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Le marché, l’entreprise et l’entrepreneur dans les manuels d’économie de 1re et de Terminale

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Les lycéens auront du mal à trouver une présentation du marché, de l’entreprise et de l’entrepreneur. Une étude réalisée sur 8 manuels, effectuée par Nicolas Lecaussin directeur du développement de l’IREF et Lucas Léger, chargé d’études à l’IREF, montre la partialité de ces livres destinés aux lycéens de première et terminale :

Points clés

  • Le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses est occulté
  • Sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement qu’une petite dizaine de pages
  • L’entrepreneur est absent des manuels. Aucune histoire d’entrepreneur n’est mentionnée
  • Le marché et la mondialisation sont abordés d’un point de vue critique car « défaillants »
  • Le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels
  • L’Etat est toujours présenté comme l’acteur économique principal car c’est un « régulateur indispensable »
  • Les auteurs des manuels sont tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a participé à la réalisation des manuels
  • La revue « Alternatives Economiques » détient le monopole des citations dans les manuels

Pour lire l’étude en intégralité, téléchargez le document joint :

Manuels d’économie

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18 commentaires

Anonyme 22 septembre 2012 - 6:57

manuels scolaires et entrepreneur
il est clair que dans l’idéologie marxiste des enseignants l’ennemi est celui qui crée de la richesse par le travail et le mérite, l’ami est l’assisté qui vote pour ses bienfaiteurs

et aprés les mêmes s’étonnent de la désindustrialisation de la France

ESSYLU

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Anonyme 26 septembre 2012 - 7:23

manuels scolaires et entrepreneur
Jugement à courte vue…!

L’ennemi est celui qui accumule des profits et en veut toujours plus, sans réinvestir dans l’entreprise et sans se préoccuper des conditions de vie de ceux qui travaillent pour lui.

Marco.

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Anonyme 3 octobre 2012 - 5:53

Entreprise et ecole
Non, l’ennemi déclarés de la classe dirigeante actuelle se sont bien le travail et le mérite

quand les enseignants qui décérèbrent honteusement les esprits des enfants par leur idéologie islamo-marxiste comprendront qu’a la base de la création d’entreprise et donc de la richesse il y a un entrepreneur qui avec passion risque tout à commencer par sa vie familiale, il y aura un grand pas de fait vers la réindustrialisation de la France, d’ailleurs il suffit de lire ce qu’écrivait Jean JAURES qui n’était pas un « extrémiste » de droite

ESSYLU

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Anonyme 23 septembre 2012 - 8:26

ANTI- ECONOMIE ,LA SOLUTION FINALE !
J’aime vos chroniques mais chaque lecture ravive une rage sous-jacente!

Je me veux philosophe … payons, soyons zen et tâchons de réfléchir pour refouler aussi raisonnablement que possible nos propres sentiments.

Mais il y a toujours un moment où mes bonnes résolutions de compréhension de « l’autre » explosent et le premier gauchiste qui passe (j’en ai un dans ma famille !) est totalement assailli

par mes revendications pour l’inciter à réfléchir à une prise de conscience réaliste. Impossible. Pour un pur de gauche,seul l’ETAT(providence en plus) est capable de définir l’économie qui nous convient.

PS.

Une de mes récentes explosion : la suppression de CLOVIS dans le livre de mon dernier petit-fils. Bien sûr,

Clovis est à l’origine de la chrétienté qui a toujours fait partie de la vie de la France ! Pour le politiquement correct de gauche : quelle honte de lui donner une place dans notre histoire ! La vraie religion c’est la laïcité absolue !

Vous êtes mon Psy préféré !

Kenty

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Anonyme 24 septembre 2012 - 7:16

Ah ces gauchistes!
Bonjour,

si le point de vue critique est privilégié dans les manuels scolaires, je ne crois pas que ce soit seulement parce que tous les profs soient des « gauchistes ». Si l’on tente de se rappeler du premier objectif de l’Ecole Républicaine en France, jusqu’à la fin du lycée au moins, est de former des citoyens, c’est-à-dire des personnes capables d’avoir un regard critique sur le monde qui les entoure et d’exprimer leur opinion. Or, je crois qu’il est facile de reconnaître que la vision des choses qui est aujourd’hui dominante dans notre quotidien ( relayée par le travail, les médias, de nombreux hommes et femmes politiques et j’en passe) est une lecture assez conservatrice et libérale du monde. Vous riez des gauchistes et des marxistes à juste titre car ils ont quasiment disparus de la scène publique aujourd’hui! Ils sont tout au plus un vieux souvenir de cours d’histoire pour bien des jeunes. Regardez les scores du parti communiste aux élections!

alors je ne crois pas que l’école soit un foyer de jeunes gauchistes en puissance. Elle est d’ailleurs bien un des rares lieux aujourd’hui où l’on peut espérer écouter une autre explication du monde que celle de la « nécessaire concurrence, compétitivité, régulation, évaluation,etc ».

