Mme Agnès Panier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, a déclaré le 5 février 2025 que ceux qui ne voulaient rien faire contre le changement climatique étaient « des ennemis du peuple ». Au-delà de cette rhétorique qu’on croyait réservée à certains baby-boomers du temps de leur jeunesse, on peut légitimement s’interroger a contrario sur la façon de qualifier ceux qui dictent la politique actuelle au nom du changement climatique.
Aujourd’hui, en Europe et en France en particulier, l’accent est quasi exclusivement mis sur « l’atténuation » globale du réchauffement climatique avec la baisse généralisée de la consommation d’hydrocarbures.
Des mesures drastiques et bien connues sont prises. Interdiction (de fait pour les plus modestes) de circuler en voiture dans les grandes agglomérations (ZFE), casse-tête du développement local avec le « zéro artificialisation nette », interdiction de louer les logements mal isolés, imposition autoritaire de la voiture électrique avec ruine à la clef de l’industrie automobile européenne, poursuite de la tentative européenne de marginalisation de l’industrie nucléaire, etc.
L’objectif est de « sauver la planète » via la fameuse « neutralité carbone en 2050 » dont on passera sur le coût faramineux. Chacun sait cela, mais qui sait ce qui se cache derrière ce mantra occidental post moderne ?
D’après l’Agence Internationale de l’Energie, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudra réduire la consommation mondiale de charbon de 90%, celle de pétrole de 75% et celle de gaz naturel de 55%. Sachant que la consommation énergétique mondiale repose à 80% sur les combustibles fossiles, cette formule masque en réalité un véritable séisme ! Car comment atteindre un tel « objectif » sans une décroissance violente, au demeurant revendiquée par certains, dont la perspective la plus vraisemblable est notre effondrement industriel, associé à notre ruine économique et sociale. Le processus est lancé et commence à être visible.
Comment, dans de telles conditions, les décideurs actuels peuvent-ils se prévaloir de servir « la cause du peuple », pour user de la terminologie de notre ministre? Car, par-dessus le marché, les fondements de cette politique sont d’une extrême fragilité et les résultats théoriques attendus modestes; il suffit de creuser un peu.
On a déjà montré que les modèles climatiques de simulation étaient inexploitables pour chiffrer l’avenir thermique de la planète. Une nouvelle confirmation nous est donnée par l’incapacité avouée de comprendre le pic de température mondiale observé en 2023 et 2024 qui n’a été prévu par aucun des modèles de simulation du Climat.
L’un des plus grands spécialistes mondiaux, Gavin A. Schmidt, patron du service spécialisé de la NASA (Goddard Institute for space studies) exprime son désarroi dans la revue Nature du 24 mars 2024 ( je cite) :
« Les modèles climatiques ne peuvent pas expliquer l’énorme anomalie thermique de 2023. Nous pourrions être en territoire inconnu. » « De manière générale, l’anomalie de température de 2023 est sortie de nulle part, révélant un manque de connaissances sans précédent, peut-être pour la première fois depuis environ 40 ans….. » Voici donc l’état d’incertitude totale, voire d’hébétude, d’une recherche scientifique doutant d’elle-même alors que tout est supposé reposer sur elle.
Quant aux résultats attendus, en admettant que les modèles calculent juste, et que le GIEC en fasse une exploitation fiable, voici un rappel de ce qu’indique cet organisme dans son dernier rapport au décideurs (GIEC – changement climatique 2021 – Les bases scientifiques physiques – résumé à l’intention des décideurs. (IPCC_AR6_WG1_SPM)) . « Chaque tranche de 1000 Gt d’émissions cumulées de CO2 provoque une augmentation probable de la température mondiale de 0,45 °C (meilleure estimation) ».
Selon ces hypothèses, Un calcul simple montre qu’en 2100 (1), au rythme actuel du scénario de 35 GT émise de CO2 par an, on aboutirait à une hausse de température due aux hydrocarbures estimée d’environ 2,3 °C depuis 1850………à comparer avec le scénario de neutralité carbone en 2050 qui conduirait à une hausse comprise entre 1,5°C et 2°C .
