteurs qui les déterminent sont mal connus : les courants marins à grande profondeur, l’influence des rayons cosmiques sur la formation des nuages, les aérosols (particules fines dans l’atmosphère), etc. Pour le GIEC, on ne peut avoir qu’« une faible confiance » dans les prévisions concernant les pluies, les ouragans, les cyclones, etc.

De nombreux phénomènes restent inexpliqués : el Nino et la Nina (réchauffement et refroidissement de la partie équatoriale et orientale de l’océan Pacifique), le réchauffement de l’atmosphère aux périodes minoenne (aux environs de 1500 avant Jésus-Christ), romaine, et médiévale, les refroidissements de la « petite période glaciaire » (1600 à 1850), de 1880 à 1910, de 1945 à 1975, la variation du niveau des mers, de 12mm par an il y a 7000 ans et de 3 mm par an en moyenne depuis un siècle.

Il y a cependant des certitudes qui méritent d’être mieux connues. Galilée inventa le thermomètre en 1592, Torricelli le baromètre en 1644, Keeling a commencé en 1956 à mesurer le contenu de CO2 de l’atmosphère sur le volcan Mauna Loa à Hawaï, Jean Jouzel publiait en 1987 les premières analyses des carottes glaciaires forées dans l’Antarctique, les logiciels d’analyse des observations des différentes longueurs d’onde de la lumière par les spectromètres ont été améliorés à partir de 1989 (Uniquant).  Les mesures des phénomènes climatiques sont ainsi de plus en plus précises. Par exemple on connait mieux maintenant la proportion du CO2 de l’atmosphère dont le carbone est l’isotope C13.

Sur le plan théorique, en 1941 Milancovic expliquait les périodes glaciaires par des variations de l’insolation aux environs du 60ème parallèle Nord, variations dues à des changements de l’orbite de la Terre et de son axe de rotation. Les changements de température de l’atmosphère précédaient les changements de la teneur en CO2 de l’atmosphère et en étaient la cause. Jean Jouzel confirmait cette théorie dans ses articles sur les mesures du CO2 faites dans les carottes glaciaires.

Les certitudes qu’ont permis ces progrès scientifiques sont les suivantes :

