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Gauchisme : le Paris d’Hidalgo n’aurait pas à rougir face à La Havane de Castro

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Il flotte dans l’air de comme un air de « socialisme tropical ». Celui de la grande époque, des années 70, quand la gauche française s’extasiait sur des régimes latino-américains, aux geôles remplies d’opposants, mais tellement exotiques et sympathiques ! Car comme d’habitude, les mêmes causes produisent les mêmes effets : persuadées d’être exclusivement porteuses du « bien commun » et ne s’encombrant donc pas d’une once de doute ou d’esprit critique, les équipes municipales foncent tête baissée dans une politique qui tue les classes moyennes et alimente la paupérisation.
Trop riches pour trouver grâce aux yeux des bonnes âmes « progressistes », mais pas assez pour vivre à leurs côtés, les classes moyennes désertent en effet la capitale. En août dernier, 84 % des cadres parisiens déclaraient dans un sondage vouloir quitter Paris. Un chiffre élevé, mais qui était déjà le même en 2018, avant le confinement, les grèves à répétition et les défilés hebdomadaires de gilets jaunes. C’est donc bien la politique municipale qui est en jeu.

La politique municipale, parlons-en : il y a deux ans, Anne Hidalgo inaugurait une exposition consacrée à Che Guevara, une « icône militante et romantique », selon la maire de Paris. À l’époque, l’événement avait à peine provoqué quelques protestations timides contre cet hommage rendu à un bourreau communiste. On se gaussait tout de même de l’inculture des équipes municipales, bande de petits bourgeois politiquement corrects, portant aux nues un dictateur marxiste et ayant tenu dans sa vie de révolutionnaire d’ignobles propos homophobes et racistes.
Mais nous n’aurions jamais dû nous moquer, tant Paris semble se diriger, toute proportions gardées, vers un destin similaire à celui de La Havane sous la coupe des frères Castro : disparition des classes moyennes, paupérisation généralisée et élite d’apparatchiks protégée.
Lire la suite sur le site de Valeurs Actuelles.

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