Ainsi le GIEC nous indique un écart inférieur à 1°C entre le maintien des émissions au niveau actuel et le scénario de neutralité carbone en 2050 ! … Sans qu’on sache d’ailleurs en quoi cet hypothétique degré serait catastrophique. Il y a par conséquent un écart phénoménal entre ce que représente pour la société cet objectif de neutralité carbone en 2050 et les effets attendus, à supposer qu’ils soient crédibles. Rappelons de plus et pour mémoire, que la France représente moins de 1% du « problème », l’Europe moins de 10% et que les 90 % restants n’ont aucune intention de modifier leur comportement « carbonique ».
Telle est la réalité des chiffres qui fondent les politiques publiques actuelles « d’atténuation » par « décarbonation ». Qui les analyse, qui prend le temps de les regarder en face et qui s’interroge publiquement eu égard à l’énormité des enjeux ?
L’esprit critique a disparu, le débat contradictoire est interdit.
La décarbonation tous azimuts est imposée par le fameux Pacte Vert européen dont il faut préciser qu’il a été porté par le commissaire européen Frans Timmermans, dont le chef de cabinet était un ancien cadre de Greenpeace (le hollandais Diederik Samson). En plus, l’obsession idéologique de la décarbonation tend à effacer une autre approche, beaucoup moins médiatique mais certainement plus efficace et nécessaire: celle de « l’adaptation ». Certains diront qu’elle est prise en compte et qu’il ne faut pas opposer deux modes d’action qui se complètent.
A quelques nuances (de taille…) près : la « décarbonation généralisée » se conjugue toujours au futur (Soeur Anne, ne vois-tu rien venir… ?) et s’inscrit dans une vision globale qui pousse à la transformation de la société, voire de l’homme lui-même (vieille antienne bien connue), avec l’apriori d’un avenir catastrophique.
Quant à « l’adaptation », qui n’a pas d’objectif sociétal et qui doit s’inscrire dans un cadre local, elle est a contrario souvent mise en œuvre avec retard, après des catastrophes bien réelles qu’on n’a pas ou mal anticipées en terme d’analyse de risque, de gestion ou d’aménagement. L’adaptation est bien le parent pauvre de l’action climatique et l’exemple des évènements météorologiques extrêmes est significatif. Les media se complaisent d’ailleurs à en rendre responsable le réchauffement climatique, dans un contexte d’amnésie masquant leur caractère en général historique et récurrent, ce dont témoignent quasi systématiquement les météorologues locaux quand ils s’expriment.
Leurs conséquences parfois désastreuses résultent d’abord de la désadaptation de l’homme à son environnement naturel immédiat, désadaptation accélérée ces cinquante dernières années par la croissance urbaine et l’abandon de certaines précautions séculaires de gestion locale de l’espace. Les épisodes méditerranéens par exemple qui génèrent des pluies concentrées et violentes ont toujours existé.
Est-ce la faute du réchauffement climatiques si, à Nimes, l’urbanisation et le manque d’entretien des déversoirs en provenance des garrigues (les cadereaux) ont conduit à la catastrophe mortelle des inondations d’octobre 1988 ? La mise en œuvre de travaux (qui se poursuivent aujourd’hui) a permis de limiter les dégâts lors d’une crue en septembre 2005.
Est-ce la faute du réchauffement climatique si l’information a été déficiente à Valence en octobre 2024 et n’a pas permis aux gens de prendre conscience du danger à temps ? Combien de morts auraient pu être évités par une alerte correctement coordonnée ?
Est-ce la faute du réchauffement climatique si, avant la tempête Xynthia de février 2010, la digue de la Faute sur mer n’avait pas été rehaussée malgré l’urbanisation croissante de la zone et si la plupart des maisons inondées étaient de plein pied ? Des vies n’auraient-elles pas été sauvées si seulement ces maisons avaient eu un étage, le niveau d’eau étant monté de l’ordre de 2 m en une heure ?
Est-ce la faute du réchauffement climatique si un réservoir de l’ordre de 500 000 m3 était vide en janvier 2025 à Los Angeles alors que les vents forts et chauds dits de Santa Anna présentent un danger d’incendie récurrent et bien connu localement?
