Depuis l’éclatement de la crise financière, à l’automne 2008, les responsables politiques de tout bord tirent à boulets rouges sur le capitalisme. Dénonçant ses « dérives » et réclamant, sinon sa fin, du moins sa réforme et sa « moralisation », ils font appel à la « nécessaire intervention » de l’Etat. L’on voit même des libre-échangistes notoires aboyer avec la meute. La cause est entendue : c’est la faute au marché ! Dictées par l’opportunisme ou par une culture économique sommaire, ces déclarations ne résistent pas à l’analyse.
Certes, la responsabilité de certains banquiers, dirigeants de fonds d’investissement ou simples courtiers est engagée. Mais, sur le fond, la crise est moins due à « trop » de libéralisme qu’à « pas assez ». S’inscrivant dans la longue durée, ce livre rappelle le rôle prépondérant du capitalisme dans le progrès économique et social. S’appuyant sur des exemples concrets et des données chiffrées, il balaye les jugements à l’emporte-pièce et dénonce l’action des pompiers pyromanes qui voudraient éteindre l’incendie en attisant la vindicte populaire et en réglementant davantage un système déjà lourdement enrayé.
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