Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-provence, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, a tenu un discours qui en a choqué plus d’un. Il a d’abord dit : « Je rêverais de me lever tous les matins en me disant que je vais sauver la planète. Mais ce n’est pas mon rôle. Ma responsabilité, c’est de diriger une entreprise et créer de la valeur. Je n’attends pas de l’Etat qu’il fixe ma mission ». Et, à propos du « statut » qui permet à une entreprise d’affirmer une raison d’être qui dépasse ses seuls objectifs de croissance et de bénéfices, il a poursuivi : « On prend des engagements pour notre intérêt. Les leviers de la transformation sont nos clients et nos employés. Les labels ne me font pas prendre des engagements ».
Selon lui, il faut être convaincu de l’intérêt à embarquer ses clients, ses équipes dans ces changements, pour aller au-delà du simple greenwashing. « Je ne pense pas non plus qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises entreprises. Il n’y a pas les entreprises à mission d’un côté et les autres, moins éthiques », a-t-il dit en rappelant le vrai rôle d’une entreprise, celui de créer des richesses. Alors que l’Etat et les politiques font pression sur les chefs d’entreprise pour qu’ils se plient à l’idéologie verte et les obligent à adopter des normes de plus en plus contraignantes, Alexandre Bompard n’a fait que rappeler ce que tout le monde devrait savoir : l’entreprise ne doit pas dépendre de l’Etat et ce n’est pas à celui-ci de lui dire ce qu’elle doit faire. Si tous les chefs d’entreprise français avaient le même discours, il est possible que les dirigeants hésiteraient avant d’imaginer de nouvelles contraintes vertes pour le secteur privé.
8 commentaires
On notera au passage que l’expression « sauver la planète » (que m’a sorti l’autre jour mon petit fils de 6 ans qui a, apparemment, une institurice escrologiste) ne veut strictement rien dire. Un peu plus ou un peu moins de CO2 ne détruira pas la planète Terre qui saura se régénérer même si les imbécillités Gieciennes ont le moindreb fondement.
Personnellement, je suis toujours surpris quand je discute avec les écolos. Aucun de ceux que j’ai rencontrés ne possède les bases scientifiques pour pouvoir étayer ses convictions. Convictions qui ne sont que des croyances et qui leur permettent de jeter des anathèmes sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
Je pense que nous sommes de retour au Moyen Âge et que bientôt nous allons dresser des bûchers pour faire taire le monde entier. Giordano Bruno doit se dire que les débiles de la papauté ont été remplacés avantageusement par les débiles escrologistes !
En effet la planète est gouvernée par des
Harangueurs de foule , des tribuns qui
Veulent imposer leurs croyances, lesquelles deviendront vérités à force d’être rabâchées
L’incompétence technique atteint des sommets et les propos objectifs et preuves techniques
N’ont plus leur place . Interrogée en fin de terminale S sur la formule Élémentaire en Electricité P=UI , ma fille n’a pas su me dire ce que c’était….Hallucinant.
L.pradel
Il y a très longtemps que je ne discute plus avec les écolos. C’est à la fois une perte de temps et un exercice fort pénible.
Escrologie est bien juste.
Sauver la planète d’un soleil étoile qui a déjà fait sa demie vie.
L’explosion en nébuleuse.
Ces ecolos sont des fachos totalitaires des prétentieux à vouloir sauver la planète de sa vie dans la galaxie.
Des misogynes qui voudraient régir nos vies.
Seule la morale kantienne doit nous rendre raisonnable.
Sauver la planète de la faim et des bombes
Pour la faim protégeons les plantes contre une nature qui est belle et à la fois hostile
Je trouve l’article de Nicolas d’une pertinence très intéressante. La question est posée, il va falloir y répondre. L’Etat qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et qui abandonne ses fonctions régaliennes devrait analyser ce texte qui, je le répète et très pertinent. Merci Nicolas, quand je suis content, je le dis, le contraire aussi.
merci à vous
Le problème c’est qu’il n’y en a qu’un seul sur 40 qui a le courage et la lucidité d’ouvrir publiquement sa bouche…