A l’inverse, sait-on que, malgré le réchauffement climatique, la forêt méditerranéenne du sud de la France a vu sa surface annuelle brulée diminuer considérablement (de plus de 50%) ces quarante dernières années au motif qu’elle est entretenue correctement et que la prévention y est organisée ? L’exemple même d’un travail efficace de gestion des risques et d’adaptation.
On pourrait multiplier les exemples. Alors « atténuation » ou « adaptation » ? Sans minimiser du tout l’importance de la sobriété énergétique, « La cause du peuple » n’appelle-t-elle pas à inverser de façon désormais urgente l’ordre actuel des priorités ?
Cette décarbonation brutale, généralisée, aussi vaine qu’aveugle ne devrait-elle pas être nommée pour ce qu’elle est: une nouvelle religion d’Etat? Comme clamaient certains baby-boomers du temps de leur jeunesse : « la religion , c’est l’opium du peuple ! ». En matière climatique, en France, ça n’est pas faux et Mme la Ministre en charge de ces questions et les hauts fonctionnaires qui l’entourent pourraient utilement s’inspirer de ce vieux slogan bien connu.
25 commentaires
Staline pensait également que ceux qui ne partageaient pas ses opinions étaient des fachistes ennemis du peuple !
Il est intéressant de constater que le manque d’entretien des caderreaux est à l’origine des inondations à Nîmes de 1988. Les anciens étaient travailleurs. Ces inondations sont elles la faute du réchauffement climatique?
Du peuple atterré sourd une complainte lancinante qui s’élève jusqu’à un Dieu bluffé par la folie humaine.
Le feu couve sous la cendre des atermoiements, il faut détruire ce peuple, la conscience qui le définit
et toute velléité de rebuffade.
Il faut prolonger indéfiniment cette apnée salvatrice par ce gaz délétère qui alourdit sa conscience.
Plus lourd que l’air, il bouche l’horizon de la joie de créer librement. Eh si, l’air fait bien la chanson, et oui, chère Arletty, nous avons bien tous une tête d’atmosphère !
https://annales-des-mines.org/wp-content/uploads/2025/03/RE-2025-04-Numero-complet-pour-internetcouv.pdf (par exemple la préface)
Phénomène logarithmique:
| Effet de serre
| ****************************************
| ***********
| *****
| **
| __*____________________________________ Concentration en Co2 de l’atmosphère
Dire que « Chaque tranche de 1000 Gt d’émissions cumulées de CO2 provoque une augmentation probable de la température mondiale de 0,45 °C » c’est nier que le phénomène est logarithmique (voir schémas) et non linéaire, comme l’explique François Gervais (du GIEC mais ignoré par le GIEC !), spécialiste du rayonnement, dans son livre “Il n’y a pas d’apocalypse climatique”. Et il ajoute que nous serions déjà au niveau du quasi plateau de la courbe! … ce qui signifie “circulez il n’y a plus rien à voir!”
Je pense plutôt qu’il y a un effet “littéraire” des politiques qui ne comprennent rien à la physique mais qui savent très bien utiliser la peur des peuples pour attirer les électeurs! Ces gens là ne reconnaissent jamais leurs erreurs (car ils passeraient leur temps à le faire). Nous sommes donc loin d’être tiré d’affaire!
En effet, François Gervais est LE spécialiste de la question … et il fait remarquer que le CO2 est en proportion infinitésimale dans l’atmosphère: 0,04%. En fait dans l’histoire de la Terre nous sommes dans une période où il est particulièrement bas, de 280 il est monté à 420ppm, mais c’est encore loin des concentrations passées de la Terre!
Merci beaucoup pour votre référence au livre de M. Gervais dans un commentaire sur un autre article, que j’ai acheté. J’en ai tellement marre d’entendre mon entourage répéter les co..eries rabachées à la télé, que je voulais pouvoir montrer les références et les graphiques. En plus, ce monsieur est dans le GIEC !
Ça me rappelle Philippe Verdier, licencié pour avoir osé parler de ce “plateau” dans le réchauffement. Message adressé aux autres météorologues qui oseraient dire cette vérité. Mais nous sommes un Etadedroua…
Phénomène logarithmique:
| Effet de serre
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| —**———————————————————————-
| __*____________________________________ Concentration en Co2 de l’atmosphère
Des ennemis du peuple, bien sûr, c’est un langage bien connu et largement pratiqué par certaines dictatures, anciennes ou toujours d’actualité. Dans peu de temps, elle va suggérer de réinstaurer le bagne de Cayenne pour y déporter tous ceux qui critiquent ou doutent de la guerre contre le réchauffement, l’auteur de cet article en premier.
