Le chef de file de La France Insoumise est contesté dans son propre camp après ses prises de position sur l’affaire Quatennens et la réorganisation de son parti. L’ancien candidat à la présidentielle n’en finit donc pas de faire parler de lui. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), que Jean-Luc Mélenchon a imposée à l’Assemblée nationale lors des élections législatives de juin 2022, conteste aujourd’hui son ex-souverain désormais sans fonction officielle au sein de la coalition de gauche. L’ancien prétendant à Matignon divise désormais jusque dans les rangs de son propre parti, et s’est même mis à dos les féministes depuis la condamnation de son ami et député LFI Adrien Quatennens pour violences conjugales après avoir giflé son épouse.
Officiellement, la jeune alliance de la gauche parvient à résister aux crises qui l’assaillent depuis la rentrée en se rassemblant derrière ses figures de proue : Fabien Roussel (PCF), Olivier Faure (PS), Cyrielle Chatelain (EELV) et Alexis Corbière (LFI). L’enthousiasme créé à gauche par la Nupes en juin dernier semble pourtant retomber comme un soufflet alors que l’alliance offre le spectacle de ses divergences internes, qu’il s’agisse de la position de Jean-Luc Mélenchon concernant la Russie, de ses prises de parole anti-OTAN ou de la réorganisation interne du parti. Ce faisant, les oppositions qui séparent LFI des autres entités de la Nupes ne cessent de croître, alors que la coalition prétend toujours gagner les prochaines présidentielles de 2027 grâce à un candidat unique. La fin de l’âge d’or Mélenchon sonnerait-elle le glas pour la gauche ?
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L’enthousiasme créé à gauche par la Nupes en juin dernier semble pourtant retomber comme un soufflé… et c’est un soufflet pour J-L Mélenchon !