Après que la Commission européenne a ouvert, comme c’était largement prévu et a été analysé par l’IREF, une procédure pour déficit excessif contre sept pays, au premier chef desquels la France, dont les comptes ont plongé dans le rouge l’an dernier avec des dépenses publiques de 56.5 % du revenu national conduisant à un déficit public de 5,5%, contre un plafond de 3 % fixé par le Pacte de stabilité de la zone euro.
«Quand un État membre comme la France dépasse le seuil de déficit de 3% quatorze fois en quinze ans, on ne peut plus parler de circonstances exceptionnelles. Un tel mépris flagrant des règles budgétaires aurait dû inciter la Commission à agir beaucoup plus tôt », a raillé l’eurodéputé conservateur allemand, Markus Ferber. la Banque centrale européenne a mis en garde, mercredi tous les gouvernements de la zone : ils doivent améliorer « immédiatement » leurs finances publiques face aux risques sur le long terme liés au vieillissement démographique, à l’augmentation des dépenses de défense, au climat et à la révolution numérique, notamment de l’intelligence artificielle. « Ces évolutions représenteront déjà suffisamment de défis isolément, et les pays seront confrontés à toutes ces évolutions simultanément », écrit l’auteur d’un article de la BCE publié au bulletin mensuel de l’institut monétaire. Il ajoute que, à l’exclusion de la numérisation des économies, les autres défis listés « pourraient creuser le déficit budgétaire moyen de la zone euro d’environ 3% supplémentaires du PIB » par an.
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Rassurez-vous, notre grand argentier qui dit avoir sauvé les entreprises(!) nous promet un retour à 3% de déficit en 2027.
Il n’est pas allé jusqu’à promettre que demain on rasera gratis…