La Chine poursuit sa politique totalitaire pour bâillonner la liberté. Le 30 décembre, le pasteur Wang Yi a été condamné à neuf ans de prison parce que sa congrégation était trop connue. Il y aurait eu plus de 10 000 arrestations de chrétiens ou, accessoirement, autres croyants en 2019. La loi interdit aux mineurs d’entrer dans les églises, même dans celles qui ont fait allégeance au Parti. L’accord conclu imprudemment en septembre 2018 entre le Vatican et Pékin pour intégrer l’Eglise souterraine, fidèle à sa foi, dans l’Eglise inféodée au pouvoir n’a donc été qu’un piège. Le Directeur exécutif de l’ONG des droits humains HRW, refoulé en janvier sur ordre de Pékin du territoire de Hong Kong, a été à Washington pour présenter son dernier rapport sur la situation du million de Ouïgours du Xinjiang internés dans des camps de « rééducation » : « l’offensive la plus intense du gouvernement chinois contre le système international de protection des droits humains » a-t-il dit. Mais les camps eux-mêmes ne sont que le reflet d’une politique attentatoire à tous les droits humains les plus élémentaires, qui surveille tous les individus, les note, les punit, les exproprie… dans la pure tradition maoïste.
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Cette grève aurait pu être l’occasion idéale. Non pas pour la réforme des retraites, qui n’en est pas une, mais pour celle de la réforme des syndicats français. Emmanuel Macron aurait pu profiter du blocage des transports, de la lassitude des Français et de l’urgence du changement pour casser le système syndical à la française.
Pour dissimuler le fait que leurs revendications en matière de retraite visaient essentiellement à préserver les privilèges des fonctionnaires et autres régimes spéciaux, les syndicats grévistes ont battu le pavé en conspuant les fonds de pension et les cadres qui allaient profiter de la réforme. Leur raisonnement est que le plafond de cotisation étant abaissé d’environ 320 000€ (8 fois le plafond de SS) à environ 120 000€, les cadres supérieurs seraient dispensés de cotisation sur la partie supérieure de leur salaire et pourraient cotiser auprès de fonds de pension pour s’enrichir aux dépens des autres salariés.
Pourquoi les victimes de la pollution de l’air diminuent à travers le monde
“Le monde n’a jamais été aussi pollué”. “Notre air est devenu irrespirable”. “L’utopie de la croissance économique nous mène vers l’intoxication générale”. Telles sont les idées reçues régulièrement véhiculées dans les médias. Ces derniers adhèrent au récit décliniste qui voudrait que l’essor de la civilisation industrielle aurait exposé les êtres humains à une pollution de l’air inédite et inexistante à l’état primitif. En rejouant le scénario biblique de la déchéance, le récit écologiste ravive le mythe du paradis perdu.
Entretien avec Eric Lemaire, patron, entrepreneur, business angel et membre de La Société Civile. Ses sociétés sont basées en banlieue parisienne et sont particulièrement touchées par les grèves. Voici un patron inquiet pour ses entreprises et les emplois qu’il a créés mais aussi pour la France qu’il trouve bien partie pour la faillite économique, à moins de vraies réformes.
En octobre 2019 a été mise en place une Convention citoyenne pour le climat constituée de 150 citoyens tirés au sort et appelés à formuler des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce 10 janvier, M Macron leur a promis de prendre en compte leurs propositions d’une manière ou d’une autre. Est-ce raisonnable de confier ainsi l’avenir de nos politiques à la roulette russe du tirage au sort ? Certes, ce procédé a contribué à l’édification à Athènes de la première démocratie occidentale. Mais il s’agissait de quelques milliers de citoyens et leurs décisions étaient d’ailleurs encadrées par ceux qui en leur sein étaient désignés comme les plus capables. Pour le moins, cette expérience, sans doute relativement dangereuse, mérite débat.
Une des blagues qui circulaient sous le communisme racontait qu’un jour, Moscou avait donné la permission à tous ces pays sous le joug totalitaire de construire des autoroutes. Tous s’y sont mis et le projet fut le même partout : l’autoroute avait six bandes de circulation dont cinq pour rouler et une pour… doubler. Elle était à sens unique, vers l’Ouest. La blague est aujourd’hui presqu’une réalité. Trente ans après la chute du Mur, ces pays regardent vers l’Ouest démocratique et ont choisi clairement le libéralisme économique.
Les conducteurs de train et de métro ne sont pas les seuls à travailler le week-end
La pénibilité est un des thèmes sur lesquels achoppent les négociations sur la réforme des retraites. A ce sujet, on entend régulièrement les représentants syndicaux, ceux des cheminots, par exemple, rappeler combien leur métier est pénible. Et cette pénibilité justifierait à elle seule qu’ils bénéficient d’un régime spécial de retraite, c’est-à-dire d’un régime hyper avantageux aux frais des clients et des contribuables.
Nous recevons de temps en temps des tweets ou des messages en réaction à certains de nos articles – en particulier sur les syndicats, les grèves, la réforme de l’Etat, nos propositions libérales… – qui nous accusent d’être des « salauds de riches » méprisant les pauvres, des « laquais à la solde du patronat et du MEDEF », payés par le grand capital, voire les puissances étrangères (américaine, cela va de soi). Certains nous demandent d’arrêter avec nos « bêtises ». A force, on s’habitue, et, de toute façon, nos réponses argumentées n’ont aucune chance de convaincre les dogmatiques qui nous insultent. Ce n’est pourtant pas agréable, certaines menaces mériteraient même de n’être pas prises à la légère. Faut-il pour autant demander à l’Etat d’intervenir ? Nous ne le croyons pas. Nous sommes un Institut sérieux dont les travaux s‘appuient sur des arguments comparatifs solides et chiffrés. Ce sont nos armes pour nous défendre. Or, l’Etat veut le faire à notre place. C’est l’objectif de la loi Avia (du nom de la députée LREM, Laetitia Avia) qui a été discutée il y a quelques jours en CMP (commission mixte paritaire) sans qu’un compromis soit trouvé. De quoi s’agit-il ?
(deuxième partie)
Après avoir présenté dans une première partie les fondements fragiles de la réforme des retraites ainsi que les inconséquences de sa gouvernance, voici les risques soulevés par un calendrier flou et les défauts d’un paritarisme typiquement français qui empêche les vraies réformes. La voie de la nationalisation est toute tracée.