  • Depuis le développement accéléré de l’industrie (vers 1850), du fait de la combustion du charbon dans les machines à vapeur, puis du pétrole dans les moteurs thermiques, de la consommation d’électricité pour l’éclairage, le chauffage et les moteurs électriques, les émissions humaines de CO2 dues à la combustion des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) sont une cause d’accroissement du contenu de CO2 de l’atmosphère (CO2 anthropique).
  • Le réchauffement des couches superficielles des océans chauds dégaze davantage de CO2. C’est une autre cause de l’accroissement du CO2 de l’atmosphère (CO2 naturel). Le CO2 contient une part dont l’atome carbone est l’isotope C13. Cette part n’est pas la même pour le CO2 anthropique (coefficient de 3% en moyenne) que pour le CO2 naturel (0,73 %). Ce coefficient était de 0,73% avant l’ère industrielle, puisqu’il n’y avait que du CO2 Il est actuellement de 0,85 %. On peut donc en déduire avec précision la part du CO2 de l’atmosphère actuelle qui provient des émissions humaines : 5% ( car 5% X 3 + 95% X 0,73=0,844). Comme le CO2 de l’atmosphère est passé depuis 1850 de 280 ppm à 420 ppm, augmentant donc d’1/3 du CO2 actuel, les 5% provenant du CO2 anthropique représentent 5%/1/3 = 15 % de l’augmentation du CO2 de l’atmosphère. Les 85 % restant sont dus au dégazage supplémentaire causé par le réchauffement des océans chauds.
  • Le total des émissions humaines de CO2 depuis les débuts de l’ère industrielle peut être déduit des quantités de charbon, pétrole et gaz consommés. L’augmentation du CO2 de l’atmosphère représente environ la moitié de ces émissions (44% d’après les rapports du GIEC). Cela ne signifie pas que la totalité de l’augmentation du CO2 atmosphérique est due aux émissions humaines, puisque seulement 15 % de l’augmentation leur sont dus. Car une grande partie des émissions humaines ont été absorbées par les océans et la végétation, qui en contiennent respectivement 92% et 6% (les 2% restant étant dans l’atmosphère terrestre). D’après les rapports du GIEC, environ 20 % du CO2 de l’atmosphère sont chaque année absorbés par les océans froids – et 20% dégazés par les océans chauds. En 3 ans, près de 50% des émissions humaines d’une année sont absorbés (il en reste 80%X80%X80% = 51%). Les émissions humaines sont ainsi progressivement absorbées.
  • En 1850, la plus grande partie de la capacité d’absorption du rayonnement infrarouge de la Terre par le CO2, autour de la longueur d’onde de 15 micromètres, était utilisée. Les émissions supplémentaires n’ont donc pu augmenter que faiblement l’opacité infrarouge de l’atmosphère. Steven Koonin en donne une image simple : une deuxième couche de peinture ne change guère l’opacité d’une vitre qui a déjà reçu une première couche. L’augmentation du CO2 ne modifie que faiblement la température de l’atmosphère.
  • Les rapports du GIEC confirment de façon précise cette faible influence de l’augmentation du CO2 sur la température de l’atmosphère. A la page 94 du rapport du groupe scientifique du GIEC, on lit qu’un supplément de 1000 Gt de CO2 donne une augmentation de 0,45 °C de la température de l’atmosphère. Si le rythme actuel d’augmentation du CO2 se maintient (16 Gt de CO2 par an), l’augmentation de température de 2021 à 2050 sera de 29 ans X 16/1000 X 0,45 = 0,2 °C, très inférieure aux augmentations annoncées. La neutralité carbone de l’Union Européenne en 2050 n’apporterait qu’une réduction de 0,02°C de la température de l’atmosphère terrestre. « Les influences humaines sont réduites » écrit Steven Koonin.

En résumé les émissions humaines ne sont responsables que d’une faible partie de l’augmentation du CO2 de l’atmosphère ; l’augmentation de la température de l’atmosphère est due principalement à des causes naturelles, l’augmentation du CO2 n’y jouant qu’un rôle marginal.

Ces certitudes ne figurent pas dans les rapports du GIEC car celui-ci reste fidèle à la mission qui lui a été donnée par ses fondateurs membres du Club de Rome et à sa lettre de mission figurant dans la convention internationale qui l’a créé : l’étude du « réchauffement climatique d’origine humaine ». Il fait donc l’hypothèse que le réchauffement est au moins partiellement dû à l’homme et à ses émissions de CO2.

D’autres certitudes, politiques et économiques, sont apparues :

  • L’objectif de « neutralité carbone » en 2050 est inatteignable, car les énergies renouvelables (éolien et solaire), qui représentent actuellement 2% de l’énergie consommée, ne pourront pas remplacer les combustibles fossiles, qui en représentent 80 %.
  • Les pays en voie de développement, notamment l’Inde et la Chine, n’ont pas l’intention de renoncer à exploiter leurs ressources d’énergie, en particulier le charbon.
  • Le coût de la « neutralité carbone » est estimé par la Banque Mondiale à 89.000 milliards de dollars (200 ans du budget de l’État français). Il ruinerait les pays qui viseraient cette neutralité.

Steven Koonin a donc raison de déconseiller la décarbonation de l’économie. Les Espagnols ont raison de réduire leurs subventions à l’éolien et au solaire. Les Britanniques ont eu raison de réduire leurs subventions à l’éolien offshore et de s’orienter vers leur suppression. Les Américains ont eu raison de ne pas subventionner jusqu’à présent leurs voitures électriques. Les Suisses ont eu raison de voter par référendum, le 12 juin 2021, contre une loi réduisant leurs émissions de CO2.

