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Un choix économique : la liberté ou le socialisme

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Début mars, l’OCDE a revu à la baisse ses perspectives économiques mondiales, à la fois pour 2019 et pour 2020. Cela, à cause du Brexit et de l’insécurité engendrée par la querelle commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Pour les mêmes raisons, la Banque centrale européenne a décidé de reporter la hausse des taux d’intérêt qu’elle avait prévue, la première après la crise. Des responsables de la BCE ont déclaré qu’ils considéraient ces deux « menaces » comme dangereuses pour l’économie de l’eurozone.

De cette attitude plus pragmatique, à plus long terme, on peut, avec une pointe de cynisme, déduire que le Brexit et l’affrontement entre les Etats-Unis et la Chine sont des cadeaux envoyés par les dieux à l’OCDE et à la BCE : voilà des excuses toutes trouvées pour leurs prévisions erronées et leur refus d’accepter des réalités économiques basiques. On peut admettre que le Brexit n’aide en rien l’économie mondiale et a causé un grand nombre de dommage collatéraux. Mais la principale menace est ailleurs. La prétendue « guerre commerciale » entre les Etats-Unis et la Chine est peut-être en passe de se régler et, comme nous avons déjà pu le constater, il s’agit d’une querelle, pas d’une guerre. D’accord, c’est un peu plus grave qu’une simple chamaillerie commerciale, mais on peut espérer que ces problèmes trouveront des solutions. De fait, un accord contraindrait probablement la Chine à quelques concessions qui pourraient même, dans le futur, se révéler profitables pour son économie.

Il est vrai que la BCE, au regard de l’état actuel de l’économie et (surtout) de la fiscalité dans la zone euro, ne peut augmenter les taux d’intérêt comme elle avait indiqué qu’elle le ferait. Mais la situation économique extrêmement préoccupante ne doit rien au Brexit, elle était totalement prévisible. Les difficultés tiennent essentiellement à l’intrusion démesurée des gouvernements dans l’économie, qui se traduit par des incitations malvenues, des réglementations excessives –entraves aux marchés et à la concurrence – et des déficits publics résultant de politiques budgétaires irresponsables. Cette irresponsabilité a même été encouragée par la BCE au travers de son programme d’achat d’obligations.

Une doctrine dangereuse

Des représentants de la banque affirment déplorer la déflation. On ne peut nier que nous nous trouvons dans une période de déflation. Cependant, elle n’est nocive que si elle est due à une surcapacité. La déflation actuelle est, elle, causée par une production plus efficace : les biens et les services sont accessibles pour des coûts moindres à qualité égale, voire supérieure. C’est incontestablement un avantage.
Le credo de beaucoup d’économistes est qu’une économie peut être améliorée et stabilisée par une forte intervention du gouvernement, l’harmonisation fiscale à un haut niveau, un peu d’inflation et une politique d’endettement massif. Cette doctrine dominante, autoritaire, centraliste, tout autant que socialiste, conduit droit aux économies planifiées. Pourtant, il semble que l’OCDE l’accepte et même la favorise. On ne s’étonnera pas qu’elle se soit trompée dans ses prévisions.

Malheureusement, ces pratiques et tendances sont les symptômes d’un courant plus général qui a séduit nombre de décisionnaires de tout poil dans le monde. Une régulation excessive bloque la mise en œuvre de régulations performantes.

C’est un vieux principe des systèmes autoritaires, surtout socialistes, qui veut que les peuples, comme les économies, doivent être planifiés et contrôlés par les gouvernements. Nous le savons par expérience, nous avons besoin de lois et de cadres légaux ; mais cet arsenal devrait contenir plutôt qu’accroître l’influence et le contrôle des gouvernements. Les régimes autoritaires du passé ont tous failli. Nous savons aussi que les conditions majeures de la prospérité résident dans une économie de marché, s’appuyant sur la responsabilité individuelle, la concurrence et l’entreprenariat. Le très efficace système allemand, qui a puissamment contribué à la reconstruction du pays et à son rapide développement après la défaite de la Seconde Guerre mondiale, était basé sur le principe d’un marché libre et sur le respect de la propriété privée. Un cadre légal avait défini des paramètres plutôt souples qui permettaient à chacun, y compris les éléments les plus faibles de la société, de participer. Le plus important est que ce cadre limitait l’intervention du gouvernement. Ces principes avaient reçu le nom d’Ordoliberalisme mais malheureusement, ils ont été abandonnés.

Il est consternant que, dans le monde, les démocraties soient sur le point d’atteindre le même niveau de planification et de contrôle qui a provoqué l’échec des autocrates dans le passé – et là-dessus, les prétendus populistes ou « démocraties illibérales » ne peuvent être blâmés. Ce socialisme rampant est une menace pour les sociétés libres.

Cet article a été initialement publié en anglais sur le site du GIS.

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zelectron 24 septembre 2019 - 4:05

le beau, le grand, le merveilleux socialisme ou la mort !
les différents choix qui ont été proposés par les marxistes de tous poils au fur et à mesure particulièrement du siècle dernier sont contenus dans le titre ci-dessus.
Les résurgences actuelles font mine de démocratie en proposant tout autre chose : le socialisme ou bien le socialisme en toute liberté de choisir ! Certains ont même greffé (amalgamé?) l'écologisme et le socialisme : indissociables et indissoluble !

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