En me laissant aller, j’ajouterais même que selon moi, l’Ecole est en train de prendre un mauvais tournant car on a de plus en plus tendance à la gérer comme une entreprise privée (évaluer,comparer, réussir, rentabilité,investissement sont des mots de plus en plus présents.).

Laura

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Anonyme 23 septembre 2012 - 12:02

les entreprises en France
Mitterand s,étonnait qu,unn homme de qualité comme Yvon Gattaz soit entrepreneur et non politicien!Tout le mépris de la gauche pour le monde de l,entreprise et donc du travail est indiqué par ce jugement sans appel!

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Anonyme 23 septembre 2012 - 11:54

Certes, mais ….
Certes … mais finalement, ces manuels sont plutôt représentatifs de la structure socio-économique de la France, pays ultra-administré où les employés du secteur public occupent près de 30% de la population active du pays! C’est comme si on s’étonnait que les manuels d’économie de la Corée du Nord ne parle pas de libéralisme !

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Anonyme 25 septembre 2012 - 12:11

La critique que vous adressez
La critique que vous adressez aux programmes de SES du lycée français appelle, à mon sens, plusieurs remarques :

– Le rôle de « l’entrepreneur » (mais pourquoi ne pas dire « chef d’entreprise », ou « patron » ?) dans la création de richesse n’est pas occulté, il est simplement placé au même niveau que les autres producteurs de richesses : les salariés, les administrations publiques, les ménages.

– Il est normal qu’il n’y ait aucune biographie d’entrepreneur ; il n’y a pas non plus de biographies d’ingénieurs ou de fonctionnaires, et les seuls dont la vie est exposée sont économistes (Smith, Marx, Ricardo, Schumpeter, Keynes, etc.), ce qui est somme toute normal pour un manuel d’économie.

– Il est tout à fait normal qu’en temps qu’organisation libérale, l’IREF défende une vision libérale de l’économie. Ce n’est en revanche pas le rôle des manuels du secondaire, qui doivent s’abstenir de toute orientation idéologique. Et ceux qui ont l’impression que ces manuels ont déjà aujourd’hui une orientation s’aveuglent : les points de vue keynésiens et libéraux sont toujours présentés à égalité, et les points de vue marxistes sont absents.

– Enfin, et c’est le plus important, pourquoi vouloir que des « entrepreneurs » participent à l’élaboration de ces manuels ? Est-ce qu’un laborantin crée les manuels de chimie ? Est-ce qu’un homme politique crée les manuels d’histoire ? Est-ce qu’un écrivain crée les manuels de littérature ? L’enseignement, c’est la tâche… des enseignants.

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Anonyme 25 septembre 2012 - 1:29

les entreprises et les socialistes
le president Mitterand s;etonnait que Yvon Gattaz du Medef se consacre à une entreprise avec des qualitées reconnues au lieu de la politique!Tout le mepris des socialistes pour les createurs de richesse est objectivé dans cette observation!

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Anonyme 25 septembre 2012 - 10:43

A propos de quelques-unes de vos remarques affligeantes
• Le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses est occulté

De mémoire, il me semble que les différentes structures de marché sont présentées et avec elles, les stratégies concurrentielles qui leur correspondent. C’est ni plus ni moins ce que nous enseigne la théorie économique (voir l’ouvrage classique de Jean Tirole, Théorie de l’organisation industrielle)

• Sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement qu’une petite dizaine de pages

Peut-être, mais cela n’est-il pas exigé par les contraintes du programme ? Ou bien, suggérez-vous que les auteurs de manuel ne respectent pas les programmes ?

• L’entrepreneur est absent des manuels. Aucune histoire d’entrepreneur n’est mentionnée

Voyez-vous des ‘histoires d’entrepreneurs’ dans les manuels de microéconomie (pour ne citer que ceux-là) du supérieur ? Non. Et heureusement, le but de l’analyse économique n’est pas de raconter des histoires.

• Les auteurs des manuels sont tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a participé à la réalisation des manuels

Pourquoi ne pas faire rédiger les parties sur le chômage par des chômeurs, les parties sur la Chine par des Chinois …etc ? Franchement, vous frisez là le ridicule.

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Nicolas Lecaussin 26 septembre 2012 - 8:32

En lisant votre commentaire –
En lisant votre commentaire – et d’autres – on comprend mieux pourquoi l’école française fabrique des chômeurs. En ce qui nous concerne, on aimerait que cela change.

Nicolas Lecaussin

Directeur du développement

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Anonyme 30 septembre 2012 - 4:21

Superbe argumentation. En
Superbe argumentation. En refusant ainsi le débat, vous devez faire un bien mauvais lobbyiste.

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Anonyme 26 septembre 2012 - 6:58

Quel est le moteur du développement économique ?
Ces remarques tendent à nier le rôle moteur des entrepreneurs dans le développement économique.

Ce n’est pas en décrivant les structures de marché que l’on comprend le rôle de la création d’entreprise dans le développement.