Dans son livre « Impasses climatiques », le professeur François Gervais cite l’ancien chancelier de l’Echiquier Nigel Lawson : la décarbonation est « une solution désastreuse à un problème inexistant ». Pour le moins toute politique climatique mérite d’être guidée par la vertu de prudence, ce qui ne caractérise pas les politiques actuelles.

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31 commentaires

ROBINEAU 8 mars 2023 - 7:19

Mais pourquoi ces certitudes scientifiques ne sont-elles pas portées, par exemple par l’Académie des sciences, à l’attention des décideurs politiques, afin de les convaincre et d’orienter leurs décisions ?

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nanard 8 mars 2023 - 7:34

Excellent article, effectivement beaucoup d’incertitudes (https://sciencepost.fr/volcans-endormis-influencent-climat/). Nous ne regardons que par le petit bout de la lorgnette à travers un phénomène marginal (effet de serre liè au CO2) avec le filtre de l’ idéologie malthusienne. Nous avons sous nos pieds non pas une bombe climatique, mais des bombes géologiques. Si une des plus connues se situe dans le Yellow Stone, près de chez nous en Méditerranée, pas loin du dernier séisme une poche magmatique qui est particulièrement surveillée, pourrait causer des dommages considérables. Un autre point « ignoré » chez les chercheurs occidentaux concerne la tectonique des plaques sous l’influence du champ magnétique solaire. Depuis quelques décennies, en corrélation avec les relevés de températures, le pôle nord se déplace de plus en plus vite… certains se posent même la question sur la rotation du noyau terrestre. Cet aspect vient surement compléter les causes et incertitudes décrites dans l’article. Bref on ne sait pas grand chose, mais une chose est sure : la dernière éruption de janvier 2022 (Hunga Tonga) a entrainé une augmentation de plus de 10% de vapeur d’eau et les effets se feront encore sentir pendant quelques années, causant des déséquilibres dont des sécheresses. Ajouté au autres phénomènes, ça va être difficile d’y retrouver ses petits et ce sera « exploité par les ignorants ou les militants pour démontrer que nous dérèglons le climat….

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Laurent46 8 mars 2023 - 7:47

Que la terre bien qu’elle soit ronde n’est pas une boule parfaite, qu’elle est sur un axe légèrement oblique, qu’elle oscille légèrement et qu’elle est dans un univers bien plus complexe encore qui peut influer sur sa rotation et son déplacement axial, tout comme les mouvements des plaques terrestres. C’est peut-être là les premières des raison de quelques changements climatiques qui pour autant que l’on s’intéresse un peu à l’histoire des civilisation s’est de tout temps produit nombreux paramètres que ces soit disant scientifiques n’ont peut être pas appris ou alors faut-il absolument trouver que les principales raisons sont celles de l’homme qui certes n’arrange pas tout et surtout par le rejet des règles élémentaires de respect envers la nature mais aussi envers les autres hommes.
Autres phénomènes que l’on ne veut surtout pas entendre c’est le réchauffement des eaux et de l’atmosphère consécutif au refroidissement des centrales nucléaire et compte tenu du nombre de centrales dans le monde cela ne peut plus être négligeable bien que cela peut encore être négligeable face aux rejets d’un volcan en éruption comme ceux d’autres planètes, et là on revient simplement au cycle de la nature et de l’univers.
Vouloir dominer la nature est peut-être l’objectif premier de tout ces scientifiques pour en tirer le maximum de dividendes peut importe ce qui arrive aux autres. Un peu comme l’arme nucléaire qui à elle seule dans son jus actuel est capable de détruire toute la planète. La Science à du bon ce sont les hommes qui sont mauvais et les scientifiques en font parti de nos jours uniquement pour l’argent qui leur reviendra peu importe si c’est la solution, peu importe l’influence de leurs découvertes sur l’homme le principal c’est que cela rapporte. Reste les chiffres auxquels on fait dire n’importe quoi surtout quand on est encore dans une nébuleuse dont personne n’en a encore le secret. Les Scientifiques sont comme les politiques une fois en place plus aucune règle ne peut les destituer légalement le temps de leur mandat même si leur actes détruisent le monde ou simplement un pays ou une commune. C’est peut-être là le vrai problème de notre société.

