La conséquence la plus immédiate et la plus tangible de la vague verte sera de provoquer un tsunami fiscal. La taxe sur les énergies fossiles et la surtaxe des produits étrangers polluants vont faire leur apparition.Une bonne affaire pour le fisc, et une nouvelle catastrophe pour les entreprises et les consommateurs. Commentaire à chaud de Jacques Garello, administrateur de l’IREF.
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Les politiques de tous bords veulent « moraliser le capitalisme » en augmentant la fiscalité. L’histoire – et la raison- montrent que taxer encore plus les contribuables ne mène qu’à des échecs.
La presse française est dithyrambique après le Sommet du G 20. « Le choc de confiance, titre Les Echos ; pour Le Figaro, il s’agit, ni plus ni moins d’un « Accord mondial pour un nouveau capitalisme » ; même le quotidien Libération semble très satisfait : « Un compromis historique pour une crise exceptionnelle ».
L’offensive sans précédent menée par quelques dirigeants de pays à forte taxation contre le secret bancaire aura certaines des conséquences qu’ils en attendaient. Explications de Thierry Afschrift
D’après l’OCDE, les taxes mises en place pour la protection de l’environnement dans les Etats membres représentent en moyenne 2.23 % du PIB. Elles varient de 0.8 % au Mexique…
Discrètement, l’administration fait évoluer le droit fiscal pour l’adapter au droit islamique.
En novembre 2008, à Washington, le G20, réuni à l’initiative de Nicolas Sarkozy, s’est engagé à formuler des recommandations d’ici au 20 mars 2009 sur l’harmonisation des normes comptables. Mais déjà, les règles comptables, imposées pour donner une image fidèle des entreprises, sont devenues si complexes que les investisseurs y perdent leur latin.
Face à la crise, le gouvernement français a proposé deux mesures fiscales pour soulager les entreprises et les revenus modestes : la suppression partielle de la taxe professionnelle et l’exonération d’impôt sur le revenu des personnes physiques qui en sont redevables au titre de la première tranche. Il s’agit d’une erreur de casting.
Voici un résumé de ce que vous pouvez trouver dans le rapport « Taxation in Europe 2008 »: Nous commençons par un rapport de Jan Schnellenbach sur la fiscalité en Allemagne, qui…
Voici un résumé de ce que vous pouvez trouver dans le rapport « Taxation in Europe 2008 »:
Nous commençons par un rapport de Jan Schnellenbach sur la fiscalité en Allemagne, qui porte un regard critique sur les réformes récentes de l’impôt sur l’héritage. Motivées par une volonté d’augmenter les recettes fiscales et en vue de la crise des finances publiques, ces réformes sont néanmoins l’indication d’un populisme redistributif inquiétant.
Jan Schnellenbach analyse également les réformes dans le système Hollandais, où beaucoup d’efforts ont été faits pour alléger le fardeau fiscal sur les entreprises, notamment avec l’introduction de « patent box » et « group interest box ».
Dans son rapport sur la Suisse, Pierre Bessard explique le cas du canton d’Obwald, qui s’est vu refuser par la Cour Constitutionnelle le droit d’instaurer un impôt sur les revenus dégressif, et qui a choisi alors une flat taxe de 12%.