La vie réserve parfois des surprises, et cette semaine, elle les a cachées dans le rapport de la Cour des comptes. Depuis quelque temps, les membres du gouvernement, parmi lesquels Bruno Le Maire, se plaisent à expliquer combien les finances sont bien gérées et la croissance encourageante. Des déclarations qui n’ont probablement aucun rapport avec l’approche de l’élection présidentielle : après tout, une hirondelle ne fait pas le printemps. Le rapport de la Cour des comptes vient écorner ce narratif.
Si la Cour des comptes commence par confirmer une croissance économique bienvenue et des baisses d’impôts (ce qui n’est pas vrai), son rapport sur les dépenses publiques est un peu moins élogieux. Le gouvernement étant en déficit malgré une fiscalité trop importante pour un pays compétitif, on aurait pu s’attendre à ce qu’il diminue ses dépenses. Sa tactique est cependant plus subtile : les dépenses publiques progressent, même sans tenir compte de la crise, mais c’est en faisant appel à l’endettement, ce qui pousse la dette publique vers les 3 000 milliards.  En 2021, la dépense publique représentait plus de 60% du PIB, une part qui pourrait peut-être descendre à 55,7% en 2022, contre 53,8% en 2019, avant crise.
L’Etat dépense donc trop, et les habitués des rapports de la Cour des comptes ne manqueront pas de s’en étonner : le rapport de 2022 n’est tout de même pas le premier à pointer ce problème, et, après toutes ses années, le gouvernement aurait pu prendre les mesures qui s’imposent pour que l’argent public, qui est avant tout celui des contribuables, soit correctement dépensé. D’autant que la Cour des comptes mâche le travail, avec, tout au long de l’année, de nombreux rapports sur les finances de certains ministères ou celles d’organismes totalement ou partiellement publics, comme la SNCF ou la Poste. La Cour des comptes, et avec elle le contribuable, pourrait finir par se demander à quoi servent de telles observations si le gouvernement n’en tient pas compte.
3 commentaires
Bonjour, ce gouvernement parasitaire représente la déchéance absolue, alors que l’argent coule, puis se gaspille à flot sans compter. Il en est pour preuve notre population qui est de 67 millions d’habitants pour 75 millions de détenteurs de Carte Vitale. La France était un pays riche, qui a fait tout ce qu’elle a pu pour devenir pauvre. Comment expliquer l’inflation du nombre de fonctionnaire en passant de 1,8 M en 1981 à 5,7 M en 2020 alors que la population n’a augmenté que de 22 % ? Et pourtant en 1981 tout fonctionnait parfaitement et nous étions encore la 3 ème puissance mondiale. Quant à Lemaire qui fait semblant de ne plus savoir compter, c’est un âne utile qui se gaspille en se compromettant avec ce gouvernement de pieds-nickelés. Je pense qu’il valait mieux que ça, mais orgueil quand tu nous tiens… Merci. Bien à vous
Waouhh !! On n’en savait rien ! Ca c’est une nouveauté ! Heureusement qu’il y a la Cour des CONTES !!! Je n’ai pas visionné le rapport, mais je suppose qu’il n’y a toujours aucune référence COMPTABLE. Vraisemblablement 6 à 800 pages de proses et pourcentages qui ne signifient pas grand chose, si ce n’est que les politiques continuent allègrement de voler le citoyen.
Oui, la soupe n’est pas bonne. Le mécano de la générale habite très certainement un merveilleux, prospère et gratifiant univers parallèle. Pierre Moscovici veut il évoquer Voltaire  » qu’est ce que la folie ? c’est d’avoir des pensées incohérentes et la conduite de même » ou Boileau  » chacun veut en sagesse ériger sa folie » ?
P.M. a été ministre des finances avec pour résultats :
– une baisse historique de pouvoir d’achat des ménages
– son évocation d’un « ras le bol fiscal » ! allo Maurice . .. ….,
P.M est un des fossoyeurs de la France depuis la trahison de Chirac en 1981 :
– fonctionnaires de 3.98 millions à 5.80 millions soit plus 1.82 millions de consommateurs de valeur ajoutée
– emplois industriels de 5.50 millions à 3.10 soit moins 2.40 millions de producteurs de valeur ajoutée.
quelques conséquences:
– 24 ° ou 25 ° en PIB par habitant ( dépenses sociales = 33 % P.I.B. ! )
– économie  » grise » de l’ordre de 10 % du PIB
– dettes publiques « officielles » plus de 3050 milliards € avec les hors bilans, opérations  » spéciales » mini x3
– dettes du secteur privé plus de 160 % du PIB
– . .. ….,
OUI tout va très bien, encore merci