Eh bien moi, je souhaite que le réchauffement continue et que la France devienne un pays tropical : plus de chauffage coûteux, plus de problèmes d’isolation, finis les pneus neige et les grosses doudounes, vivre en short et T shirt toute l’année, cultiver des fruits tropicaux, etc..n’en déplaise à Mme Panier dumachin..Elle n’est pas la seule à savoir faire de la provocation..
N’oublions pas que les théories du GIEC sont basées sur une mauvaise interprétation du comportement quantique de la molécule de CO2. Ces théories ne sont qu’un embroullamini idéologique qui ne peuvent en aucune manière prévoir l’évolution du climat.
La seule certitude c’est que les émissions de CO2 anthropiques ne peuvent avoir qu’une influence proche du zéro.
Alors, la vraie question est : Qu’est-ce qui pousse notre chère (très cher) ministre Pannier-Runacher, que l’on ne peut pas considérer être totalement stupide, donc bien consciente de l’évidence rapportée dans votre article; de nous prendre à ce point pour des abrutis, en jouant si grossièrement la comédie de la culpabilisation ?
Plus le mensonge est gros mieux il passe, permettant ainsi de consolider en toute bonne conscience les digues de sa propre caste ? Tiens ! des digues, n’est pas ce que l’on tente désespérément de construire lorsque le tsunami menace ?
Comme il n’y connaît absolument rien question climat elle devrait éviter de nous sortir des imbécillités outrancières dignes de l’extrême gauche! Mais c’est une habitude chez les politiciens de prendre les citoyens pour des abutis.
Madame Panier s’est encore ridiculisée. une fois de plus . La France est un des pays les plus vertueux
avec ses centrales nucléaires , ira t’elle en Allemagne , en Chine et en Indes leur dire , les yeux dans les yeux qu’ils doivent arrêter leurs centrales à charbon. Le plus grand spécialiste du climat a la NASA a déclaré que l’augmentation de température de 2023 était une grande inconnue !
Et personne ne peut en définir la cause : et si la cause était due au soleil. qui a 11 cycles différends de rayonnement . De plus la révolution de la terre autour du soleil n’est pas circulaire mais ovale . Elle s’en approche par moment ou s’en éloigne .
On est quand même pas encore dans une dictature totale imposées par les quelques petits pour cent qui votent écolos.
Est-ce qu’il n’y a pas un parti pour lequel on pourrait voter et qui proposerait dans son programme d’abroger les mesures débiles et dogmatiques en matière d’écologie ?
Est-ce que les Français ont le cerveau tellement lavé qu’ils ne réagiront pas. Ou alors trop tardivement quand ils seront totalement dans la misère ?
Bravo encore pour cet article qui fait bien le tour de la question et met en cause le dogme liberticide
qui ne repose pas sur des données scientifiques mais
sur un « consensus »
SVP ne mettez pas tous les « baby-boomers » dans
le même panier. Nous sommes suffisamment
ciblés sous prétexte que nous avons bien profité
des 30 glorieuses, avons de bonnes retraites et
sommes détenteurs d’un patrimoine indécent !!
Parlez plûtot des « soixante huitards » à l’origine
des déviations gauchistes de notre société et des
idées fausses sur les bienfaits de la décroissance.
Madame Pannier-Runacher acceptera-t-elle qu’on dise des écolos qu’ils sont les ennemis de l’intelligence ?
J’en doute tant son discours manque d’ouverture d’esprit
Il s’agit tout simplement d’une idéologie Politico-climatique, qui veut imposer sa loi à l’ensemble du monde comme le communisme en son temps.
“Mme Agnès Panier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, a déclaré le 5 février 2025 que ceux qui ne voulaient rien faire contre le changement climatique étaient « des ennemis du peuple »
Mme La ministre mérite bien son surnom.