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COURTOUX bruno 8 mars 2023 - 8:16

excellente mise au point. La question demeure de comprendre l’attitude stupide de nos dirigeants qui nous vendent la transition énergétique comme indispensable alors qu’ils savent bien que cela n’a aucune influence sur le climat et que cela va mettre les économies occidentales à genoux.
La question est: pourquoi le font ils???

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JR 8 mars 2023 - 2:55

Bonjour, pour affaiblir le France et l’Europe et donner la main à la Chine, à l’Inde, à la Russie, aux USA, à la Corée. Ce sont des traitres en puissance doublés d’une incompétence notable, comme en témoigne l’autocongratulation de D. Voynet, heureuse de sa haute trahison envers la France et auprès des Français, aux profits des puissances étrangères: https://climatetverite.net/2022/12/12/dominique-voynet-raconte-comment-elle-a-saborde-le-nucleaire-francais-a-bruxelles/ . Merci. Bien à vous

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Almaviva 8 mars 2023 - 8:23

M. Macron a-t-il lu tout ceci ? Si oui, c’est il ne mérite plus d’être aux commande de l’état ! si non, il doit le lire rapidement et prendre les dispositions qui s’imposent !!

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JR 8 mars 2023 - 3:07

Bonjour Almaviva, pour faire plus d’argent sur le dos des contribuables et inventer un nouveau dieu pour diriger le monde. La pompeusement dénommée « transition » étant essentiellement financée par nos impôts et la création de nouvelles taxes, de malus, de super malus, de malus aux poids, de sur-sur-sur-taxes sur les carburants et de mesures liberticides comme les ZFE (Zone de Forte Exclusion), les 80 km/h E. Philippe complice de la motorisation électrique pour rendre l’autonomie des électriques acceptables vs les thermiques: https://climatetverite.net/2023/02/16/davos-hysterie-climatique-et-pensee-de-groupe-de-milliardaires-qui-veulent-que-votre-argent-sauve-le-monde/ . Merci. Bien à vous

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Jean-françois KOKEL 8 mars 2023 - 3:24

Attention aux raccourcis hâtifs…je trouve que dans ce contexte géopolitique et climatique la France de Mr Macron ne se débrouiller pas trop mal: elle a décidé la relance indispensable du programme nucléaire, et évite le piège allemand du tout renouvelable.

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JR 9 mars 2023 - 7:54

Bonjour Jean-François, certes, mais il a mis 10 ans pour comprendre l’enjeu ! Pour un décideur c’est rédhibitoire. Concernant l’intermittent (que vous nommé renouvelable), Hollande avec les verts, puis Macron avec les verts, avaient programmé la part du nucléaire à 50 % … Il est certain que les écolos à la solde des Allemands, mais pas que, auraient dû pédaler pour faire du courant: https://climatetverite.net/2022/12/15/nos-dirigeants-sont-empetres-dans-les-decisions-incompetentes-quils-ont-prises/ . C’est certain, la Macronie est bien coupable de la situation actuelle et je ne lui trouve aucune excuse. C’est un irresponsable qui entraine le déclin de la France et le déclassement des Français. Merci. Bien à vous

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Oncpicsou 8 mars 2023 - 8:41

Démonstration très intéressante.
Il y a une question qui me vient immédiatement à l’esprit : si 85% du co2 provient du dégazage des océans dont la température a augmenté, qu’est-ce qui a causé cette augmentation ?
-Si la cause est « cosmique », circulez, y a rien à voir.
-Si la cause provient du « léger » réchauffement du au 15% liés à l’activité humaine… alors le problème serait loin d’être réglé ! (Ce serait comme si on disait que celui qui allume la mèche n’est pas responsable de l’explosion, mais seulement de la flamme de allumette !)
Quelqu’un pourrait il m’éclairer ?
« Suivez ceux qui cherchent la vérité, fuyez ceux qui l’ont trouvée »(André Gide)