Dire qu’il est normal que l’entreprise représente que 10 page sur 400 est justifié par la définition des programmes est une condamnation de ces programmes.

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Anonyme 26 septembre 2012 - 9:37

Pas de marchés et d’entreprises dans les manuels ?
Même si certains manuels sont effectivement orientés, on ne peut pas dire qu’ils ne parlent pas de marchés et d’entreprises. Je prends le manuel de 1e que j’utilise en cours :

– page 22 : la spécialisation favorise l’efficacité (argument en faveur de la mondialisation)

– pages 50 à 71 : la production dans l’entreprise : statuts juridiques, bilan et compte de résultat, RSE, externalisation, coût marginal, « l’amélioration de la productivité, un impératif »

– page 72 : la coordination par le marché : offre et demande, équilibre en concurrence pure et parfaite, marche vers l’équilibre, « les pertes liées à un contrôle des prix », « le marché concurrentiel génère des gains à l’échange »

– page 92 et suivantes : les imperfections de marché (ben oui, les ententes ça existe, faut bien qu’on en parle aussi, et il faut bien expliquer pourquoi l’Etat interdit les ventes à pertes), mais avec des extrais de manuels d’économie, et pas seulement « alternatives économiques ».

– page 122 : marchés financiers, actions et obligations

– page 136 : l’Etat construit des institutions garantes des activités économiques. Mais ça, même des économistes libéraux comme De Soto le disent. Sans Etat, pas de droit de propriété, et donc pas de marché.

– page 148 : le problème de la dette publique

Alors, bien sûr, moi aussi je sélectionne. Mais on ne peut pas dire que le manuel ne parle pas d’entreprises et de marchés.

Il parle peu d’entrepreneurs, c’est vrai. L’ancien programme présentait Schumpeter et sa vision de l’entrepreneur, mais la réforme Chatel l’a fait disparaitre du programme. Pour le reste, il est vrai que nous n’en parlons que peu. La théorie économique n’en parle pas beaucoup non plus, en fait. Elle parle d’entreprise, pas d’entrepreneur.

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Anonyme 3 octobre 2012 - 5:40

ecole et entreprises
il est clair que pour les institutions marxistes de la république le travail et le mérite qui sont les valeurs de base des entrepreneurs sont à remplacer par diversité et assistanat mais curieusement les mêmes se plaignent du chomage et de la désindustrialisation apparemment ils n’ont pas vu le lien de causalité

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Anonyme 21 octobre 2012 - 9:48

incomprehension
je viens de lire votre article, je suis prof de ses et je ne me suis abslument pas reconu dans vos prescriptions sur notre enseignement.

nous sommes avant tout des enseignants responsables et neutres et faites nous l hommeur de nous croire suffisemment itelligents pour utiliser toutes sources a notre disposition.

le programme nous est imposes et ce depuis desannees et les manuels sont des outils et non des livres sacres.ILs ont le merite d exister et pour le coup relevedu marche!

comme vous certainement, nous vivons dans la realite !!!!

C. gois

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Anonyme 19 janvier 2013 - 2:36

Des patrons qui témoignent
à tous les enseignants qui ont commenté …

Tout d’abord merci à vous de lire les articles de l’IREF . Vous faites donc parti de ces enseignants ( trop peu nombreux ) qui se documentent en allant aussi sur des supports qui ne correspondent pas forcément à leur idéologie .

Je ne suis qu’un simple fils d’ouvrier ( ancien immigré italien ) qui a vécu jusqu’à l’âge de 16 ans en HLM , qui a épousé une fille d’immigré espagnole mais me permets de m’immiscer dans votre débat .

Mon épouse et moi avons élevé nos enfants en leur inculquant quelques valeurs de base :

– c’est en ne comptant pas ses heures de travail que l’on peut s’en sortir (et non en pensant qu’aux vacances ) ;

– c’est en s’inspirant de ceux qui réussissent que l’on peut accéder à l’ascenseur social ( et non en les jalousant ou en les méprisant ).

Ayant fait moi-même quelques études , je suis certain que c’est en revoyant totalement notre système d’enseignement que nos enfants et petits enfants n’iront pas s’inscrire à Pole emploi dès la fin de leur scolarité .

C’est en particulier en donnant une formation par alternance qu’ils réussiront à mieux appréhender les réalités de l’entreprise . De nombreuses formations sont déjà données de cette façon et les résultats sont excellents ( infirmière , sage-femmes , médecins , etc….)

C’est aussi en faisant appel à des patrons qui ont réussi que les élèves et étudiants pourront avoir envie d’entreprendre .

Et pour finir , c’est en se confrontant aux réalités du terrain que les futurs enseignants pourront transmettre leur savoir ( et non en passant du siège de la faculté au fauteuil d’enseignant ). Ceci vaut également en sciences économiques.

G.La Perna

Répondre
lequidampost 3 septembre 2013 - 10:20 Répondre