Gabriel Attal, le Premier ministre, devenu par la force des choses leader de la campagne de son camp aux législatives anticipées (bien que le président Macron intervienne aussi quasi quotidiennement), Jordan Bardella, candidat du RN à Matignon si son parti l’emporte et Manuel Bompard, un des leaders de LFI qui domine la coalition de gauche Nouveau Front populaire, se sont affrontés sur le plateau de TF1, à cinq jours du premier tour.
Le RN est largement en tête des sondages, avec 35-36% des voix qui lui donnerait, selon les projections entre 250 et 290 députés (la majorité est à 289) sauf bouleversement entre les deux tours. Il devance le NFP, crédité de 29 à 30 % et le camp présidentiel, à 20,5%. Contre le RN, quelque 200 personnalités socialistes, écologistes et macronistes ont appelé, dans Le Monde, la droite, le centre et la gauche à « afficher clairement dès maintenant » un accord de désistement en vue du second tour. De leur côté, Les Républicains ont saisi en vain le Conseil d’Etat en référé pour être invités au débat, l’exclusion d’un parti historique crédité de 7 % des voix pouvant, en effet, paraître très discutable sur le plan de la démocratie. Sauf effondrement en direct d’un candidat, avec bourde, ou maitrise manifestement nulle des dossiers, les grands débats électoraux, quoique succès d’audience attendus et moments de joutes politiques mémorables, bouleversent rarement les intentions de vote, selon les instituts de sondage.
Par ailleurs, après que le président Macron a estimé qu’une victoire du RN, ou d’un bloc dominé par LFI, pourrait provoquer une guerre civile, Jordan Bardella a affirmé qu’un président « ne devrait pas dire cela », tandis que Jean Luc Mélenchon a déclaré qu’Emmanuel Macron est « toujours là pour mettre le feu ». Il est vrai que la position du président français selon laquelle la dissolution était légitime pour rendre la parole aux Français mais à condition de voter pour le « bloc centriste » faute de quoi le pays basculerait dans la guerre civile, est d’une cohérence qui ne saute pas vraiment aux yeux. A moins qu’on ne puisse la traduire par « le peuple doit avoir la parole mais seulement en votant pour mes soutiens et moi »…
5 commentaires
Ou sont les manifestations contre le NPP? ou sont les pétitions contre le NPP? Ou en sont les sanctions contre ceux qui promettent de ne pas respecter le résultat des urnes et ceux qui transgressent leur devoir de réserve? … et se prétendent républicains!!!
Les communistes on renforcé Hitler avec le pacte germano-soviétique, on devrait le rappeler tous les jours à ceux qui font constamment référence au nazisme!
Malheureusement celui qui devrait rappeler à l’ordre s’appelle …Macron!
La droite devrait être plus offensive sans être agressive mais en répétant en boucle quelques vérités.
Quand aurons nous enfin un partit qui élèvera le niveau des citoyens en faisant la promotion du bon sens et de l’honnêteté dans ce pays?
Quand la gauche n’aura plus l’hégémonie culturelle dans ce pays, au point que toute personne ou parti entendant être respectable SE DOIT d’adopter des idées de gauche. RN compris.
Ce qui n’est pas près d’arriver, hélas.
Certains se demandent si une dictature est possible mais wake up. Même les dates des référendums surprises ne sont pas constitutionnelles ! Les députés n’ont aujourd’hui aucun poids dans leur circonscription contre un élu local en flagrant délit ou à l’assemblée 49.3. La séparation des pouvoirs est une farce..
Bien à vous
Macron à toujours mit à l’ordre du jour tout ce qui divise les Français.Pratique de l’ancien monde qu’il a dénoncé.
Sidérant!
Comment le NFP avec ses gesticulations peut il prétendre à 30% des suffrages? Les français ont perdu la raison après la succession de présidents d’opérette qui n’ont pratiqué que le clientélisme et la soumission aux stupidités de gauche.
L’effondrement de l’éducation nationale n’a pas fini de faire des dégâts.