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Jean-françois KOKEL 8 mars 2023 - 3:29

C’est effectivement le fond du problème: comment expliquer ce « brutal » (à l’échelle des temps geologiques) changement de la courbe des températures, qui provoque nous disent les alarmistes une réponse catastrophique du globe…

Répondre
JR 9 mars 2023 - 7:59

Bonjour Jean-François, de quel changement brutal de température parlez-vous ? De la désinformation permanente des médias intégrés ? Le climat a toujours changé, par définition le climat est chaotique et n’oublions pas que nous sortons du petit âge glaciaire, donc il est logique d’avoir pris 0,76 °C en 170 ans. https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR6-1.pdf Merci. Bien à vous

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mathieu 15 mars 2023 - 4:55

Ne fuyez pas, car la vérité n’a pas été trouvée: orbite de la terre ou /et inclinaison de son axe (comme l’a énoncé Milancovic)?; rayons cosmiques?; ennuagement ?courants sous-marins? etc

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Christian 8 mars 2023 - 8:45

La bonne question n’est effectivement pas la lutte contre le CO2. Mais posez-vous la question pourquoi la France et l’Europe ont une augmentation de température supérieure de 1 °C au reste de la planète ? Accompagnée d’une sécheresse épouvantable. C’est peut-être là qu’il faut intervenir.

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JR 9 mars 2023 - 8:02

Bonjour Christian, la sècheresse n’est pas pire qu’avant, cela va, cela vient : https://www.climato-realistes.fr/analyse-des-secheresses-europeennes-de-1600-a-nos-jours/ . Remarquez que les présentateurs aux ordres annoncent;  » du jamais vu », puis ils ajoutent parfois « depuis 1959″… CQFD. Dormez tranquille. Merci. Bien à vous

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Christian 21 mars 2023 - 9:39

Bonjour JR, regardez bien les augmentations de température. Depuis 1960, la planète a grimpé de 0,9 °C ; la France et l’Europe de 1,6 °C. Même Météo France confirme. Il s’agit donc bien d’une augmentation, visible surtout les mois d’été.
Manifestement, vous n’étiez pas en France cet été. Toutes les mesures confirment que l’humidité relative a chuté.
Donc il faut bien se poser la question de pourquoi cette augmentation de température supérieure en France.

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Oncpicsou 8 mars 2023 - 9:02

…Un site très intéressant qui apporte des réponses:
http://www.science-climat-energie.be

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Philippe CHARLEZ 8 mars 2023 - 9:59

Comme vous le savez Alain Mathieu je vous conteste cette phrase vous ayant opposé dans un mail récent d’autres arguments. Cordialemen
Comme le CO2 de l’atmosphère est passé depuis 1850 de 280 ppm à 420 ppm, augmentant donc d’1/3 du CO2 actuel, les 5% provenant du CO2 anthropique représentent 5%/1/3 = 15 % de l’augmentation du CO2 de l’atmosphère. Les 85 % restant sont dus au dégazage supplémentaire causé par le réchauffement des océans chauds.

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Jean-françois KOKEL 8 mars 2023 - 4:27

C’est effectivement le fond du problème: comment expliquer ce « brutal » (à l’échelle des temps geologiques) changement de la courbe des températures, qui provoque nous disent les alarmistes une réponse catastrophique du globe…

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Jean-françois KOKEL 8 mars 2023 - 4:38

Cette affirmation me semble effectivement fausse: la terre absorbe indifferemment et continuellement le CO2 anthropique et le CO2 « naturel », et « degaze » du CO2. Les taux actuels de CO2 anthropique et naturel ne rendent pas compte de l’origine de l’accroissement du taux de CO2 dans l’atmosphère…

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Jean-françois KOKEL 8 mars 2023 - 1:39