Pannier-Nulle-à-Chier ânonne son catéchisme marxiste et étale la puissance de son inculture technocratique et de sa bêtise crasse, comme la majorité des gouvernants depuis la mainmise écologiste sur les décisions en matière d’énergie et d’environnement :
– la fameuse “gauche plurielle” qui a saboté le système énergétique et l’économie
– le Grenelle Sarkozy-Borloo qui a officialisé cette mainmise
– les “conférences environnementales” de Hollande au CESE
– le ministère de l’environnement confié à Hulot par Macron.
Comment sortir de cette nasse gluante ?
Pour compléter votre argumentaire, je fais remarquer à tous les adorateurs de Jancovici que la hausse de la température dure depuis 20 000 ans et qu’il n’y a aucune raison qu’elle s’arrête subitement. Le niveau des océans était 120 mètres au dessous du niveau actuel. L’augmentation était donc de 120 / 20 000 = 0.006 m par an, soit 6 mm. Or on constate que l’augmentation actuelle n’est que de 3 mm par an.
Gardons la tête froide et arrêtons la chasse au CO2, qui au demeurant est excellent pour les plantes.
cette analyse est un peu simpliste, et s’apparente à la preuve par l’absurde!
je suis pourtant habituellement plutôt globalement d’accord avec vos articles
L’idée de changement climatique pose un problème majeur. Il permet à nos politiques de ne pas faire la conception, la construction et l’entretien des infrastructures correctement, et de ne pas devoir répondre de leur négligence en disant que les catastrophes qui en découlent sont le fait des dit changements climatiques. Cette idée est apparue sur le radar au Québec après l’ouragan Katrina en 2005. La ville, dont le niveau moyen est sous l’eau, avait été submergée parce que les barrages qui étaient sensés la protéger avaient cédé faute de conception/construction/entretien adéquat. Le fait de sortir globalement les changements climatiques de l’équation nous a permis par exemple d’interdire la construction d’infrastructures en zone inondables et de mettre en place une surveillance accrue d’Hydro-Québec pour qu’elle dispose en tout temps des ressources nécessaires pour entretenir nos barrages hydro-électriques. (C’est une entreprise publique dont les profits servent au gouvernement du Québec à boucler son budget. Quelques centaines de millions de plus, prélevés sur l’entretien, par exemple, feraient sûrement l’affaire du gouvernement.) Plus généralement, quand un problème d’infrastructure est constaté, les structures similaires sont examinées, les élus font face à des questions très pointues, et leurs réponses sont vérifiées soigneusement par les journalistes qui n’hésitent pas à faire appel aux professeurs d’ingénierie de nos universités si besoin est.
N’oublions pas que cette lubie de la décarbonation est propre au monde occidental et que si l’UE semble totalement impliquée dans cet objectif, il y a aussi des “passagers clandestins” qui entendent profiter économiquement du système sans en appliquer les recommandations! (Les USA par exemple, voire même quelques états européens qui espèrent tirer quelques bénéfices de ce process mortifère).
L’équation des 1000 GT du GIEC m’avait aussi fait sursauter. Ne parlons pas d’échelle log. Simplement couplée avec le fait que ” la France représente moins de 1% du « problème », l’Europe moins de 10% et que les 90 % restants n’ont aucune intention de modifier leur comportement « carbonique ».” la neutralité européenne représenterait 0,1°C d’écart d’ici 2100. Négligeable. Mais l’implantation de parcs éoliens industriels dont l’économie de CO2 moyenne sur 25 ans est annoncée à 30.000 T est le sommet de cette escroquerie. Personne dans les préfectures ne semble saisir l’aberration de tels projets qui sous-entendent le besoin d’un million de parc éolien similaires de plus pour que la France contribuât, à proportion de sa population, à la neutralité européenne! Comment oser prétendre a l’utilité de ces dépenses? Jusque quand la politique et ses défenseurs continueront ils d’appeller de leur voeux et de leur sauce tomate sur les chef-d’oeuvres de la culture picturale ce nonsens?
Je ne comprend pas tous les termes techniques écrits par les lecteurs en revanche je suis d’accord pour dire qu’il y a bien un dérèglement climatique mais aucune preuve qu’il soit dû à l’activité humaine ! Quand la glace de l’ère glaciaire a fondu il n’y en avait aucune !