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La nationalisation des retraites n’est pas une panacée

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C’est le paradoxe du mouvement généralisé contre la réforme des retraites. Les syndicats peu ou prou communistes se lèvent contre la nationalisation du système. Qu’on ne s’y trompe pas, c’est que leurs retraites à eux sont déjà nationalisées. Leur grève ressemble à un bal des privilégiés. Mais beaucoup d’autres Français craignent cette étatisation.

L’Etat employeur contribuera pour plus de 50 milliards d’euros en 2020 à la retraite de ses agents, soit une cotisation employeur égale à 75% des rémunérations, 4,5 fois supérieure à celle des employeurs privés (17%). Les retraites des agents de l’Etat coûtent très cher. Elles sont basées sur le salaire des six derniers mois quand elles le sont sur la moyenne des 25 meilleures années dans le privé. Les agents partent plus tôt en retraite, les pensions de réversion ne sont pas soumises à condition de ressources comme elles le sont souvent dans le privé.

Certes, leurs primes ne sont pas prises en compte pour le calcul de leur retraite, mais elles permettent – ce qu’ils n’osent pas avouer – de cotiser à une retraite par capitalisation avantageuse, le Régime additionnel de la fonction publique (Rafp). Les régimes spéciaux, notamment dans les transports publics, bénéficieront en 2020 d’une dotation publique de 6,2 milliards d’euros….
Lire l’article de Jean-Philippe Delsol dans l’Opinion du 12 décembre.

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