Merci pour cet excellent article « climato-realiste ».
Deux points d’attention cependant:
1- le principal argument des climato-alarmistes est la correlation entre le décollage « brutal » (à l’échelle géologique) des températures moyennes et l’augmentation linéaire des taux de CO2 dans l’atmosphère a partir du début de l’ére industrielle. Corrélation scientifiquement etrange que rien n’explique vraiment, hormis l’explication (bancale?) par le forçage radiatif dû à nos rejets de GES. Qu’en pense Steve Koonin? J’espère trouver une réponse dans son livre, que je n’ai pas lu.
2- Jean Jouzelle fait partie des climato- alarmistes, et lie l’accroissement actuel de nos températures à l’accroissement de la concentration de CO2 de l’ére industrielle. D’autres études (contestées) sur les carottages glaciaires émanant de l’institut de physique du globe aboutissent à la conclusion que c’est le réchauffement du globe qui induit l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère.

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LEBLOND 8 mars 2023 - 2:58

Je suis bien d’accord avec le fait que 500000 millions de petits européens ne peuvent pas modifier la comportement de 4,5 milliards de pays en voie de développement et qui demandent à faire comme nous bouffer tous les jours et profiter des biens dits de consommation.

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JR 9 mars 2023 - 8:06

Bonjour Leblond, et s’ils le faisaient, cela ne changerait rien non plus. Le C02 (présent à 0,04 %) n’a qu’une incidence infinitésimal sur la température. D’ailleurs qui dit qu’il serait préférable d’avoir plus froid ? Pas moi et je ne suis pas seul. Merci. Bien à vous

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AlainD 8 mars 2023 - 11:01

Est il possible de mesurer la folie dans laquelle nous entraînent l’UE et tout autant le gouvernement français avec cette obsession de vouloir décarboner à tout crin ? Tous ces gens ne comprennent ils rien ou s’agit il d’une pure décision politique visant à engraisser les producteurs et installateurs d’éoliennes et autres plaques solaires ?
Quant aux jeunes décérébrés auxquels on a bourré le crâne au point de leur faire bloquer des voies de circulation et pourrir des oeuvres d’art(pour protéger la planète!!) ils risquent d’avoir un réveil difficile et pourquoi pas une colère encore plus grande contre ceux qui les auront trompés…

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JR 9 mars 2023 - 9:31

Bonjour, « la décarbonation » est une solution désastreuse à un problème inexistant. Merci. Bon Carbone

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PhB 9 mars 2023 - 11:38

Exposé très carré donnant un bon résumé de la situation.
Faudra juste espérer que le traçage du C13 ayant servi à montrer l’impact mineur de l’activité humaine sur l’augmentation du taux de CO2, ne soit pas remis en cause.
Ceci ne nous empêche pas de prendre « soin de Dame Nature » qui nous protège et nous nourrit, même si nous ne sommes responsable que d’un septième de l’élévation du taux de CO2.
PhB

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PhB 9 mars 2023 - 11:40

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JR 10 mars 2023 - 9:38

Bonjour, à ce stade, de toute évidence, il faut lancer un Nuremberg de l’escroquerie carbo-climatique en bande organisée. Ils seront nombreux à défiler à la barre et non des moindres. Ils savent qu’il s’agit d’une supercherie néo-religieuse lancée par Maurice Strong et son ami Klaus Schwab. Merci. Bien à vous

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Goufio 12 mars 2023 - 2:27

Je suis d’accord avec vous et le plutôt sera donc le mieux

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Coquard 12 mars 2023 - 5:13

C’est en la concédant librement, par le vote où d’autres voies de concession, que le système de gestion des populations nous nous met sous tutelle, en esclavage dans cette structure qu’est la Pyramide. Le marchandage, les inégalités, les oppressions ainsi que les injustices sont les premières conséquences de l’abandon de notre
#Représentativité

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Guittat 10 avril 2023 - 9:46

En fait, si je comprends bien, la question est : c’est l’augmentation du CO2 qui provoque l’augmentation des températures ? Ou bien est-ce l’inverse : l’augmentation. des températures qui provoque le surplus de CO2. Troisième solutions : c’est un effet boule de neige et les deux sont indissociables ?? Quelqu’un a-t-il une réponse étayée, SVP ?? – Merci !

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